
Que j’aime à faire apprendre un nombre utile aux sages !
Glorieux Archimède, artiste ingénieux,
Toi qui, de Syracuse aime encore la gloire,
Soit ton nom conservé par de savants grimoires !
Jadis, mystérieux, un problème bloquait
Tout l’admirable procédé, l’œuvre grandiose
Que Pythagore découvrit aux anciens grecs.
Ô, quadrature ! vieux tourment du philosophe !
Insoluble rondeur, trop longtemps vous avez
Défié Pythagore et ses imitateurs.
Comment intégrer l’espace bien circulaire ?
Former un triangle auquel il équivaudra ?
Nouvelle invention : Archimède inscrira
Dedans un hexagone, appréciera son aire
Fonction du rayon. Pas trop ne s’y tiendra
Dédoublera chaque élément antérieur ;
Toujours de l’orbe calculée approchera ;
Définira limite ; enfin, l’arc, le limiteur
De cet inquiétant cercle, ennemi trop rebelle !
Professeur, enseignez son problème avec zèle !…
Le texte ci-dessus n’est pas de moi. Il s’agit d’un moyen mnémotechnique pour se souvenir des décimales de PI. Chaque mot de ce poème peut être remplacé par le nombre de lettres qui le composent : « Que j’aime à faire apprendre un nombre utile aux sages ! » 3, 1 4 1 5 9 2 6 5 3 5 …
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