 
            Après avoir bien consommé	nuit de noces et lune de miel,
Ils nagent dans les mêmes eaux	et bientôt s’en vont à la mer
Pour un voyage à point nommé	pour d’autres terres et d’autres ciels
Aux grains de vents intermezzo	et aux arômes doux-amers.
Ils apprendront la marinade	accommodée par la laitance
D’un poisson heureux comme un homme	entre les bras d’une sirène
Qui lui chante la sérénade	dans l’eau d’éternelle jouvence
Au goût du mari gastronome	pour une bouchée à la reine.
Lorsque la soupe devient épaisse,	ils éclaircissent la marinière
En rajoutant dans la boisson	quantité d’amour et d’eau fraîche.
Quand ça vire à la bouillabaisse,	au fond du lit de la rivière,
On voit mille petits poissons	frétiller gaiement dans la crèche.
Tableau de Catrin Welz-Stein.

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