Catégorie : Reflets Vers érotiques

Du charme, de l’érotisme mais pas de la pornographie.
Ici, le verbe s’abandonne aux caresses, la métaphore se cambre, et l’extase devient poème.
L’érotisme n’est jamais cru, mais toujours cru·ellement délicieux — entre soupir et sourire, entre chair et lumière.
Ces vers s’ouvrent comme des corps consentants : pour frissonner, rêver, rire… et peut-être jouir de quelques images inoubliables.
Bienvenue dans l’intimité des Reflets où l’amour s’écrit en gémissements d’encre.

  • Essayages

    Madame est d’avant-garde et fait ses essayages.
    Comment trouver l’idée pour la fête ce soir ?
    Elle veut qu’on la regarde avecsans maquillage.
    Alors c’est décidé, il faut un accessoire !

    Son vieux jean tout usé, jeté sur les épaules
    Ou même sur la tête comme un joli foulard…
    Non, ça c’est refusé ! Ce sera une étole
    Qu’elle mettra pour la fête au club des cagoulards.

    Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.

  • Sable chaud

    Elle était belle, elle était chaude mais elle n’était pas légionnaire.
    En revanche à voir ses obus, elle aurait pu faire artilleur ;
    À voir ses mamelles rougeaudes, elle aurait pu être missionnaire ;
    Et à voir ses fesses imbues, j’ n’aurais pas été pinailleur.

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  • Avant après

    Une femme, tout simplement, le chef-d’œuvre est déjà signé
    Et je ne vois pas bien comment faire mieux que le créateur.
    Sa propre mère est amplement et spontanément désignée
    Et son père a dû, un moment, mettre du sien procréateur.

    Mais l’érotisme qui se dégage offre une nouvelle dimension,
    D’autres couleurs, d’autres horizons, que l’amour seul peut apporter.
    Point n’est besoin d’autre bagage que le charme met sous tension
    Pour sortir le cœur de prison, l’entrouvrir et le transporter.

    Audrey Yakovkev vue par Yossi Kotler.

  • Nec plus ultra

    Nec plus ultra

    Nec plus ultra dans les restos cet été aux camps de nudistes.
    Portez juste un rien qui habille, de l’or, des diamants et du fard.
    Vous rendrez illico presto jaloux les exhibitionnistes
    Dont seuls les bijoux de famille leur accaparent le regard.

    Tableau de Marius Markowsky.

  • De la plus exquise saveur

    De la plus exquise saveur

    Les bons cocktails donnent au sexe l’alcool tiré des bonnes caves
    Comme le sexe apporte au cœur sa plus délicieuse faveur.
    Imaginez son suc convexe plongé dans un verre concave
    Qui en distille la liqueur de la plus exquise saveur.

    Tableau de Danny Byl.

  • La femme publique – 2

    La femme publique - 2

    Il y a la femme qu’on oublie, il y a la femme qu’on oublie ;
    Il y a la femme publique et la pute de la république.
    Aucun besoin de se défendre, la femme vend, la femme fait vendre
    Et on dira qu’il faut tuer le métier de prostituée !

    Collage de Derek Gores.

  • La femme plume

    La femme plume

    J’aime tremper la femme nue comme plume dans l’encrier
    Et lui écrire des mots d’amour par la caresse de son corps
    Sur le papier vélin grenu en grandes lettres pour crier
    Tout ce que j’aime au jour le jour : elle-même, et son âme et son corps.

    Tableau de Nicola Villa.

  • Petit nœud papillon – 2

    Petit nœud papillon - 2

    Il suffit d’un tout petit rien pour habiller les jolies filles
    De cette touche d’exotisme qui couvre à peine le mamelon :
    Un papillon épicurien qui sur x se recroqueville,
    Un papillon pour l’érotisme qui disparaît quand nous parlons.

    Tableau d’Anne Siems.

  • L’importance du pan

    L’importance du pan

    L’importance du pan – important, ça dépend –
    Vient de ce qui est caché pour ne point vous fâcher
    Et de ce qui est montré pour vous déconcentrer.
    Ce qu’on veut, c’est connu, c’est la voir toute nue.

