Vilaine aux jolis seins

Vilaine aux jolis seins

Elle s’appelait Vilaine, jamais je ne l’oublierai.
Quand elle me regardait de ses jolis seins pointés,
Pour me préserver les yeux de leur éclat déliré,
Je les fermais chaque fois à mon cœur désappointé.

Pour préserver cet amour et le nourrir chaque jour,
Je ne devais pas lever le regard sur sa beauté.
Je me fiais à l’odeur qui fusait à contrejour
De ses mamelons fleurés sur sa gorge chapeautée.

Mais un soir au crépuscule, d’une passion trop intense,
J’ai osé la regarder pour mieux la mémoriser.
Ses deux tétons turgescents étaient de telle importance,
Qu’ils brillaient comme un soleil pour mieux me martyriser.

Aveuglé par l’éminence de la poitrine obligeante,
Je baladais à tâtons ma main entre ses tétons.
C’est ainsi qu’en pétrissant cette chair encourageante,
Je l’ai gravée en partant avec mes petits petons.

Aujourd’hui j’y vois plus clair mais la cicatrice reste
Et quand je ferme les yeux, il m’apparait le fantôme
De ces mamelons avides à l’émergence si preste !
Et l’empreinte restera comme un cruel hématome.

Tableau de Fabienne Barbier

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