Pour l’automne des papillons, chacun escortera sa feuille Dans l’éphémère virevolte qui rendra les branches orphelines. Les couleurs ocre et vermillon rejoindront leur terre d’accueil Accompagnées des désinvoltes petites ailes opalines.
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Dans tous mes rêves à l’envers, la vérité métamorphose Et se transforme en papillon comme les mensonges en chenilles. Mon subconscient fait des transferts d’émotionnelles anamorphoses Qui sonnent comme un carillon aux sons des secrets de famille.
Dans la vallée du Matterhorn, qu’on appelle aussi le Cervin, Au pays des bêtes à cornes règnent, sans conteste, les caprins. Voyez ces fières chevalières, vêtues de leurs robes de laine, Sur les cimes inhospitalières comme orgueilleuses châtelaines.
Le Matterhorn, aussi appelé Cervin côté francophone, culmine à 4478 m dans les Alpes sur la frontière italo-suisse. Et les caprins sont aux chèvres, ce que les bovins sont aux bœufs et les ovins aux moutons.
Comme elle naquit à Bologne dans un berceau de spaghettis, Elle goûta la bonne chère en sauce Émilie-Romagnaise. À présent, nue et sans vergogne, elle me souhaite bon appétit Tout en enveloppant sa chair de pâtes en robe bolognaise.
Je remercie Haly Nath d’avoir partagé cette jolie photo. Et Bologne est le chef-lieu de la région d’Émilie-Romagne dans la plaine du Pô en Italie.
Même le Soleil le plus fort ne saurait résister au charme D’une divinité lunaire drapée d’une robe opportune Qui glisse le long de son corps dont la féminité désarme Sa majesté l’astre solaire qui rêve d’un amour de Lune.
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Tantôt dragon, tantôt serpent, tantôt démon ou tantôt femme, La créature des marais dévore les chasseurs de cœurs Qu’elle séduit en usurpant, par une tricherie infâme, L’image qui leur apparaît être celui de l’âme-sœur.
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Si, d’amour, le cœur se substante, son exclusive nourriture, L’esprit exige des images et la couleur des sensations. Plus la valeur reste constante et plus s’épanouit la nature Qui rappelle à mon personnage la voie de la révélation.
Nouveau regard sur la semaine, nouvelles pensées du lundi Quand je demande à la nature de m’accorder de nouveaux sens. Juste une expérience humaine, une vision approfondie Qui rendra mon corps plus mature et mon âme à la quintessence.
Pour annoncer le renouveau qu’apporte chaque anniversaire, Je répands les neiges d’antan qui ont ruisselé sous les ponts. Ainsi, le moindre caniveau portera au creux de la terre Toutes les âmes que j’entends et auxquelles mon cœur répond.
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« Vivement que mes feuilles s’envolent ! » Disait l’arbre aux branches d’argent, « Afin qu’elles transportent ma sève qui va fertiliser la terre. Mes messagères bénévoles vont mourir mais en partageant La vie qui prendra la relève de mon ferment élémentaire. »
Les couleurs chaudes d’un baiser se captent quand les yeux se ferment Pour que la tendresse transforme la vie en lumière d’amour. Et rien ne viendra m’apaiser plus que ce lien des épidermes Dont les plus petits nerfs m’informent de la caresse de velours.
Tant que vos regards tomberont béatement sur ma poitrine, Je lèverai les yeux au ciel afin de ne plus vous croiser. Bientôt vos yeux renonceront à examiner ma vitrine Pour remonter vers l’essentiel dans des baisers entrecroisés.
Maintenant que vous regardez dans la meilleure direction, Alors je vous dévoilerai un peu de mon intimité ; À condition que vous gardiez dans mes yeux toute l’attention Tandis que je me dénuderai dans un strip-tease illimité.
Voulez-vous me prêter la plume afin de m’écrire vos maux D’où jaillira de l’encrier toute l’encre de votre panse ? Faites-m’en un petit volume, je vous en ferai la promo Et vous en entendrez crier dans neuf mois votre récompense.
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Jamais vous n’auriez soupçonné qu’à la saison des feuilles mortes, Les plus audacieuses s’envolent pour vous murmurer à l’oreille Tous les mots qui ont bourgeonné et qu’aujourd’hui elles transportent Afin que votre cœur convole avant qu’elles tombent en sommeil.
