
Bâbord pour trinquer à Neptune et sacrifier à l’équateur
Cette bouteille de ratafia qui dégringole sous l’entrepont.
Tribord à Éole sous la lune en hommage aux navigateurs
Qui ont combattu les maffias au sabre, au crochet, au harpon !
Mais la pensée qui bat de l’aile, celle qui fait battre mon cœur,
C’est entre le soixantième degré vers le cap du grand nord
Et le quatre-vingtième parallèle dans les vents pris à contrecœur,
Dans les courants des quarantièmes rugissants comme un grand ténor.
Te-souviens-tu, ma bonne étoile ? Quand tu me guidais sur les lames ?
Quand la mer était d’un noir d’encre et le ciel sombrait à mourir ?
J’avais jeté toutes mes voiles et me confiais à ta flamme
Après avoir mouillé mes ancres sur les chemins à parcourir ?
Maintenant, garçon, prends la barre, vire au vent et garde le cap !
Suis le vent qui conte l’histoire des marins qui font les légendes.
À la marée, largue l’amarre qui te retient et t’handicape
Suis le soleil libératoire et voyage sous ses calendes.
Après le soixante-et-onzième, toutes voiles gonflées aux vents,
Il suffit d’une fois dans sa vie de passer le Cap Horn, hardi !
Et de bien compter son douzième sentiment le plus innovant
Qui te conduit vers ta survie ; toi, le capitaine, pardi !
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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