
Siffler ces goinfres volatiles,
Ceux qui séduisent vos compagnes
Avec leurs discours versatiles ?
Les oiseaux du front me serinent
Avec leur plumage bleu-marine.
Ils vous plongent le bec dans la farine,
Et vous en mettent plein les narines.
D’autres aux jolies ailes d’oisillons,
Aux ramages en microsillons,
Honnêtes, juste un tatillon,
Mais se brûlent comme des papillons.
Très haut, d’aval jusqu’en amont,
Voyez ces beaux oiseaux-démons
Qui vous chient sur le pantalon
Leur fiente à grand coup de canon.
D’autres volent en escadron,
D’autres volent comme larrons,
Sans vous en laisser un micron
Car ce sont eux les vrais patrons.
D’autres, dans leur belle chemise,
Chantent d’une voix insoumise,
Détournant la terre promise
Qui passe par leur entremise.
Mais fi de ces piafs greluchons
Et leurs programmes de cabochon
Qui font vite leur balluchon
Quand l’espoir devient pâlichon !
(Écrit pendant la campagne électorale de 2017. Toute ressemblance avec des personnages publics,
– ceux qui relèvent leur jupe lorsqu’ils valsent et
que nous payons mais qui nous font écoper –
serait un véritable coup de théâtre.)
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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