L’homme découvrit la science beaucoup plus puissante que Dieu Mais il n’ouvrit pas le couvercle car il n’était pas encore prêt. Il luttait contre sa conscience et le potentiel insidieux Qui pouvait s’échapper du cercle des démesures de l’à-peu-près.
Mais fasciné par le pouvoir qu’offre une science affranchie, Il osa l’ouvrir pour comprendre afin d’en absorber la force. C’était somme toute un devoir puisque le pas était franchi Par tous ceux désireux d’apprendre la toute-puissance retorse.
« Boum » a fait la première bombe pour exterminer l’être humain ! « Couic » ont fait les millions de morts ennemies du camp opposé ! « Bang » a expédié dans la tombe ceux qui se sont trompés de chemin ! « Chut » murmurent tous les remords tus par le silence imposé.
À l’automne de tous les dangers, viendra un temps d’adaptation Pour les humains contaminés par le virus des grands voyages. Les femmes commenceront à ranger leurs souvenirs d’exaltation Avant de se reconfiner pour un cycle de nettoyage.
En fin d’automne, les couleurs s’accoutumeront de saison Avec des rappels de natures piquantes et traumatisantes. Alors les premières douleurs grinceront des murs des maisons Que les femmes aux belles peintures peindront de teintes apaisantes.
Début d’hiver, premiers frimas mais on s’en fout, on couche nues Devant un feu de cheminée avec un homme, s’il vous plaît. On tremble un peu sous le climat mais déjà le froid s’atténue Et les femmes ne sont dominées que d’un chaleur accouplée.
Fin de l’hiver, boule de neige, on s’endort et l’on s’ensommeille. Malgré les journées raccourcies, les jours jouent les prolongations. Mais on s’amuse du manège des femmes-fleurs qui s’émerveillent Dans la nature radoucie de nouvelles fécondations.
Je ne reviendrai plus jamais dans le pays du temps passé ; Plus rien ne sera comme avant au nom du droit le plus primordial. Je dois m’adapter désormais à cette société compassée Qui se soumet dorénavant à ce Nouvel Ordre Mondial.
Aujourd’hui les portes ne s’ouvrent qu’avec une clef sanitaire ; L’argent liquide est remplacé par une valeur numérique Qu’un agent zélé ne découvre que si je reste solidaire Envers des lois carapacées à me rendre plus hystérique.
Superbe affiche de Guillaume Morellec inspiré par 1984 de George Orwell.
Pourquoi traite-t-on la COVID comme une catastrophe planétaire prioritaire ? Parce que l’ON veut stresser la population et la conditionner à des menaces virtuelles (pénurie, virus, perte d’argent).
Pourquoi a-t-on sonné l’alarme en 2020 alors que la mortalité restait bien inférieure à celle des années précédentes ? Parce que l’ON en avait décidé le plan depuis des années afin de sortir le virus à cette date précise.
Pourquoi les premiers traitements qui donnaient des résultats ont-ils été rapidement interdits par l’état ? Parce que l’ON voulait obliger l’humanité à accepter et se soumettre à un pseudo-vaccin et à en être dépendant à vie.
Pourquoi nous imposer alors un masque qui gêne, entrave et nuit à une saine respiration ? Parce que l’ON veut provoquer une apathie par asphyxie avec oxygène raréfié et forcer l’obéissance.
Pourquoi il y en a-t-il eu autant de vaccins et aussi rapidement dans plusieurs pays ? Parce que l’ON veut frapper rapidement et simultanément en plusieurs endroits stratégiques de la planète.
Pourquoi les états du monde entier imposent-ils la vaccination ? Parce que l’ON avait mis au point ces pseudos-vaccins bien auparavant afin d’empoisonner la population.
Pourquoi continue-t-on à imposer le port du masque malgré la vaccination ? Parce que l’ON sait qu’il augmente la contagion par les vaccinés et permet donc la vaccination à plus grande échelle.
