
Tous ces réseaux de mémoires qui tissent une étrange toile
Sont les parties de mon être qui s’éveillent au matin.
Ce n’est pas dans nos grimoires dont les formules se voilent
Et nous forcent à connaître leur infâme baratin.
Il faut sortir de l’enfance, sortir de l’adolescence,
S’échapper de sa famille, quitter la route des morts,
Déverrouiller ses défenses, savoir leurs obsolescences,
Noyées dans la camomille, empêtrées dans les remords.
Mais c’est en coupant les ponts, en tranchant toutes attaches,
Qu’on peut faire le grand saut et redécouvrir la vie.
Parfois l’ombre d’un jupon avec un air de potache
Fait renaître le puceau à son joli cœur ravi.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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