    Ou alors juste un sein, ce n’est pas trop malsain
    Juste un fil de nylon devant le mamelon.
    Faites aussi que l’on puisse apercevoir es cuisses
    Quant au temple sacré, il restera secret.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Premiers frissons

    La première femme nue nous marque à jamais sur notre rétine.
    Le premier effet saisissant des seins grave notre destin.
    Il n’y a pas la moindre remarque à faire sur la kératine
    Qui donne un choc appétissant à l’apparition du festin.

    Car c’est à vous couper le souffle la présentation du projet
    Comme si la vierge Marie paraissait dans sa nudité !
    La première fois époustoufle, la deuxième n’est pas dérogée
    Et je serais bien trop marri d’en rater l’opportunité.

    Tableaux de Suzanne Meunier-Point sur https:jefkelief.blogspot.com201608suzanne-meunier.html .

  • Sourire

    Sourire

    La femme nue me fait sourire au fond du cerveau reptilien ;
    Des millénaires d’évolution pour arriver à ce constat.
    Qu’on puisse en pleurer ou en rire, il n’empêche qu’il est cornélien
    Que la femme soit révolution et fasse son propre apostolat.

    Tableau de Suzanne Meunier-Point sur https:jefkelief.blogspot.com201608suzanne-meunier.html .

  • La chamane

    La chamane

    La première fois que je la vis, elle m’avoua être chamane
    Qui possédait des grands pouvoirs, notamment un grand cœur de braise.
    J’ me souviendrai toute ma vie de cette femme nymphomane
    Qui a su comment m’émouvoir en paraboles et catachrèses.

    Photo de Stefan Gesell.

  • L’avocat naturel

    L’avocat naturel

    Derrière de hautes futaies, elle pratiquait le naturisme
    Juste vêtue de jeunes fleurs posées sur sa peau délicate.
    De la façon qu’elle réfutait la société par le nudisme,
    J’ai su qu’elle cachait ses peurs sous une robe d’avocate.

    Photo de Stefan Gesell.

  • La voûte

    Dessous la voûte, elles nous envoûtent,
    Du bout des seins, c’est trop malsain !
    Sous les arcades, c’est l’embuscade,
    Tous ces nichons sont folichons !

    Sous la Lanterne, je me prosterne ;
    Sous la bougie, là je rougis ;
    Ces mamelons comme des melons
    Sont trop tentants, tétons pourtant !

    Tableau de Paul Delvaux.

  • La créatrice

    La créatrice

    Peindre le monde à son image lui a demandé tout son cœur
    Et toute son âme et son corps, et tout l’esprit qu’elle a soufflé.
    Je sais comment lui rendre hommage sans se montrer alambiqueur
    En l’aimant encore et encore d’un amour jamais essoufflé.

    Photo de Leonor Fini.

  • Le concerto au poil

    Le concerto au poil

    Le compositeur non-voyant tâta les courbes de son corps
    Et écrivit la partition sur la peau de la demoiselle.
    Le concerto, en envoyant la fille nue faire l’accord,
    Provoqua la disparition du maestro et sa pucelle.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • En attendant l’inconnu

    En attendant l’inconnu

    Juste drapée d’étoffe blanche autour des reins comme une cape
    Elle attendait sur le rivage une rencontre, un inconnu.
    Il était très tôt ce dimanche sur la jetée, au bout du cap
    La brise fraîche sur le visage faisait frissonner son corps nu.

    Tableau d’Omar Ortiz.

  • Le tango de l’archange

    Le tango de l'archange

    Dès lors qu’elle danse avec son ange, elle attrape le diable au corps
    Et ne supporte aucun vêtement, juste ses bas et ses chaussures.
    Lorsque vous apercevrez l’étrange duo qui, d’un parfait accord,
    Danse un tango indécemment, ne leur faites aucune censure.

    Tableau de Kees Van Dongen.

  • Le baiser de l’ange

    Le baiser de l’ange

    Aussitôt que la femme est nue, elle se retransforme en ange
    Comme si des ailes invisibles se dégageaient de son bassin.
    Son gardien lui a convenu d’être présent dans le mélange
    De son auréole sensible et l’aréole de ses seins.

    Tableau d’Omar Ortiz.