Pourquoi le nombre d’infectés continue-t-il à progresser malgré les doses de plus en plus élevées ? Parce que l’ON veut diminuer l’immunité naturelle et augmenter la dépendance totale à un pseudo-vaccin qui est en réalité un véritable « poison résiduel ».
Pourquoi viser la culture mais permettre l’entassement dans les bus, le métro et les stades ? Parce que l’ON veut abêtir la population, la rendre obéissante et l’empêcher de s’informer par elle-même.
Pourquoi tous les pays adoptent-ils la même politique à l’unanimité face à la COVID ? Parce que l’ON veut réduire la population et la remplacer par un afflux de réfugiés de tous les pays en guerre.
Pourquoi n’y a-t-il aucune amélioration de la situation ? Parce que l’ON veut continuer le processus jusqu’au bout car il est irréversible.
Pourquoi aucune information de la part de médias d’opposition n’est autorisée ? Parce que l’ON veut imposer la dictature et éradiquer toute forme de résistance.
La politique de l’autruche est l’instinct le plus répandu ; Chacun en use à sa façon pour ne plus voir la vérité. Tant qu’on en convaincra les cruches, le bon sens dûment prétendu Qui est de noyer le poisson résonnera d’austérité.
Quand on me fait la sourde oreille ou qu’on me traite de complotiste, Je vois des têtes s’enfoncer dans le mur des lamentations. Qu’un jour une occasion pareille survienne dans leurs cercles égoïstes, Je les verrai se renfoncer dans leurs contre-argumentations.
(Photo de Brooke DiDonato sur https:www.ignant.com20161110brooke-didonatos-surreal-pictures « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. » René Descartes.)
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Règles rigides, irréfutables, limites strictes, irrécusables M’enferment dans la société de l’ordre des hommes nouveaux. Oppression lente, inéluctable, influence sourde, médiatisable Me conditionnent à satiété en me trépanant le cerveau.
Mais je m’évade à volonté en dessinant des petits poissons Capables de franchir les murs et d’ignorer toutes frontières. Ensemble, ils s’en vont fomenter, tout en répandant leur moisson, La fantaisie qui se murmure entre rêveurs à part entière.
Pour voyager élégamment, j’imagine mes perroquets ; L’un qui me crie mon anxiété, l’autre qui me tire en avant. Antagonistes également tant que je me tiens sur le quai Pour vaincre la contrariété et naviguer contre le vent.
Sur le départ, mes inquiétudes se posent sur l’épaule gauche, Mais j’ai toujours un messager sur la main droite, maladroite. Mes craintes tombent en désuétude malgré, de leurs cris, les ébauches ; Puis, le malaise passager disparaît dans la voie étroite.
Divine paréidolie que la nature sait répandre Dans tous ses fruits en abondance où paraît un arbre de vie ! Célestes bouquets d’ancolies, suprêmes gerbes de scolopendre, Vous nous offrez en redondance sa divinité à l’envi !
Chair de tomate, tes stigmates miroitent mon cœur et mon âme ; Cerneaux de noix, cerveau de moi, comme un esprit complémentaire. Toute la flore s’acclimate à évoquer l’homme et la femme Comme un lien puissant et siamois qui nous relie tous à la Terre.
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Autrefois, comme un petit singe, les femmes n’avaient rien à dire, Rien à voir, rien à écouter, juste être cucul-la-praline. Condamnées à laver leur linge et, pour le reste, leur interdire D’étudier et de goûter aux activités masculines.
Heureusement, les suffragettes ont bousculé ces habitudes Et gagné l’émancipation de la mère de l’humanité. Les trois petits singes exégètes ont modifié leurs attitudes Bien que leurs participations fasse ombre à leur féminité.
J’ai sélectionné la beauté sur le mamelon du sein droit Et la fonction aléatoire sur le second en dichotomie. Aussitôt une charibotée de fleurs a jailli aux endroits Les plus charmants du répertoire de sa superbe anatomie.
Comme une musique enivrante diffusée par des haut-parleurs, Les seins ont balancé les basses et les mamelons, les aiguës ; Des roses trémières attirantes, ont entraîné avec ardeur Vers ses deux hanches en contrebasse ma flûte jouant les suraiguës.