Comme les feuilles sont jalouses, vous n’en aurez jamais assez Car, dès que l’une vous dira un secret, les autres aussitôt Se jetteront sur la pelouse pour, juste à vos pieds, s’entasser Et le vent vous expédiera leurs baisers presto subito.
La première feuille vous sourira et la dernière vous oubliera Jusqu’à la nouvelle saison pour renaître du souvenir. Ainsi la vie repartira et la nature s’embellira D’une nouvelle floraison et nouvelles feuilles à venir.
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Les Pierre-à-feu, les Pierre-à-eau, les Pierre-à-air et les Pierre-à-terre Ont, jadis, habité ensemble pour le meilleur et pour le pire. Ils ont tant semé de chaos par leurs escarmouches et leurs guerres, Que leurs souvenirs se rassemblent parmi les grottes qui transpirent.
Colonnes basaltiques de la grotte de Fingal en Écosse.
Papa-Crêtu chantait bien fort pour attirer sa Ramonette Et la forêt résonne encore de ce beau ténor amoureux. Ils ont niché dans le confort en stridulant la chansonnette Dans un arbre en forme de cor pour un concerto savoureux.
(Photo de Ben Pearce Parrot. « Papa-Crêtu et Ramonette » sont les oiseaux chanteurs de Mademoiselle Rigolette dans « Les mystères de Paris » d’Eugène Sue.)
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Dans le cœur des constellations, résonne la voix du passé Par la lumière enregistrée qui a vu notre monde naître. Voyez toutes les tentations que les hommes ont outrepassées, Des plus fortes aux plus sinistrées, dans les nébuleuses, apparaître.
La nébuleuse de l’Aigle dans la constellation du Serpent.
Du plus profond du puits aux souhaits, là, sous les voûtes poissonneuses, Le chat qui pêche me remonte toutes ses meilleures histoires. Ainsi, je dois vous l’avouer, je recopie les plus fameuses Que je signe sans la moindre honte dans mes poèmes les plus notoires.
Tandis que sur notre hémisphère nous célébrons l’heure de l’automne, De l’autre côté de la Terre, c’est le printemps. Ça vous étonne ? Ainsi l’équinoxe se danse à contretemps sur la planète Avec le temps, tout en cadence, au rythme des marionnettes.
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Lorsque leurs mains eurent caressé l’astre du jour en abondance, Elles en firent provision dès que l’automne fut annoncé ; Et le soleil leur adresser ses rayons de correspondance, Qu’elles cueillirent à profusion avant d’y bientôt renoncer.
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Je t’ai souvent croisée dans mes rêves d’adolescent, mais tu n’étais qu’une ombre. J’ai deviné ta silhouette dans les nuages éphémères, mais tu n’étais qu’informe. J’ai entendu ta petite voix dans mes jours de souffrances, mais tu n’étais qu’une onde. Alors j’ai tout quitté pour te rejoindre enfin et depuis tu es là et je t’aime en couleurs.
Mariages en roses, mariages en blanc, J’ai vu se marier, sous des couleurs étranges, Des mémoires en prose, des souvenirs tremblants Qui sont appariés à des roses orange.
Ah que j’épouse enfin celle qui dans la nuit Brille comme une étoile et peint mes rêves en bleu ; Qui calmera ma faim, retirera l’ennui Et lèvera le voile qui aveugle mes yeux !
Quand je vivais au paradis de l’enfance et de l’innocence, J’étais toujours de bonne humeur dans une jeunesse éternelle. Mais un jour, un serpent m’a dit, voulant m’offrir la connaissance : « Tout ce qui naît, vit et puis meurt, c’est la règle sempiternelle ! »
Tableau « Adam et Ève chassés du paradis » par Marc Chagall.
J’aime la lune à quatre temps qui nous fait danser les marées, Qui rythme le cycle des femmes et adoucit les libidos ! Toute la vie sans contretemps, sentir son corps redémarrer Quand son cœur remonte la gamme puis, décroît en decrescendo.
Parfois les totems de sagesse se rencontrent pour pavoiser Pour échanger leurs mécénats et rassembler leurs armoiries. Ainsi la Chouette sauvagesse et la Colombie apprivoisée Scellent au courage d’Athéna, la sérénité de Marie.
Photo de l’enfant bien-aimé à l’ Église de Grove City par Paul Fry.
Lorsqu’elle entonna sa chanson sur un air de vieille musique, Je n’en compris pas les paroles mais les nuances ranimèrent Le souvenir de l’enfançon au fond de mon cœur amnésique Qui découvrit, comme c’est drôle, le sourire de sa grand-mère.
