
Le vent s’engouffre sous le masque voilant le soldat inconnu.
On voit s’entrouvrir quelques tombes comme une boite de Pandore
Et le soldat coiffe son casque pour les refermer à mains nues.
Puis à minuit, de guerre lasse, tout le danger est repoussé
Et l’on entend dans le silence monter sous la voûte étoilée
Les lumières qui s’entrelacent et viennent alors éclabousser
Le vieux soldat en vigilance au regard à jamais voilé.
Vitaliy Reznichenko 2013
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