 
            J’émerge souvent de mes rêves	par un trou de nuit impromptu
Qui s’ouvre sur un monde à l’envers		où la vérité est mensonge.
J’y entends des paroles brèves	échangées à bâtons rompus
Par des volatiles pervers	volant dans l’azur de mes songes.
Je m’en extrais, nu comme un ver,		parmi la foule hétérogène
Qui ne prête aucune attention	à ma tenue extravagante.
Voici la source de mes vers	dont je vais chercher l’oxygène,
Armé de bonnes intentions	dont est pavé l’enfer de Dante.
Gravure de Mauritz Cornelis Escher.

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