Catégorie : 2017

  • Les fenêtres ont du cœur

    Les fenêtres ont du cœur

    Les fenêtres ont du cœur lorsqu’elles se referment
    Sur l’amour des amants pour leur intimité.
    Puis les gonds font les chœurs lorsque jaillit le sperme
    Qui fera la maman en magnanimité.

    Les fenêtres ont du corps quand elle crie « encore ! »
    Et que l’amant revient remettre son ouvrage.
    On compte les records, on compte les accords,
    Les coups en va-et-vient, les coups qui encouragent !

    Les fenêtres sont frivoles quand elles laissent entendre
    Les soupirs de Madame et ses gémissements.
    Parce quand on convole, on s’aime, c’est si tendre,
    Qu’on fait tout un ramdam lors des jaillissements !

    J’ai écrit ces quelques lignes en chantonnant la très jolie chanson « Les fenêtres » de Jacques Brel.

  • L’an prochain si tout va bien

    L’an prochain si tout va bien

    Lorsque les glaces auront fondu, plus rien ne sera comme avant
    Et l’homme devra s’adapter à ne plus ruiner sa planète.
    Le futur sera confondu dans un méli-mélo savant
    Qui dira qu’on a accepté de faire, du passé, place nette.

    Les jardins suspendus de Babylone par Evgeny Kazantsev.

  • L’arbre à vélo

    L’arbre à vélo

    Dans la forêt d’arbre à came, de bielles et d’arbre à vélo,
    La rouille métamorphose les plastiques et les métaux.
    Si tu laisses ta bécane dans ce vert méli-mélo,
    Elle traversera par osmose les troncs et les végétaux.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Ralliez-vous à mon beau lama blanc

    Ralliez-vous à mon beau lama blanc

    Fi des crèches tchécoslovaques (*) qui nous mélangent des rois mages
    Tout droit venus des Amériques ou de la Chine orientale !
    Pourquoi pas des santons cosaques qui mettraient Joseph au chômage
    Et comme chameau chimérique, un lama transcontinental ?

    * vu que la Tchécoslovaquie n’existe plus, je ne devrais avoir aucun problème avec les tchèques et les slovaques… enfin en principe…

  • Derrière les fenêtres

    Derrière les fenêtres

    Est-ce que les fenêtres sont en forme d’amour
    Quand battent à l’intérieur les cœurs de deux amants ?
    Qu’il est bon de renaître, chaque heure, chaque jour,
    Un bonheur antérieur qui devient permanent.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le jour des magiciens

    Le jour des magiciens

    Dès le matin des magiciens, on voit jongleurs et comédiens
    Participer au défilé qui arrive devant ta porte.
    Puis on entend les musiciens, levant leurs pipeaux ophidiens,
    Jouer des heures d’affilée jusqu’à ce que leurs chants te transportent.

    Ophidien : qui est de la nature du serpent.

  • La fille du Père Noël

    La fille du Père Noël

    Tandis que son papa travaille à bien préparer sa tournée,
    Marie-Noëlle s’ennuie un peu à vérifier tous les jouets.
    Elle en a marre, vaille que vaille, d’y consacrer toutes ses journées
    Et voudrait crier : « Sauve qui peut ! » à coups de cravache et de fouet.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Crues et décrues

    Crues et décrues

    Parfois ma rivière est en crue et l’eau monte jusqu’à l’étage
    Et je vois passer les bateaux, des cygnes et des vols de canards.
    Alors, moi, j’attends la décrue, me balançant à l’éclairage
    Tandis que les oiseaux patauds me lancent des cris goguenards.

    C’est pratiquement ce qui se passe chaque fois qu’il pleut, Je vois les eaux de la rivière monter et passer des canards et des hérons. Puis ça redescend. Puis ça remonte. Mais ça n’atteint jamais le premier étage.

  • Les cymbales bleues

    Les cymbales bleues

    Surgit la batteuse attitrée en remuant ses coquillages
    Qui me fixe là, stupéfaite, avec ses deux seins qui s’emballent.
    De la voir ainsi accoutrée de son étrange maquillage,
    Je lui propose pour sa fête de jouer avec ses cymbales.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La porte du temps

    La porte du temps

    Sur la porte du temps s’affichent en filigrane
    Les images qu’enfant, j’ai souvent amassées.
    Et sur les deux battants, j’y vois mon patrimoine
    S’étaler triomphant car il est mon passé.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Dans ma tête

    Dans ma tête

    Comment présenter le plafond juché au sommet de mon crâne
    Avec les pensées vagabondes qui fusent des murs et fenêtres,
    Sachant que j’ai le carafon qui tend fortement la membrane
    De ma dure-mère où abondent tant de nouveaux reflets à naître ?

