La fin des potiches

L’œil, gonflé comme une baudruche, l’homme sent son sexe se tendre
Quand il voit l’objet du désir brusquement lui sonner l’alarme.
Mais la femme, loin d’être une cruche, sait tout à fait à quoi s’attendre
Et prendra un malin plaisir à finement jouer de ses charmes.

L’homme n’étant guère fortiche à la féminine intuition,
Croira remporter la victoire d’un orgueil presque saligaud.
Mais la femme, loin d’être potiche, inversera la situation
En lui racontant des histoires que veut bien croire le nigaud.

Sculptures de Mélanie Bourget.

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