Hélas, depuis que je suis né, j’avoue ne pas avoir appris À m’adapter à la rigueur que l’humanité s’est fixée. Si j’écoute mes désirs innés, je passe pour un pauvre incompris Et si je laisse parler mon cœur, l’ordre a tôt fait de m’éclipser.
Alors par des sous-entendus, je sème mes pas de ma prose Mais je suis souvent censuré car on n’y voit que perversion. En dépit de ces malentendus, je ne cesse de voir la vie en rose Car cette oppression endurée m’attise un feu de subversion.
À l’instar du Cheval de Troie, fabriqué pour vaincre par ruse, Le Cheval de Quatre fut construit pour faire aimer le Périgord. Ma chambre est un peu à l’étroit, circonscrite dans l’hypoténuse Du triangle rectangle instruit du théorème de Pythagore.
Car mon cheval, non point carré, mais arrondi à tous ses angles Dont la queue trace la tangente où vont se nicher les oiseaux. Derrière deux yeux bigarrés se perche un grenier qui s’étrangle Lorsque vient souffler la tourmente dans le piège-à-vent des naseaux.
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Fille d’Hercule et Déjanire, Macaria hérita leurs forces ; Elle savait tuer à mains nues des serpents bien plus costauds qu’elle. Elle en garda le souvenir par cette image qui la renforce Dans un combat sans retenue qui lui laissa quelques séquelles.
Par ses étreintes remarquables et ses muscles tétanisés, Elle étouffa tous ses amants pareille au boa constrictor. Seul le dernier, fait remarquable, s’en tira hospitalisé Avec trauma des ligaments, fractures ouvertes et os retors.
Au large de l’Île de Pâques, on voit souvent plonger les Parques Auprès des géants engloutis quand leurs fils n’ont pas abouti – Ou bien quand elles perdent le fil – ou se sont trompées de profils – Pour mander aux fils des étoiles comment raccommoder leurs toiles.
Nona, qui est née la première, demande toute la lumière ; Decuma, aussitôt accourt afin de lui prêter secours ; Morta, arrivée la dernière porte les indulgences plénières, Petits péchés entourloupés des existences qu’elles ont coupées.
Toute l’apparence du monde que j’entrevois dans les médias Se cache sous le maquillage qui masque sa réalité. La vérité la plus immonde ne peut percer dans l’immédiat Tant qu’on croira aux magouillages et aux fausses actualités.
La mariée ne serait pas si belle sans plusieurs couches de peinture Qui dissimulent l’immortelle vieille putain de Babylone. Toutefois, seuls des yeux rebelles à la fraude et à l’imposture Verront la menace mortelle des oppressions qui s’échelonnent.
Tableau de Lizbeth sur https:lizbethr.arttaggedillustrations .
Pour un cocktail d’océan noir, agitez mais sans secouer Des crêtes de vagues furieuses fouettées sous l’œil de l’ouragan. Par la tornade en entonnoir, laisser le jus s’amadouer Sous une aurore luxurieuse zestée d’un soleil zigzaguant.
Je tiens ce cocktail de Neptune, barman du cabaret d’Éole, Qui créa ce providentiel nectar des dieux des matelots ; Boisson des marins de fortune hypnotisés par l’auréole Que le soleil crée dans le ciel sur l’horizon de Saint-Malo.
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Je suis limité dans ce monde que l’entropie veut engloutir Alors que j’ai été forgé au-delà du mur de lumière. Lorsque mes rêves vagabondent je sens mon esprit aboutir Vers l’accès où vient s’engorger l’âme de ma source première.
Je m’extrais de ma dimension au milieu des familles d’âmes Qui sont mes réincarnations parvenues au seuil de l’hiver. Alors nous suivons l’ascension vers le lieu où nous décidâmes De subir la détonation qui créa jadis l’univers.
(Illustration de Moebius. Pour rappel, l’entropie représente la dégradation de l’énergie.)