    La dure-mère, en anatomie, est la membrane fibreuse qui tapisse la cavité intérieure du crâne. Tout le monde en a une.

  • L’encre du désir

    L’encre du désir

    Parfois il faut user de l’encre pour exprimer tous les contrastes
    Que l’homme a envie de clamer pour attirer sa bien-aimée
    Car l’amour a besoin qu’il s’ancre dans les racines de sa caste
    Pour attirer et proclamer ce que son cœur veut essaimer.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Cœur flamboyant

    Cœur flamboyant

    Cœur flamboyant, voici ta flamme qui revient pour te ressourcer
    Pour apaiser les courbatures après un an de progression.
    Tu y rechargeras ton âme et ton corps sera remboursé
    De toutes ses tristes fractures dont tu sens encore l’oppression.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La crèche tibétaine

    La crèche tibétaine

    En allant rechercher Marie au-delà des hautes montagnes,
    Je l’ai trouvée sur le parvis en train de rentrer ses moutons.
    Je lui ai dit : « je te marie, voudrais-tu être ma compagne ? »
    Elle m’a répondu l’air ravi : « je n’aime pas les vieux croûtons ! »

    (Évidemment, le verbe « marier » étant intransitif, j’aurais dû dire « veux-tu te marier avec moi ? » mais la rime l’a emporté sur la syntaxe.
    Dura lex, sed lex. La loi est dure mais c’est la loi.)

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La boucle du temps

    La boucle du temps

    Quand tu boucles un tour sur Terre, tu donnes un tour de serrure
    Qui verrouille les regrets et déverrouille ton âme
    Car tes jours supplémentaires embellissent ta parure.
    Chaque année est un progrès qui alimente ta flamme.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Les sapins de l’espoir

    Les sapins de l’espoir

    Au fur et à mesure que notre mois s’avance,
    Les sapins des forêts marchent sur les talons
    Pour chercher l’embrasure vers le ciel en mouvance
    Et être décorés bientôt dans nos salons.

    Noël, dans deux semaines, orne bien nos maisons
    Et met nos cœurs en fête par de belles couleurs.
    Tout un chacun amène tous ses vœux de saison
    Afin que l’on se souhaite tous désirs de valeur.

    Tableau de David Langevin.

  • L’heure d’amour

    L’heure d’amour

    Te rends-tu compte tandis qu’on jacte que la Terre tourne sur elle-même,
    Autour du soleil en un an et la Lune, elle, en vingt-huit jours !
    Et ce mouvement, tel un pacte, unit tout l’univers qui t’aime
    Puisqu’il t’a sorti(e) du néant pour te faire vivre une vie d’amour.

    Eh non, ce n’est pas l’horloge astronomique de Strasbourg mais celle de Prague.

  • Les voitures en sommeil

    Les voitures en sommeil

    Quand celles qui ont transporté tant de familles en conséquence
    Se retrouveront abandonnées, les tôles exposées au soleil,
    Elles aimeront voir à leur portée des enfants rêver aux vacances
    Et sauront bien leur pardonner de les tirer de leur sommeil.

    Photo de Robert Doisneau.

  • Allô, Montréal ?

    Allô, Montréal ?

    J’avais prié ma bonne étoile de contacter à Montréal
    Ceux qui restent dans le silence quand les réseaux sont encombrés.
    Aussitôt s’est levé un voile comme une aurore boréale
    Qui a chassé les turbulences sur les obstacles dénombrés.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le roman de la vie

    Le roman de la vie

    Tous les trésors sont dans les pages de tous ces livres abandonnés
    Qui cherchent une autre destinée, de l’aventure et de l’humour.
    Tous les trésors sont dans les âges, tout que l’on a su pardonner
    À sa gentille dulcinée pour écrire un roman d’amour.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • L’Orient-Express rouille pour vous

    L’Orient-Express rouille pour vous

    L’Orient-Express est tout rouillé depuis qu’il a été doublé
    Par le cercueil volant qui tourne partout autour de la planète.
    Ses compartiments verrouillés, ses mauvais rêves ont troublé
    Son sommeil lorsqu’il se retourne, au cimetière, les manettes.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La chapelle transparente

    La chapelle transparente

    Dans la chapelle, Dieu s’échappe par tous les pores de sa maison
    Comme respirerait l’église si elle ressemblait aux poumons.
    Ainsi en soulevant la chape de plomb qui bloque la raison,
    Le cœur transmet et canalise la foi qui fait fuir les démons.

    Une étonnante chapelle transparente constituée d’une centaine de plaques métalliques et située dans la ville de Borgloon en Belgique.

  • Visage qui rêve

    Visage qui rêve

    Ah, si tu pouvais exprimer toutes tes plus belles pensées
    Qui ont mis ton cœur en couleur et irisé tout ton visage,
    Je pourrais y voir imprimé ce que ton âme a compensé
    En transfigurant les douleurs en bonheur et en doux présages !

