Petit déjeuner matutinal

À cinq heures, il m’a réveillé quand l’aube perçait les ténèbres ;
Il m’a guidé vers la cuisine, toutes les gamelles étaient vides.
D’un apéritif de croquettes, un peu de viande en mise en bouche
Et une soupe de poisson avec une boîte de thon.

Alors il s’est émerveillé que l’aube ne soit pas funèbre
Mais l’occasion plutôt voisine de montrer l’appétit avide.
Moi, endormi sur la moquette, lui affamé, pas très farouche ;
Je n’ai pas troublé sa boisson et suis rentré sous l’édredon.

Tableau de Vladimir Rumyantsev.

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