  • La famille Jolinichon

    De la famille Jolinichon, j’avais croisé ces deux gamines,
    Inséparables comme à la ville et comme au lit ; ce fut grandiose !
    Nous faisions sauter les bouchons de champagne aux amphétamines
    D’une façon presque servile, une véritable symbiose.

    Elles m’invitèrent à la campagne dans leur vieille maison de famille
    Où je fus reçu par leur mère qui portait aussi bien son nom.
    Elle fut vite ma compagne et ses enfants, mes belles-filles,
    Joignirent leurs glandes mammaires à ma collection de canons.

    Tableaux de Kees van Dongen.

  • Bleue de nuit

    Bleue de nuit

    Lorsque la lune est bleue de nuit et que nous avons fait l’amour,
    Elle prend sa douche lunaire pour aider la fécondation.
    Toujours est-il que ça ne nuit ni au plaisir ni au glamour
    Car c’est assez spectaculaire de voir Vénus en pleine action.

    Illustration de Lou Shabner.

  • Madame la juge

    Madame la juge

    D’une seule main, je la déleste de son précieux déshabillé,
    De l’autre main pressurisant son intime région pelvienne.
    Mais si elle accompli ce geste comme pour vouloir se rhabiller,
    C’est qu’elle juge insuffisant l’excitation clitoridienne.

    Tableau de Carrie Vielle.

  • Tapisserie

    Tapisserie

    Comme elle faisait tapisserie quand nous ne faisions pas l’amour,
    Je l’ai photographiée nue pour en couvrir ma garçonnière.
    Ce n’était que taquinerie pour mettre une touche d’humour
    Et capturer sans retenue son exhibition prisonnière.

    Tableau de Carrie Vielle.

  • Nocturne

    Nocturne

    Lorsqu’elle dort sans rien porter pour un nocturne romantique,
    Je lui écris les plus beaux rêves à la plume de l’oreiller.
    Quelques notes sur la portée pour la bercer d’une authentique
    Aubade ni longue ni brève mais adaptée à la veillée.

    Tableau de Carrie Vielle.

  • Berceuse

    Berceuse

    J’ai composé cette berceuse afin qu’elle se déshabille ;
    « Adagio » à l’introduction, « a capricio » selon l’humour,
    « Presto » si un peu paresseuse, « a capella » quand elle babille,
    « Presto » pour la reproduction et « a due » quand on fait l’amour.

    Tableau de Carrie Vielle.

  • L’Amante impudique

    L’Amante impudique

    Il lui demanda par caprice de ne plus porter de culotte.
    Comme elle était dominatrice, elle répondît « D’accord, je l’ôte,
    De même, ce qui me recouvre de mes genoux jusqu’au nombril
    Et tant pis si l’ monde découvre que je mets mes fesses en péril ! »

    Photo de Ján Hronský sur http:www.janhronsky.netnude .

  • Olé ! Sombrero !

    Olé ! Sombrero !

    Remplacez-nous burqas et masques par de pudiques sombreros
    Qui voilent aux filles leurs visages mais dévoilent le reste du corps.
    Fesses et mamelons fantasques et entrejambes sidéraux
    S’exposeront à l’étalage, incognitos dans le décor.

    Photo de Pelagea.

  • Cloches du soir – 2

    Cloches du soir - 2

    Si votre femme est attirée vers le plafond après l’amour,
    C’est que son cœur a chaviré et réclame un peu de secours.
    Et si elle semble sonner les cloches pour appeler l’esprit divin,
    C’est que votre coup de galoche donna l’orgasme qui lui convînt.

    Tableau de Carlos Schwabe.

  • Les seins de Salomé

    Les seins de Salomé

    Les yeux fermés, les seins ouverts, qui donc me regardent le mieux ?
    Ces globes tendres aux mamelons semblent me poser la question.
    Cette poitrine à découvert me parle bien plus que ses yeux.
    Je vais baisser mon pantalon pour leur en faire la suggestion.

    Tableau « Salomé » d’Andrzej Malinowski.

  • Drôle d’oiseau

    Au bal masqué un drôle d’oiseau plutôt à poil qu’à beau plumage
    Se présenta recroquevillé comme pour pondre un œuf surprise.
    Il intrigua les damoiseaux et causa l’auto-allumage
    De tous leurs sens émoustillés lorsqu’ils tombèrent sous son emprise.

