
Je l’ai souvent vue assise toute nue sur sa terrasse,
La geisha aux trois couleurs, rayonnante de lumière.
Dans cette pénombre grise d’où se détache sa trace
Me laissant mille douleurs dans mon cœur chargé de pierres.
Ses mouvements en cadence jouent musique dans l’espace ;
Une expression artistique de figure féminine.
Regardez quand elle danse, regardez quand elle passe !
Quand ses bras en élastique jouent la jolie figurine.
Un sein rond couronné d’or, un sein lourd auréolé
Sous deux épaules au soleil qui en caresse les dunes.
Au moment où je m’endors d’un esprit « Olé, Olé »,
Je rêve à ces deux merveilles que je tète sous la lune.
Quand la geisha se repose, ses trois couleurs se mélangent
Dans une teinte d’albâtre lumineuse de la nuit.
Quand la geisha tient la pose, sa peau, blanche comme un ange,
M’appelle et je dois combattre mes cauchemars de minuit.
De l’aurore au crépuscule, ma geisha sonne l’accord
Par les reflets des rayons qui dessinent mille gestes.
Majuscules ou minuscules ? Le langage de son corps
Brouille et corrompt mon crayon et mes rimes font le reste.
Tableau de Fabienne Barbier
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