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Voici septembre qui clôture les chorégraphies du solstice Qu’ont prodigué dans l’hémicycle les ballets d’étoiles filantes. Bientôt l’été en villégiature s’éclipsera dans l’interstice Du temps qui précède le cycle des feuilles mortes sanguinolentes.
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Il perce le flou de mes rêves, mes bleus de l’âme s’évaporent, Lorsque paraît en majesté l’éternel féminin nacré. Dans les dernières images brèves, je sens fuser de tous mes pores La sueur qui vient en attester l’amour de la vierge sacrée.
Pendant la nuit des vierges folles, la lumière change de fréquence Et les sentiments se répandent sur le corps des folles d’amour. Les ombres créent des auréoles avec finesse et élégance Sur les rondeurs qui ne dépendent que de la caresse du jour.
Les creux se transforment en fontaine de toutes sources de couleurs Et les rotondités deviennent des lanternes resplendissantes. Alors, mironton mirontaine, goûtons le plaisir sans douleur Qui flatte les régions pelviennes et les fesses rebondissantes !
Quand l’amour devient une ivresse et les sensations colorées, La vierge folle révolutionne tout ce que vous croyiez savoir. La volupté enchanteresse illumine en teintes dorées Ce corps dont le cœur émulsionne de l’amour qu’il va recevoir.
Pour hommes Entre grenadine et genièvre, parfois le choix est démentiel ! Surtout lorsqu’une envie me presse : citron pressé ou menthe-à-l’eau ? Je demande à goûter des lèvres juste ce soupçon essentiel De qui me donnera l’ivresse et mettra mon cœur au galop.
Pour femmes Si vous désirez découvrir l’extase et le plaisir des sens, Demandez donc à mon barres-man son cocktail spécial pour diablesses. Il parviendra à vous ouvrir, en dépit de toute décence, La vraie beauté d’un gentleman garnie des parties de noblesse.
Mixte Pour bien réussir ce cocktail, saisissez votre partenaire Et retournez-la brusquement, secouée mais non agitée. Je tiens la recette immortelle d’un agent secret fonctionnaire Qui fut, chevaleresquement, expert en ingéniosité.
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Entre deux mondes de lumière, cette frontière inaccessible, Oscille la pensée humaine pendue entre deux infinis : L’illimité de la matière et ses particules fissibles ; Et ce qui incombe au domaine des étoiles en homogénie.
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Jamais aucun rêve de lune ne sait résister au soleil. Lorsqu’au matin l’astre paraît, tous mes songes s’évanouissent Sauf une réponse opportune, nichée dans le creux de l’oreille, Qui chuchote et puis disparaît pour que mon âme s’épanouisse.
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J’ai tellement de trous de mémoire que j’en ai écrit un roman À la manière d’un amnésique dont l’esprit se vide grain par grain. Aussi, je dédie ce grimoire à celles qui auraient, par moment, Besoin d’amour anesthésique pour oublier tous leurs chagrins.
Une robe en plumes de paon dissimulait sa nudité Gardée par les yeux vigilants de ses ocelles chatoyants. Sauf au milieu, entre deux pans, s’entrouvrait son intimité Pour le regard obnubilant d’un jeune faune, la côtoyant.
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Un jour, le corbeau s’oublia et le renard désappointé L’attendit toute la journée et s’endormit à poings fermés. Le lendemain, on publia que l’oiseau s’était accointé D’un canard faisant sa tournée dans des crémeries renfermées.
Caravane du matin, tu te réveilles en plein mirage ; Caravane de midi, tu te restaures de couleurs ; Caravane au crépuscule, tu te remplis de souvenirs ; Caravane de la nuit, tu te reposes avec amour.
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L’intimité de la caresse commence dans le sens du poil Mais si l’on ose, avec paresse, la brosser à rebrousse-poil, D’abord la chatte un peu surprise grogne un peu en montrant les dents Mais finalement, elle est éprise et se laisse rentrer dedans.
Bien sûr, elle ne montre sa chatte qu’à ceux qui font patte de velours Avec une main délicate plutôt qu’à ceux qui sont balourds. Mais les caresses monotones l’ennuient dans le silence d’or ; Alors elle se pelotonne et, au beau milieu, elle s’endort.
Préservant son intimité contre ses amants butineurs, Elle s’enveloppa d’un voile imperméable à leurs caresses. Mais c’est en nombre illimité que ses galants baratineurs Brillèrent comme des étoiles pour pénétrer sa forteresse.