    Lorsqu’elle se redressa d’un bond tous virent la beauté de l’oiselle
    Toujours masquée, incognito, mais tous ses charmes exposés.
    Elle réveilla les moribonds, fit enrager les demoiselles
    Quant aux organes génitaux, plusieurs faillirent exploser.

    Tableaux de Costa Dvorezky.

  • Sainte Andromède

    Sainte Andromède

    Plutôt que « Dieu créa la femme pour que l’homme ait sa descendance »
    Disons que Dieu façonna Ève pour représenter son image.
    Ainsi le sacrilège infâme d’avoir goûté la connaissance
    Ne l’abaisse pas mais la relève au rang du plus brillant hommage.

    Tableau de Costa Dvorezky.

  • La chute d’Andromède

    La chute d’Andromède

    Après le plaisir de la mer, après le désir du soleil,
    Elle se sent mourir de bonheur comme une chute dans l’épectase.
    Dans le sein même de sa mère, aurait-elle connu cet éveil,
    Celui-là qui met à l’honneur la joie de vivre dans l’extase ?

    Tableau de Costa Dvorezky.

  • La cerise d’Andromède

    La cerise d’Andromède

    Lorsqu’elle émerge de l’élément, de ce liquide nourricier,
    Andromède ajoute une touche d’un bain de soleil à dessein
    Pour sentir sur ses téguments le baume chaud et pâtissier
    Comme un goût sucré dans la bouche qui se déverse sur ses seins.

    Tableau de Marco Ortolan.

  • Confondue dans la lecture

    Confondue dans la lecture

    La souris de bibliothèque est devenue caméléon
    Depuis que les chats pitres cherchent à attraper son cul-de-lampe.
    De même dans les vidéothèques, sous la lumière des néons,
    Des chats cinéphiles se perchent pour être sous les feux de sa rampe.

    Pour rappel, un « Cul-de-lampe » en typographie est un ornement placé en bas d’une page.

    Bodypaint d’Adam DuShole ; Photo de Bill Wadman.

  • Tailleur pour femmes nues

    Tailleur pour femmes nues

    Tailleur – patience et minutie – ce métier se montre capable
    D’endimancher les femmes nues, de surcroît les plus exigeantes.
    D’ailleurs, tellement réussi que le tissu, presque impalpable,
    Montrera les parties charnues mais de manière intelligente.

    Tableau de Will Wilson.

  • La voix de sa maîtresse

    La voix de sa maîtresse

    J’ai enregistré ma maîtresse sur un disque en microsillon
    Pendant que nous faisions l’amour au moment de l’aboutissement.
    Désormais quand j’ai la tristesse je colle l’oreille au pavillon
    De mon tourne-disque glamour pour entendre ses rugissements.

    Tableau de X.

  • L’amour avec contacts

    L’amour avec contacts

    Finalement nous continueront l’amour avec ses bons offices
    Avec la téléportation dans de nouvelles positions.
    Alors les sexes s’insinueront à travers tous les orifices
    Par la multi-pénétration dans la quatrième dimension.

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  • Toi et moi, seuls au monde

    Toi et moi, seuls au monde

    Adam et Ève, voici mille ans, ont réfléchit à leurs désirs
    Et décidé d’ recommencer un nouveau monde où s’accoupler.
    Cette fois-ci, en assimilant le sexe juste pour le plaisir
    Sans devoir réensemencer une humanité surpeuplée.

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  • La vérité à l’aise

    La vérité à l’aise

    La situation conjoncturelle demande toute la vérité
    Qui sort du puits toujours à l’aise sans montrer de timidité.
    J’aime cette façon naturelle de faire en toute sincérité
    Et je lui propose une chaise, sans mentir, contre l’humidité.

    Vu sur www.youpic.com .

  • Rayons XY

    Bien que vêtue de pied en cap, moi, à travers ses vêtements,
    Je vois les pensées qui l’habillent selon la mode de son cœur.
    À son regard qui me décape, elle a tendance évidemment
    À croire que je la déshabille et m’envoie toute sa rancœur.