    Photo de Kai Böttcher.

  • Rousse Russie

    Rousse Russie

    Quelque part en Russie, je ne sais pas où c’est,
    Peut-être Saint-Nicolas ou bien Pétaouchnok ?
    La nature est roussie, les arbres sont déhoussés
    Et pas d’Coca-Cola mais vodka pour vieux schnock.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La porte violette

    La porte violette

    La porte violette demeure inviolée
    Le chemin qui y mène est pavé de rose.
    Derrière la voilette, est un cœur voilé
    Qui pleure à grand’peine ses amours moroses.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • L’anniversaire du Masque-de-Fer

    L’anniversaire du Masque-de-Fer

    Quand le Masque-de-Fer, assigné au château,
    Regarde son écrin d’azur et de turquoise,
    Il ne peut rien y faire pour avoir son gâteau
    Car tout le monde craint son évasion narquoise.

    Malgré sa ressemblance, ce n’est pas l’île Sainte-Marguerite des îles de Lérins à Cannes – et encore moins le Château d’If – et depuis 2017 la question continue à se poser « où est-ce ? »

  • La couleur des sentiments

    La couleur des sentiments

    Comment serait notre visage si la couleur des sentiments
    Perçait la peau de leurs pigments selon la façon dont on aime ?
    Imaginez les paysages creusés par les ressentiments
    Des jours heureux, des bons moments, des embarras ou des dilemmes.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La divine comédie

    La divine comédie

    Est-ce que vraiment j’abandonne derrière moi ce que j’ai fait
    Et vécu toutes ces années lorsque vient mon anniversaire ?
    Peut-être faut-il que je pardonne, et mes erreurs et mes méfaits
    Pour ne pas être condamné à porter plus que nécessaire ?

    Lorsque je regarde en arrière, ce que j’ai fait paraît petit
    Parfois même insignifiant pour être inscrit à mon crédit.
    Mais je laisse tout ça derrière et continue plein d’appétit
    Mon ascension me purifiant dans la divine comédie.

    Dessin du « Major Fatal » de Moebius.

  • Le regard jauni

    Le regard jauni

    Curieusement en ces moments d’attente de natalité,
    On voit partir un tas de gens qu’on confond avec des étoiles.
    La vie des uns est un roman, celle des autres la fatalité
    Mais quand l’auréole est d’argent, soudain l’humilité se voile.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Traire la lune

    Traire la lune

    C’est pas tout ça mais j’dois encore monter au faîte, traire la lune,
    Pour en extraire le breuvage qui donne un goût de caramel
    Aux rêves afin qu’ils se décorent de belles amours opportunes
    Élevées au croissant sauvage direct au lait de ses mamelles.

    C’est quand même incroyable tout ce qu’il faut faire pour écrire quatre malheureuses lignes.

  • À la dérive

    À la dérive

    Je suis un peu à la dérive dans une barque silencieuse
    Et je vois passer au-dessous de moi des centaines de gens.
    J’en vois qui partent et qui arrivent dans leurs cabanes prétentieuses
    Qui se ressemblent comme deux sous et ce n’est pas très engageant !

    Certaines sont toutes les mêmes, d’autres jouent la rivalité
    À être unique dans leurs genres ou demeurer dans l’unité.
    Faut-il rentrer dans le système ou oser l’originalité ?
    Toujours est-il que ça dérange qu’il y ait tant de diversités.

    Le Général De Gaulle aurait dit – mais pas écrit – : « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. ». Extrait de « L’Art français de la guerre » d’Alexis Jenni Prix Goncourt 2011.

  • Jours d’abondance

    Jours d’abondance

    Dans les derniers jours de l’abondance de cette automne mystérieuse
    Nous aimons bien nous rappeler des premiers jours de notre vie.
    Chaque présent faisait bombance, notre attention était curieuse
    De tout ce qu’il fallait appeler et qu’on répétait à l’envi.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Les jupettes en Vespa

    Les jupettes en Vespa

    Mais qu’est-ce qu’elles étaient belles, ces petites jupettes
    Qui s’envolaient au vent derrière les Vespa 🛵 !
    Les jolies jouvencelles, les mecs en salopettes…
    L’amour est innovant à toute berzingue, n’est-ce pas ?

