Geronimo à l’appel

Geronimo à l’appel

Dès que le soleil se lève, il répond à son appel,
Debout sur le pied de guerre et la main sur le clavier.
Si Géronimo est prêt à jouer sur son Apple,
C’est que l’ennemi est là et doit mordre le gravier.

Écoutez ces cris de guerre qui montent dès le matin
Pour galvaniser les hommes qui attendent leur café.
Il faut bien nourrir ses troupes sans faire de baratin
Pour donner de l’assurance d’un cœur ferme et sans gaffer.

Parfois sonne la retraite qui nous promet une trêve
Et le grand chef se retire auprès de son chocolat.
Mais il ne mange pas trop ; il doit préserver ses rêves
De ces cadeaux qu’il espère auprès de Saint-Nicolas.

Des jours entiers il s’enferme ; c’est pour son recueillement
En verrouillant bien sa porte scellant son isolement.
Il a quand même veillé à faire, précieusement,
Provision de ses Kinder Riegel bénévolement.

Mais qui sera sa princesse, mais qui sera son Orphée
Qui troquera son esprit contre un vrai cœur qui soupire ?
Saura-t-elle l’enlacer auprès des bras de Morphée
Pour vaincre cet imbécile et numérique vampire ?

Tableau de Fabienne Barbier

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