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Ce patchwork humain des organes qui tissent l’étoffe d’une femme, Mériterait que j’en dessine à même la peau son hommage. J’en appelle à la fée Morgane pour qu’elle me fournisse la flamme Du souvenir qui m’hallucine par son ramage et son plumage.
En écoutant parler son cœur, un soleil paraît sur son sein ; En goûtant sa bouche sucrée, une lune sur son périnée ; En observant ses yeux moqueurs, ses iris forment un essaim Qui colore tout son corps nacré comme une bande dessinée.
D’un big-bang qui soudain implose dans mon univers intérieur, L’idée infinitésimale se cristallise en une flamme Comme une obsession qui explose et se répand à l’extérieur Depuis ma structure animale jusqu’à l’humanité de l’âme.
Cette idée ne m’appartient pas et je n’appartiens pas à elle ; Elle représente une rencontre avec l’au-delà de moi-même. Je passe de vie à trépas et je renais, flamme éternelle Qui s’en va brûler à l’encontre de mes angoisses et mes dilemmes.
Au bord de la Mer des Embruns, aux environs du Cirque Hipparque, J’avais coutume de m’en aller me promener en solitaire. Parmi les dinosaures bruns, je faisais louvoyer ma barque Et j’accostais sans bruit l’allée qui monte jusqu’au belvédère.
Quelques amis me rejoignaient pour échanger dans le silence Les derniers échos de l’espace venus de Mars ou de Neptune Durant la nuit qui témoignait sereinement de l’excellence Par la douceur du temps qui passe en villégiature sur la lune.
J’aime ces voyages en lanterne portés par des vents de lumière Qui me véhiculent aux confins de tout ce qui est observable Et quand le soleil met en berne ses derniers feux sur les chaumières Dont les faisceaux s’épuisent enfin sous les ténèbres insondables.
Te souviens-tu, ma bien aimée, de la douce lune de miel Où la lanterne nous berçait d’une clarté intermittente Afin de laisser parsemer toutes les étoiles du ciel Tandis que le soleil perçait dans une aurore persistante ?
J’ai oublié ces dieux dans leurs temples perdus Qui offraient la richesse et la vie éternelle. J’ai prononcé l’adieu aux amours éperdues Pour ces vieilles sagesses, ces vieilles ritournelles.
J’ai renié les prêtres et les marchands du temple Qui prétendaient punir ceux qui ne croyaient pas. Je cite à comparaître ces dieux qui me contemplent Pour tous les réunir à mon dernier repas.
Les enfants cruels évoluent avec le temps et la technique ; Lorsqu’ils sont lassés d’arracher les ailes et les pattes des mouches. Ils jettent ainsi leur dévolu sur les armes automatiques, Et vont même s’amouracher des meilleures pour la fine bouche.
Passé le goût des bombinettes qu’étaient pas assez nucléaires, Ils ont poussé l’arme chimique au-delà de toutes frontières. Celle qui en fait une binette, c’est notre cause humanitaire Qui a produit ces boulimiques de la barbarie tout entière.
Ainsi, plus l’héroïne accourt, et plus elle vagabondera, Moins de mousse elle amassera, tout comme une pierre qui roule. Et plus elle volera au secours de victimes face aux scélérats, Et moins son cœur s’attachera à couver comme une mère-poule.
Pour stopper la disparition de ces super femmes actives, Il faudrait qu’on stoppe les guerres et les combats revendiqués. C’est pourquoi leur parturition s’avère une action abortive Car cette humanité grégaire ne cesse jamais de polémiquer.
Les filles liées à leur mère par le cordon matriarcal Restent à jamais attachées à cette lignée éternelle. La moindre existence éphémère au sein du lien obstétrical Est une perle empanachée précieuse, chère et maternelle.
Ainsi chaque femme fleurit au bout de la branche ADN Dont l’origine remonterait à l’embryon de la matière. Goûtez dans son cœur aguerri la fleur de vie manichéenne Dont chaque germe féconderait toute l’humanité entière.
