Cette chère humanité

Dès que je vins au monde après m’avoir nourri,
Mes parents m’ont appris à respecter ma mère,
À respecter mon père, mes frères et mes sœurs,
Surtout à obéir à ces grandes personnes
Et aux institutions, et à la société,
Et puis à la patrie jusqu’à donner ma vie.
Et puis à travailler puisque rien n’est gratuit.

Personne ne m’a appris comment je peux m’aimer.
Personne n’a enseigné qui j’étais, qui je suis.
J’ai appris les méthodes que je dois appliquer,
J’ai suivi les chemins qui sont bien surveillés.
On a bien séparé les garçons et les filles,
On m’a bien démontré quelles religions suivre.
Je rêve de liberté, tout le monde s’en fout.
Il y a des voleurs en deux catégories ;
Ceux qui volent la gloire, le pouvoir et l’argent ;
Et ceux qui ne font rien qu’attendre une occasion.
Certains deviennent lâches et cherchent un mentor
Pour leur sécurité mais pas celle des autres.
D’autres apprennent à pleurer et à se lamenter
Pour avoir le mérite d’être le plus à plaindre.

Mais je n’ai pas d’idées pour arranger tout ça ;
Même si j’en avais, à quoi me servirait
De tout recommencer à ma juste pointure ?
Mais on ne sait jamais, peut-être les erreurs
Vont faire leur chemin et leur métamorphose.
L’humanité demain sera bien différente ;
Peut-être j’y serai, peut-être j’y vivrai.

Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.