
Joie des coquelicots au détour d’une allée.
Ils s’étaient évadés du pied de ta muraille.
Ils chantaient l’émotion des parfums inhalés
Tranchant l’austérité de ta haie de pierrailles.
Harmonieusement, de rouge effervescent,
Il m’attise le cœur, il réjouit mon âme.
Il est comme un enfant, comme un adolescent,
Plein de vie et d’amour des fleurs anémogames.
Éblouissantes et nues, Ô beauté naturelles,
Vous frappez d’émotion, de façon si puissante !
Je ressens dans mon cœur la pensée maternelle
Qui m’offre son rappel de fleurs éblouissantes !
Beautés inattendues qui flattent le regard,
Le souci du détail est partout respecté !
Beautés intemporelles surgies, sans crier gare,
Pour changer tous les jours et mon cœur affecter !
L’énergie dégagée dans une intensité,
Écarlate d’éclat de la fleur bien-aimée,
Comme pour recueillir avec sérénité
Une pensée profonde des amours essaimées.
Tu sors en euphonie de ce morceau de terre.
Monte à l’assaut du ciel, toi, le bouquet pionnier !
Comme le nouveau-né qui est né de sa mère
Et qui à chaque fête se fait son chansonnier.
Pas une fleur coupée n’endeuillera ma liesse.
Ce bouquet pour ton cœur, je l’ai mis en poème.
Regarde-le souvent dans tes jours de vieillesse.
Il te rappellera alors combien je t’aime.
Tableau de Fabienne Barbier
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