Elle me fixait d’un air sévère tandis que j’étais dans l’attente De cette rencontre impérieuse qui doublait ma perplexité. Je craignais que ce soin s’avère d’une attitude intimidante Par sa moue mi-gaie mi-sérieuse qui me laissait surexcité.
Sa teinte rose contrastait avec ma timidité verte ; Elle devait déjà me juger comme un paysan de Bohème. Pourtant lorsqu’elle m’a attesté qu’elle lisait dans mon âme ouverte, Je l’ai aimée sans préjugé et lui ai clamé ce poème.
Un jour, il n’en restera qu’une… amante religieuse parfaite Que tous les hommes honoreront chacun leur tour, en fin de vie. Moi-même eus la bonne fortune d’être convoqué à la fête Pour m’introduire en son giron malgré la mort qui s’ensuivit…
J’ai travaillé toute ma vie en attendant impatiemment La nuit de noces exécutoire où je meurs d’amour en vainqueur. Délices, plaisirs à l’envi pour qu’enfin sans apitoiement La belle tranche mes génitoires, m’arrache et me croque le cœur.
La queue des sirènes des sables n’est plus qu’un lointain souvenir ; Elles l’ont troquée pour deux jambes mieux adaptées pour le désert. Leur nudité indispensable pour assurer leur avenir Leur permet d’être plus ingambes et leur sex-appeal plus disert.
Lorsque les vaisseaux du désert viennent croiser dans les parages, Elles envoient leurs émissaires, serpents, scorpions qui les harcèlent. Ainsi ces marins de misère ne tardent pas à faire naufrage Et voir surgir leurs adversaires les goûter à la croque-au-sel.
La jeunesse fait n’importe quoi et ses propos sont dénigrants ; Elle regimbe à être formatée et se cherche une contenance. Mais quand elle demande « pourquoi ? » on lui d’attendre d’être grand Si bien qu’elle tend à colmater ses défauts par l’impertinence.
L’adulte commence à fléchir et à durcir ses positions ; Il pèse le pour et le contre et parfois, hélas, tout le temps. L’expérience le fait réfléchir mais toutes ses hésitations Le font promener à l’encontre des réussites à contretemps.
Au temps de la maturité, sorti de l’école de la vie, Certains croient qu’ils ont tout compris et que Dieu est à leur image Mais ils n’ont nulle autorité à vous imposer leur avis ; Et moi, si je suis incompris, je n’en fais pas tout un fromage.
1 Illustration de Başarı Merdiveni qu’encadrent 2 de Gürbüz Dogan Eksioglu.
Arlequin, le chef du trio, malin, rusé, intelligent, Était surnommé « le renard » par ses deux autres compagnons. Il planifiait avec brio des concerts de jazz exigeant Un esprit vif et goguenard derrière sa paire de lorgnons.
Pierrot, le premier guitariste, ni beau, ni laid, mais très adroit Exécutait des rythmes en blues de grande virtuosité. Et lorsqu’il jouait en soliste, il attirait à son endroit Une prétention un peu jalouse soutenue d’impétuosité.
Colombine, chanteuse de charme, véritable sirène pervertie, Attirait beaucoup d’auditeurs par la puissance de son organe. Autrefois Chartreuse de Parme, elle s’était reconvertie Pour l’amour d’un compositeur solo d’un orchestre tzigane.
Se tenir à carreau relève d’une gageure humanitaire ; Sans avoir demandé à naître, nous devons acter nos partis. De quel maître serons-nous l’élève ? La foi est-elle héréditaire ? Comment apprendre à nous connaître ? La mort… quoi en contrepartie ?
C’était déjà fort difficile mais le présent hausse la barre : Nous devons choisir ou mourir, nous révolter ou accepter. Collaborer est trop facile pour échapper à la bagarre Et croire au complot, c’est nourrir un harcèlement affecté.
On dénombre 59 millions de morts par an : 25% du cœur, 17% du cancer, 14% de la pollution, 12% du tabac-alcool-drogue, 10% de malnutrition, 5% de la COVID (selon les chiffres officiels)… Pourquoi alors traite-t-on la COVID comme une catastrophe planétaire prioritaire ?
