
Trois mois d’hiver à hiberner et davantage avec l’automne,
C’est trop d’efforts au renouveau pour les tirer de léthargie.
Les belles-au-bois-dormant bernées par leur longue nuit monotone
Demandent une remise à niveau avec beaucoup plus d’énergie.
Après la première hirondelle qui leur annonce le printemps,
Celui-ci les découvre nues, à peine sorties du sommeil.
Une saute de vent infidèle ouvre leur porte à tous les vents ;
Il est temps pour nos ingénues d’aller saluer le soleil.
Debout les fées des bois, des champs, des bourgeons et rameaux en fleurs ;
On réclame votre savoir-faire et vos talents de parfumeurs !
Accordez vos leçons de chant aux premiers rossignols siffleurs
Et répandez dans l’atmosphère le virus de la bonne humeur !
Tableau de Fernand Le Quesne.