    Comme elle sait que je perçois ce qui émane de son cœur,
    Elle s’abrite pudiquement d’une carapace avisée.
    Hélas, son mamelon sursoit à m’informer à contrecœur
    Qu’elle aimerait avidement que je rehausse ma visée.

    Tableau de Silvio Porzionato.

  • Le jour des sorcières

    Le jour des sorcières

    Après avoir bien forniqué pour la fête de Lucifer,
    Les sorcières saluent le soleil en offrant leurs formes girondes.
    Puis, elles vont pique-niquer toujours à poil, faut pas s’en faire,
    Et rentrent sans donner l’éveil jusqu’à la prochaine lune ronde.

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  • La nuit des sorcières

    La nuit des sorcières

    Dans la nuit d’une pleine lune quand les villageois sont couchés
    Les femmes sortent à l’improviste pour satisfaire leurs désirs.
    Impudentes et sans honte aucune, elles dansent nues sans se toucher
    Jusqu’à ce qu’un diable opportuniste les fasse hurler de plaisir.

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  • Chapeau pointu

    Chapeau pointu

    Pour tenter les jolis garçons, il suffit d’un chapeau pointu
    Qui leur suggère une érection proportionnelle et sans détour.
    Puis on mesure au caleçon l’angle arqué du sillon pentu
    Qui se redresse en direction de l’aventure sans retour.

    Sur https:www.paololazzarotti.photoprimordial-beauty .

  • Et décrocher la Lune

    Et décrocher la Lune

    Toute nue, sous un léger voile, la femme montre son ambition
    Et saurait décrocher la Lune, rien ne lui paraît impossible.
    Déjà, elle s’accroche aux étoiles mais le but de l’exhibition
    Semble une astuce opportune pour braver le mâle impassible.

    Tableau d’Edward Eggleston.

  • Beautés cachées et dévoilées – 2

    Le jeu doit plaire à l’ingénue car elle en joue et en rejoue
    À se promener sous le voile cachant l’intime nudité
    Avec l’ombre qui atténue et la lumière qui déjoue
    La transparence de la toile à travers sa solidité.

    Mais elle s’offre à la demande au soleil et au clair de lune
    Selon l’envie de la caresse ou le degré de pénétration
    Car elle compose et elle commande – c’est ce qui lui fait sa fortune –
    Par son corps nu d’enchanteresse à l’homme son inspiration.

    Tableaux de Sergio Lopez.

  • L’aurore florale

    Nimbée d’une aura de lumière des premiers rayons de l’aurore
    Sur un rêve de virginité qui se réveille au nouveau jour.
    Couleurs à travers sa crinière comme une gerbe de blé d’or,
    Honorent sa féminité comme une couronne d’amour.

    Tableau de Taras Loboda.

  • L’enchanteresse

    L’enchanteresse

    Quand ses petits seins enchanteurs me regardent droit dans les yeux,
    Je sens monter tous les fantasmes avec l’envie et l’allégresse
    D’être choisi comme détenteur de ces moments les plus précieux
    Où je travaille mes orgasmes sous le charme de l’enchanteresse.

    Tableau de Louis Ricardo Falero.

  • En quête d’amour

    En quête d’amour

    L’amour m’attend à la fenêtre et j’ai enfilé ma tenue
    De l’héroïne, selon Vénus, qui aime plus fort que la mort.
    Cela dit, avant de renaître, j’aimerais être soutenue
    Par l’introduction d’un phallus et qui m’embrasse et qui me mord.

    Tableau d’Edward Hopper mis en photo par Richard Tuschman.

  • Le chat m’a trouvé

    Le chat m’a trouvé

    Elle s’étend sur le dossier de mon fauteuil pour un ronron ;
    Je sens les poils doux du minou se frotter contre mon épaule.
    Je lui caresse le fessier, elle descend sur mon giron
    Pour se blottir sur mes genoux et la queue devient une gaule.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Fleurs du matin

    Fleurs du matin

    Un beau matin, la reine blanche porta des fleurs à sa rivale,
    Juste une jupe sous ses seins nus avec déculotté pubien.
    La reine noire, elle, en revanche, portait une robe estivale
    Et ce qu’il en est advenu, seuls les deux rois le savent bien.

    Tableau de William Russell.