Jusqu’en 2019, les grippes saisonnières tuaient entre 300.000 et 600.000 personnes par an… Pourquoi a-t-on sonné l’alarme alors que la mortalité en 2020 restait bien inférieure aux années précédentes ?
Dès le début, le professeur Raoult à Marseille soignait avec succès le nouveau virus dans son hôpital… Pourquoi ce traitement qui donnait des résultats a-t-il été rapidement interdit par l’état ?
Un des symptômes constatés de la COVID concerne l’expectoration et la toux grasse… Pourquoi nous imposer alors un masque qui gêne, entrave et nuit à une saine respiration ?
Au cours de l’année 2020, les vaccins sont opportunément sortis des laboratoires… Pourquoi il y en a-t-il eu autant et aussi rapidement dans plusieurs pays ?
Ces nouveaux vaccins sortis trèstrop rapidement n’ont pas été validés officiellement… Pourquoi les états du monde entier l’imposent-ils ?
Aujourd’hui les états se targuent d’une forte majorité de vaccinés… Pourquoi alors continue-t-on à imposer le port du masque ?
Il faut renouveler les vaccins avec 2 injections, bientôt 3 et prochainement 4… Pourquoi le nombre d’infectés continue-t-il à progresser ?
On nous impose un pass sanitaire pour l’accès aux bars, restos, cinémas et discothèques… Pourquoi viser la culture mais permettre l’entassement dans les bus, le métro et les stades ?
Depuis la nuit des temps, les pays du monde ne s’entendent pas, sont belliqueux et en conflit économique… Pourquoi adoptent-ils la même politique à l’unanimité face à la COVID ?
Tous les pays du monde imposent des dictatures et des contraintes sanitaires impitoyables et jamais vues… Pourquoi n’y a-t-il aucune amélioration de la situation ?
Depuis 18 mois les médias ne diffusent que les chiffres officiels du gouvernement… Pourquoi aucune information de la part de médias d’opposition n’est autorisée ?
Lorsque Morphée s’habille en noir et s’apprête à couper les roses, Ne me demandez pas pourquoi arbore-t-elle un sourire narquois. J’ai beau fouiller dans ma mémoire au rayon des rêves moroses, Aucun cauchemar de guingois ne m’éveille un je-ne-sais-quoi.
J’y verrais plutôt un symbole parmi ces tête entrecoupées, Les corps sanglants dans la main droite et les ciseaux dans la main gauche. Elle augurerait la parabole de la seringue entourloupée Qui d’une injection maladroite exécute sa mortelle ébauche
Réputée pour ses coups tordus, ses coups bas et ses fourberies, La Reine Noire pragmatique gouverne avec tous les pouvoirs. Pauvres petits pions éperdus, pauvres chefs de cavalerie ! Tous sont pris dans l’énigmatique piège de l’honneur du devoir.
Supprimez la Reine pourrie, d’autres sortent aux quatre horizons On n’élimine pas toutefois le ver corrompu de la pomme. Après tout, puisqu’elle est nourrie d’une obsession de guérison, Administrons-lui en une fois tout le venin qu’elle destine à l’homme.
Edie Campbell photographiée par Tim Walker sur http:visualoptimism.blogspot.com201512check-mate-edie-campbell-by-tim-walker.html .
Après les assauts du bourdon, la reine des fleurs se repose Car procréer est épuisant mais enfanter l’est tout autant. Lui, n’ayant pas eu droit au pardon, ne connaîtra pas l’andropause Car il en a, en séduisant, perdu la tête dans l’entre-temps.
Mutine autant qu’elle rumine, elle se calme les fesses au vent Les feux d’un amour fécondant pour sauvegarder son espèce. Finis les rêves de gamine qu’elle vouait au prince émouvant ; Bonjour le devoir redondant pour devenir une papesse.
