Tous les plaisirs de la vie sont offerts Comme une coupe de fruit pour dessert. Nous traversons notre part de désert, Nous avons tous notre part de misère.
Quelquefois un accident nous empreint De gravité par un choc incertain. Mais si nous savons demeurer sereins, Nous devenons un petit peu plus humains.
La vie, c’est comme une coupe de fruits : Hier amer et sucré aujourd’hui, Hier du pain sec, aujourd’hui des biscuits… Tout est payant mais les coups sont gratuits !
Cette flamme éternelle brille dans la lumière. Toujours elle rappelle mes plus fortes prières. Tous mes désirs secrets, mes soifs particulières, Ainsi représentés par cette chevalière.
Tu es mon étendard, le témoin qui annonce Que j’ai déjà reçu mes plus belles réponses. Tu étends mon regard et jamais ne renonce Ni ne s’avoue vaincu et jamais ne s’enfonce.
Chaque fois je te vois tourner vers le soleil ; À chaque heure du jour tu demeures en éveil. Quand les ténèbres tombent, tu te mets en sommeil, Mais quand tu sors de l’ombre, tu sonnes le réveil !
Cœurs de feu, flamboyant, de soleil ! Fleurs de terre, émergeant du sommeil ! Filles d’eau, absorbant la bouteille ! Courants d’air, éclatant sans pareil !
Cœurs de terre, nourrissant mon éveil ! Fleurs de l’eau, séduisant mon oreille ! Filles d’air, suscitant mon réveil ! Flots de feu, scintillant de vermeil !
Cœurs de l’eau, navigant sans pareil ! Fleurs de l’air, butinant les abeilles ! Filles de feu, méditant mes conseils ! Fruits de terre, produisant des merveilles !
Devant ma fenêtre au soleil, j’ai exposé mon idéal : Un bouquet de fleur éclatant, mon altier flambeau floréal. Il illumine ma maison comme une aurore boréale. Il est témoin de ma passion de Marseille jusqu’à Montréal !
Ce bouquet expose un appel, il formule de belles intentions. Un flambeau de fleurs immortelles, un témoignage de l’impossible. Aucune fleur n’est délaissée, chaque fleur a la prétention De réaliser le bouquet et percevoir tous les possibles.
Il montre le côté actif, la destination infinie, Il chasse les peurs et les doutes, il les extrait de votre cœur. Il veille pendant votre sommeil, vos rêves deviennent plus définis Vos rêves se changent en inventions et vous devenez des sauveurs.
Fille du vent, fille de l’air, ton étendard flotte en soupirs. Tant que tu cours, tant que tu vis, ton drapeau vit tes souvenirs. Âme guerrière et chasseresse, les fleurs racontent tes histoires. Fille de feu, fille de l’eau, tous les fruits chantent tes victoires !
Les fleurs t’apportent guérison ; elles donnent un champ d’énergie. Et Il n’existe nul endroit où ce champs-là n’existe pas. Il est présent dans l’ADN et ce processus en surgit. Cette force est omniprésente c’est la fine fleur des repas.
Fille du vent tu es reliée, ton étendard est l’intention Que tu ranimes à l’intérieur et te rapproche de ta source. Car tout le règne végétal est en parfaite proportion Avec les forces de l’écho qui résonnent durant ta course.
Suis bien le vent de l’intuition, ton baromètre intérieur ! Laisse-toi porter dans le vent car la réponse est dans le vent ! La solution à tous tes maux, de tous les problèmes extérieurs, C’est dans l’écho de chaque brise que tu te remets en avant.
Il est au cœur de l’Univers, frontière entre Esprit et Matière. Il engendre avec les étoiles, produit des fruits de ses prières. Il enfante au sein de la Terre, porte des enfants de lumière. Ses bras répandent de l’amour, rallie les âmes en sanctuaire.
C’est l’amour qui coule dans sa sève, elle rallie toutes les branches. Elle conjugue connaissance avec le fruit de ses racines. Elle harmonise la conscience de branches fermes, puissantes et franches. Elle relie la Terre-Mère en nous transmet sa médecine.
Approchez-vous de l’Arbre-Mère, à bras le corps et sans manière ! Réalisez votre intention et multipliez votre chance ! Éliminez le négatif, concentrez-vous sur la charnière, Le cœur même de l’intention, celui qui crée en alliance !