Quand tu vois le monde à l’envers, tu changes de réalité Car tu perds tes points de repère comme une boussole qui perd le nord. En vérité, c’est l’univers qui t’offre l’éventualité D’abandonner ton vieux repaire pour vivre une vie après ta mort.
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Les dieux l’avaient vêtue d’amour, symbole de fécondité, Comme une déesse héroïque dont l’arme était sa nudité. Alors Vénus, super-glamour, exposa sa rotondité Mais les prêtres, plus prosaïques, voilèrent son impudicité.
Comme mes yeux ne savaient voir que ce qu’un humain peut comprendre, J’ai demandé une vision quel qu’en soit le prix à payer. Si j’ai obtenu ce pouvoir, j’en ai senti mon corps se fendre Pour qu’en mon cœur en collision s’épanouisse l’œil éveillé.
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En joignant leurs boîtes à vitesse et leurs culasses débridées, L’homme et la femme sont carrossés afin de pouvoir s’emboîter. Pour égaler en robustesse leurs mécaniques hybridées, Ils les ont tellement cabossées qu’elles sont ardues à déboîter.
L’homme a voulu la confiner dans les caves d’obscurantisme Dont les voiles l’enveloppaient dans des comédies à tiroirs. Mais la femme s’est tant affinée dans ce sublime romantisme Qu’elle s’est ainsi développée comme une perle du terroir.
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J’aime les oiseaux couronnés qui se penchent sur leur royaume Lorsque le soleil illumine leur auréole de lumière. Ils se tiennent encapuchonné d’un fier chaperon qui rayonne Perchés au trône qui culmine en position cérémoniaire.
J’aime ces oiseaux pratiquant le culte de l’œuf créateur Et menant la cérémonie qui commémore leurs racines ; Solennellement s’appliquant, auguste artiste médiateur, À rejouer cette harmonie qui relie à nos origines.
J’aime mes oiseaux renaissant du rituel sempiternel Que le phénix a instauré comme une loi universelle. Soyez, le soir, reconnaissants lorsqu’ils vous montrent l’éternel Pouvoir, sans cesse restauré, de l’impérissable étincelle.
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Après la course contre la montre, la reine récompense son vainqueur Celui-là qui, dès le départ, disposait de tout l’inventaire. Alors deux consciences se rencontrent en fusionnant, de tout leur cœur, Chacun leur plus précieuse part, la plus petite élémentaire.
Alors Dieu devient féminin et leur crée un petit royaume Où roi et reine ne font plus qu’un pour commencer leur pas de danse. Petit état, d’abord bénin, deviendra bientôt autonome En mettant un temps opportun pour se produire en abondance.
Dans le temple secret de son ventre, la femme devient la prêtresse Qui apportera les offrandes à sa divinité intime. À l’intérieur, tout se concentre avec amour et allégresse Tandis que Femme-révérende devient la Mère-légitime.
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Entendez-vous dans la savane danser ces farouches gardiennes Qui invoquent en levant les bras l’esprit du mâle de la montagne ? En transe au rythme de pavane, de farandole en file indienne, Elles implorent le cobra pour en jouir entre compagnes.
Parfois mes rêves m’ont annoncé qu’un seul mot pouvait tout changer Et guider le monde morose vers le chemin de l’arc-en-ciel. D’un seul mot vibrant prononcé par le canal vert-orangé Du cœur qui voit la vie en rose et oublie le superficiel.
Photo de Miguel « La Grande Vague Ángel quelque part en Espagne.
Je salue les femmes de lettre qui trempent leur plume du cœur Dans l’encre d’amours impulsives aux reflets couleur de passion. Conjuguant plaisir et mal-être au plus-qu’imparfait de rancœur, Dans les écritures cursives de leurs romans de compassion.
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Âges tendres et tronches de bois, les lutins se mettent en transe Dès qu’ils entendent la musique gravée dans le creux des sillons. On rit, on chante, on danse, on boit et on conserve la cadence Jusqu’à ce que nos corps physiques nécessitent un bon roupillon.
Mon gendre, ma fille et moi, revenant comme des joyeux lurons de la cueillette du bois avec nos fines tronches.
Que ce soit en vague de froid ou bien en vague de chaleur, La nature aime les caresses comme un fort reconstituant. Vague de crise, vague d’effroi ; vagues et fléaux de malheurs, Afin que la vie nous paraisse comme un navire fluctuant.