Au temps où j’étais relié à l’âme-sœur complémentaire, Je marchais le long du rivage suivant le temps qui caracole. Mon autre « moi » a su lier tous les détails élémentaires Qui constitueraient le breuvage dont je goûte aujourd’hui l’alcool.
Je retrouve au fil de mes rêves l’oiseau qui chante des histoires, Le vieux pêcheur sur son bateau, fier de sa pêche miraculeuse. Le sable crissant sur la grève puis, arrivé au promontoire, Je regagne enfin le château de mon épouse fabuleuse.
La reine du cœur des mamans est aussi la reine des fleurs ; Il paraît que la coïncidence n’est en fait qu’une conséquence Car pour se faire butiner, elles sont également mutinées Quand le bourdon est trop rapide ou ses assauts trop insipides.
La reine des fleurs papillonne lorsque le vent lui tortillonne Le pistil dans un savoureux va-et-vient assez langoureux. De même, son cœur de lionne n’est pas contre un petit moment De tendresse un peu crapuleux et d’accouplement vigoureux.
Un jour, j’ai su ouvrir la porte de la frontière de mes sens Qui me limitait la vision au monde de virtualité. Lors, j’ai demandé qu’on m’apporte la clef de ma nouvelle essence Pour que je fasse provision de cette nouvelle réalité.
J’ai découvert mon cœur d’étoile forgé dans le cristal de vie Qui rayonnait dans l’univers d’un faisceau d’ondes de lumière. Le temps qu’un angelot me voile ce dénouement qui me ravit, J’eus le temps de l’écrire en vers ; en voici l’édition première.
Lorsque je souhaite remonter le fleuve du fil de mes pensées, Il m’apparaît un labyrinthe d’affluents de sources diverses. Certains ruisseaux viennent raconter ce qui les a le plus offensés Et d’autres s’écoulent des plaintes qui tombent du ciel par averse.
Et je suis le navigateur qui louvoie et surfe sur l’onde Qui entraîne l’embarcation qui vogue sur l’instant présent. Je suis aussi le spectateur assis sur l’île vagabonde Située à la bifurcation du temps passé omniprésent.
Illustration de James Jean sur http:www.jamesjean.comsketch2014 .
Tous les écrivains hors-la-loi fuient les pays analphabètes Qui ont falsifié l’histoire et éliminé l’écriture. Assis à leur planche de bois qui courent de toutes leurs gambettes, Ils retranscrivent les victoires passées de la littérature.
Je fais partie des résistants mais je dois vous abandonner Car les agents facebookiens pointent leurs nez aux alentours. Rassurez-vous. Dans un instant, dans toutes les base de données, Paraîtra mon trait quotidien qui vaudra plus qu’un long discours.
Lorsque les livres ont disparu de la planète aseptisée, On s’aperçût qu’elle était plate de toutes nos inspirations. Dans ce désert, il apparut un reporter traumatisé Par les histoires qui relatent le récit des conspirations.
Secondé du flair infaillible de son chien fidèle irradié, Il parcourt le monde assujetti au Nouvel Ordre Analphabète. Hélas, tout est intraduisible car l’écriture est radiée Des réseaux sociaux abêtis, marqués du chiffre de la bête.
Rien ne sert d’avoir trop à lire, encore faut-il penser à point Et dans ce monde qui va trop vite, les pages des livres se déchirent. Les jeunes cassent leur tirelire afin de se greffer au poing Une addiction qui leur évite de perdre un temps à réfléchir.
Les bibliothèques encombrantes sont supplantées par des écrans Toujours plus grands, en plus grand nombre et allumés en permanence. Avec l’oreille consentante, l’œil et le cerveau sont à cran Afin d’absorber sans encombre ce formatage en rémanence.
D’ici quarante ou cinquante ans, le dragon va se réveiller Et nous emporter Saint-Michel au cours d’une grande marée. Les anges n’aurons pas le temps de prendre leurs épées enrayées Que l’île atteindra La Rochelle et qu’elle s’y sera amarrée.