Si nous nous sentons aussi mal et si nous recherchons le stress, Nous créons là des réactions qui retirent toute attention. Gare aux maladies et aux chocs qui vont arriver en excès ! C’est pourquoi il faut activer ses pensées de bonnes intentions.
Si vous êtes de bonne humeur, contactez bien vos intentions, Car, même en crise, vous allez bien, si vous utilisez l’humour ! Prenez conscience de votre stress, ses sentiments plongent en tension. Puis, recherchez quelle pensée redonne sourire, renvoie l’amour.
Tournesols sentinelles, mon armée de lumière, Tous vaillants dès l’aurore, debout sur la clairière. Fidèlement ils servent la cause templière, Soldats du Roi Soleil, la cheville ouvrière.
Partout sur la planète, des Alpes à la Cordillère Ils forment une chaîne, solide cordelière. Prêts à intervenir, main sur la poudrière, Juchés sur les bruyères, la fleur mise en œillère.
Le départ est donné, toutes se précipitent Dans la fièvre enflammée de la course-poursuite. Toutes n’ont qu’une idée qui dicte leur conduite : C’est de renouveler la flore décrépite.
Voyez-les s’activer ! Elles font les trois-huit Pour tout illuminer quasiment tout de suite ! Car c’est leur destinée, leur offrande gratuite, D’offrir l’amour inné de leur nature instruite.
Fleur au brasier ardent ! Fleur au cœur débordant ! Pour qui briller autant d’un éclat abondant ? Tu t’embrases aujourd’hui pour enchanter ma mère Et tu t’épanouis pour enfanter ma chair !
Prise au buisson ardent, elle conserve le feu Qui brûle sans consumer d’un soleil éternel C’est la fleur des vestales et sert de boutefeu Pour transmettre la flamme à toutes les chandelles.
L’artiste a eu du mal à fixer sur la toile Cette fleur qui enflamme le cadre et le tissu Seul un peintre-pompier de quatre ou cinq étoiles En fixera le feu dont il en est issu !
Cette rose arrosée à très petites doses S’épanouit aujourd’hui d’une métamorphose. Son cœur est détonant, c’est pour lui seul que j’ose Souhaiter l’anniversaire dans un élan grandiose. J’y mets toute mon âme, je me fais virtuose Pour compter ses trésors et bien mille autres choses.
Ce tapis de fleurs blanches posé sur l’eau mouvante Me raconte à l’oreille, d’une langue vivante, Les mémoires oubliées et des plus émouvantes Des amours passionnées, poignantes et captivantes.
C’est là que les sorcières se transforment en grenouilles Car pour faire l’amour, c’est une panacée Jouant sur l’équilibre du soleil qu’elles mouillent Et de l’eau du marais toute encadenassée.
Mais le plus beau spectacle, c’est le soir au coucher Qu’on voit toutes les fées y donner des ballets Dans leurs robes d’étoiles dans la grâce accouchée Engendrées par la lune, elles sont toutes emballées !
Mes plus beaux souvenirs c’est sur ces nénuphars Que j’ai connu l’amour sur les limbes étalés Avec la fée clochette juste vêtue de fards Elle m’a initié aux charmes pétalés.
Éclabousse-moi fort, coquelicot sauvage ! Enveloppe-mon corps de ton rouge pavage ! Ton limbe de satin, sublime coquillage, Excite mon corps sain et l’emmène en voyage !
Ouvre grand tes pétales, laisse-moi m’installer Sur ton tapis volant déployé sur l’azur. Laissez-moi m’envoler, laissez-moi m’en aller, Je suivrai les oiseaux au-dessus des masures.
Le contact de ta peau me rappelle la femme, Membrane délicate juste sur l’ouverture, Quand je lui fais l’amour et que son cœur m’enflamme, Son doux gémissement ressemble à ta texture.
Rouge comme mon sang que j’ai cent fois versé, Rouge comme son sang du cycle menstruel. Tu nous rappelle aux cœurs cent fois bouleversés. Coquelicot sauvage, tu n’es pas si cruel !
Ils sont tous les témoins de notre astre solaire, Toujours ils nous rappellent notre foyer stellaire. Ils le suivent fidèles et tout au long du jour Avec les autres plantes et les belles-de-jour.
Leurs yeux sont grand ouverts à l’unanimité. Ils prononcent ensemble la même volonté. C’est la voix du soleil en équanimité Clamée de mille voix, le regard affronté.
Prenez les tournesols, tournés vers le soleil. Prêtez-leur bien l’oreille vous allez écouter : C’est la voix du soleil qui multiplie l’éveil Et résonne à l’envi en valeur ajoutée.
Pareilles à nos cellules, pareilles à nos âmes, Mon réseau d’entités est fixé sur l’écho. Je sens s’additionner leurs voix comme des lames Capable d’égaler la force d’une loco.
Venez tous embarquer dans mon navire-prose ! Il vogue sur les sept vers là où soufflent les vents Il franchit les sonnets grâce à l’hélice rose Parti d’Eldorado, il vaincra l’océan !
Mon hélice est taillée d’un bloc de météore Dans un embrasement d’aurore boréale Avec l’Amour de Dieu dans un confiteor Qui fait Rose-des-vents, délices floréales !
Je suis seul Maître à bord, le Capitaine et mots Je vous emmènerai aux pays légendaires Derrière l’horizon dans la baie des gémeaux Où l’on s’aime d’amour le soir au belvédère.
Lorsque s’ouvre la fleur au chemin de l’extase ! Lorsque mille parfums au goût musqué s’exhalent ! Quand les préliminaires s’effacent à l’épitase ! Quand le pistil culmine d’un plaisir abyssal !
C’est une belle plante et de bonne famille. Elle a de belles jambes surtout quand elle se penche. Quand sa robe est troussée ou qu’elle se déshabille Et qu’elle ôte sa petite culotte pervenche.
Connaissez-vous son nom ? C’est Alice Martagon ! Elle vit à Marseille, elle est méridionale ! Elle sert les midis ses délices estragon Que je vais déguster dans son sein vaginal.
Le roseau est parti et l’arbre est un peu triste… Il ne voit plus son maître, il ne voit plus son Christ. Mais il sait affronter tous les vents redoutables Et courber, quand il faut, son ombrage admirable.
Il a longtemps laissé graver sur son écorce Des messages d’amour de feu comme une amorce. Mais il a éprouvé tellement de divorces, Qu’à présent il préfère ne plus bomber le torse.
Sous ces austères branches que cache sa ramure, Il a participé à de nobles aventures, Des serments, des duels et des investitures ; Il pourrait même révéler votre futur…
Qu’adviendra-t-il de lui, quand viendra l’égoïne ? Servira-t-il de lit à une belle héroïne ? Ou bien moucharabieh de la fière bédouine ? Ou encore l’armoire d’une jolie malouine ?
Dans un buisson d’épines, d’une flamme de feu, L’ange m’est apparu dans la vision de Dieu. Il m’a adoubé Maître pour servir de mon mieux Afin de les guider à mon tour vers les cieux.
La famille des maîtres n’est pas une chose aisée ! Ça demande de faire tout un parcours sacré. Puis revenir en arrière le regard apaisé, Aider chaque personne et tout lui consacrer.
J’ai suivi le chemin jusqu’à l’embrasement De mon cœur et mon âme à l’illumination. Maintenant ma fonction est consciencieusement D’éclairer de mes vers et mes divinations.
Mon petit ministère est bien trop réservé. Il me faudrait, sans doute de mon mieux, l’empoigner ! Alors toi qui m’écoutes, si tu veux préserver Mes actes et mes prières, viens donc m’accompagner.
Pour t’écrire ces lignes j’ai cueilli mille fleurs Et dans mon encrier j’ai versé leurs couleurs Ma plume est indocile et s’agite d’ardeur Insolite et soumise pour t’exprimer mon cœur.
Étendard écarlate aux couleurs de mon sang, Je le verse pour toi et je n’hésite pas À mouiller la chemise comme un concupiscent Qui ose escalader tes farouches appâts.
J’en ai fait macérer dans l’eau de mon oubli, Je les ai distillées durant toute une nuit. J’en ai bu la liqueur dans mon corps anobli De leur sang de dragon au soleil de minuit.