Du coup, les chaînes de montagnes dégringoleront dans la plaine Et le Mont Blanc s’envolera pour un trek en Afrique noire. Les Alpes se mettront en campagne en disant que la coupe est pleine Et la mer se retirera par la bonde de la baignoire.
Lorsque je n’étais que douleur, nous étions plusieurs dans mon corps ; Plusieurs voix en cacophonie baragouinaient sans se convaincre. Le mental prenait la couleur de la folie avec l’accord Des démons en polyphonie qui m’ensorcelaient pour me vaincre.
Malgré ce concert à outrance, j’entendis la petite voix Qui disait pour me rassurer qu’elle me sortirait de prison. J’ai lâché ce corps de souffrance et mon cœur a suivi sa voie Tout cabossé, courbaturé mais débordant de guérison.
Décalquons les soucis du cœur sur des tapisseries de fleurs, Les blessures et les douleurs sur des rosaces de couleurs. Exprimons ce qui nous fait peur avec des liserons grimpeurs Et toutes nos pensées moroses avec volubilis et roses.
Restituons notre intérieur par une fresque à l’extérieur, Et nos petits jardins secrets par des porcelaines blanc-nacré. Traduisons enfin notre joie sur fond qui bleuit et rougeoie Selon l’intensité que l’âme diffuse entre l’homme et la femme.
Tout en rêvant au bois dormant, au bois m’en allant promener, Je me sentis pousser des ailes accompagné d’un cœur d’enfant. J’ai alors prêté le serment d’arrêter de me malmener Et de lâcher prise avec zèle à mon microcosme étouffant.
Ainsi, j’ai remonté aux sources de toutes civilisations Pour recouvrer un cœur pionnier, vierge de toute fausse impression. Des pyramides de la Grande Ourse jusqu’au Sphinx en constellations, J’ai cessé d’être prisonnier de ma peur et de l’oppression.
Je n’habite plus une maison mais une adresse à numéros Dont les éléments se ressemblent, mêmes portes et mêmes fenêtres. Je ne sais si j’ai eu raison après neuf mois in utero D’intégrer la voie qui rassemble les hommes à vivre sans se connaître.
À peine mes voisins j’apprivoise qu’ils déménageront demain ; Les relations sont limitées aux problèmes de voisinage. Au fil du temps, chacun pavoise en lâchant le plus de gamins Lesquels à l’unanimité perpétueront la mise en cage.
Née « Mortimer », fruit des amours d’un cartooniste aventurier Dont la plume avait fécondé une feuille vierge grammée, Il montra aux films Paramour sa silhouette coloriée Et sa démarche dégingandée dans l’espoir de s’y programmer.
Mais c’est le dessin animé qui lança ses feux de la rampe Avec des chiens patibulaires et surtout beaucoup de canards. Aujourd’hui il est renommé par un pseudo d’une autre trempe Et les oreilles populaires les plus célèbres du septième art.
Si le lundi tu pleures dans ta robe de pluie, Si le mardi te mouille dans ton habit de flotte, Le mercredi t’effleure d’un vent de parapluie, Le jeudi te barbouille jusque dans ta culotte.
Mais le vendredi change la pluie contre un sourire Et tu cours te sécher au vent du samedi. Si dimanche t’échange tes pleurs contre tes rires, Tu ne peux t’empêcher de penser au lundi.
L’invitation prend le rêveur à bras-le-corps, à cœur perdu En jouant de fausses couleurs, fausses amours, faux sentiments. Tantôt dans un jardin en fleurs, tantôt un décor distordu Tantôt sans cri et sans douleur, avec ou sans assentiment.
Comment Morphée dame le pion à tous, en toute impunité, Par ses airs, ses emportements et ses promesses de beaux rêves ? Grâce aux réseaux et leurs espions qui ont tous l’opportunité De traquer nos comportements tandis que nous faisons la grève.
Luisa Bianchin photographiée par Sandrine Dulermo & Michael Labica sur https:anneofcarversville.comstyle-photos2015424luisa-bianchin-in-tutte-in-fiore-by-sandrine-dulermo-michael.html .