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Double-jeu

    Double-jeu

    Imaginez que votre double vous renvoie chaque fois la balle
    Et qu’il écoute vos prières le soir pour les réaliser !
    Peu importe si ça vous trouble, mais si jamais ça vous emballe,
    Il se présentera juste derrière vous pour les visualiser.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La petite porte au fond de la mémoire

    La petite porte au fond de la mémoire

    Avant de fermer les frontières qui nous détiendront tout l’hiver,
    Ouvrons peut-être une fenêtre ou une porte sur l’été
    Qui garde la mémoire entière sur tous les petits faits divers
    Qui auront vu nos enfants naître et leurs mamans les allaiter.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Les femmes-araignées

    Les femmes-araignées

    Les femmes à toiles d’araignée tissent de jolis décolletés
    Et savent écarter leurs jambes autant de fois que vous voulez.
    Seulement, une fois qu’elles ont régné sur l’homme qu’elles ont récolté,
    Après quelques passes ingambes, il en demeure tout chamboulé.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Encore un petit coup de rouge ?

    Encore un petit coup de rouge ?

    Mon ami(e), viens donc prendre un verre à la frontière de l’automne
    Et de rouge nous enivrer et de vieux Bordeaux absorber.
    De l’autre côté, c’est l’hiver dont les spécialités gloutonnes
    Sont les pommes de pins givrées et les châtaignes en sorbet.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La sonate « tape-cul »

    La sonate « tape-cul »

    Si vous connaissez la sonate en gamme de Ré « tape-cul »
    Je vous donne un conseil d’ami : de préférence, jouez les graves !.
    Car si vous gagnez vos pénates en courant vite dans les aigus,
    Vous irez alors au tapis sans avoir terminé l’octave.

    Dans les forêts environnantes, il y a tout plein d’escaliers « tape-cul » qui sont aussi pénibles en montant qu’en descendant. Mais lorsqu’il a neigé et que la nuit a bien tout gelé, là, ça devient carrément du suicide.

  • Negro-spiritual

    Negro-spiritual

    Le rythme secoue les grelots, on se prépare pour la fête,
    Afin qu’ensemble, on reprenne les vieux negros spirituels.
    Quelques cris dans les trémolos qui font chanter en voix de tête,
    C’est comme cela qu’on s’entraîne en Afrique à fêter Noël.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Ça va barder !

    Ça va barder !

    Il faut sauver les oies, les dindes, les chevreuils, les cerfs et les biches
    De tous ces banquets qu’on prépare dans les poêlons et les marmites !
    Alors les animaux se blindent, chacun tout au fond de sa niche,
    Et se préparent à la bagarre car leur patience a des limites !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Décembre nous fait son cinéma

    Décembre nous fait son cinéma

    Décembre, c’est comme au cinéma : sur une grande neige blanche,
    Le soleil projette en couleur ses plus belles représentations.
    D’abord, il suffit d’un schéma pour que le rêve se déclenche,
    Ensuite, à fond, sans douleur, les feux des ornementations.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le bestiaire de l’avent

    Le bestiaire de l’avent

    Puisque nous sommes en décembre et qu’il faut aller de l’avant,
    Je vous expose le chantier en vous présentant mon bestiaire.
    Je l’ai accroché dans ma chambre en calendrier de l’avent ;
    Ainsi je vois le mois entier pour souhaiter les anniversaires.

    (Avis aux casse-pieds qui auront compté 37 cases :
    24 jours de l’avent,
    + 13 desserts que l’on fait traditionnellement en PROVENCE le soir de Noël,
    = 37, le compte y est !)

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Adieu novembre

    Adieu novembre

    Dernier coup d’œil à la fenêtre pour voir s’envoler sans un bruit
    Notre dernier jour de novembre qui disparaîtra cette nuit.
    Les anges vont devoir s’y mettre avant que l’hiver ait construit
    La magie du mois de décembre jusqu’aux derniers coups de minuit.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Rêve nue

    Rêve nue

    De fils en lignes et en aiguilles, j’aime retrouver mon Ariane
    Qui fait semblant de s’éloigner pour montrer son dos exemplaire.
    Son joli corps, comme une anguille, ondule tel un filigrane
    Que je reproduis par poignées simplement juste pour lui plaire.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Vive la rouille !

    Vive la rouille !

    Que j’aime observer la nature lorsqu’elle recouvre de rouille
    Nos ridicules prétentions à nous approprier l’espace !
    Ces grillages qui dénaturent, ces vieux cadenas qui verrouillent
    Subiront l’incompréhension de l’impassible temps qui passe.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Les poupées en fil de fer

    Les poupées en fil de fer

    Le secret ne tient qu’à un fil pour créer des marionnettes,
    Mais il faut du beau fil d’acier bien loyal et pas soupçonneux.
    Les femmes savent qu’on enfile mieux le cœur d’un mari honnête
    Qu’avec des moyens tracassiers qui se cassent ou qui font des nœuds.

    Créations en papier mâché de Mariapia Gambino.

  • L’attraction

    L’attraction

    Comme la matière s’attire à partir d’un petit atome,
    Les plus belles pensées s’assemblent sous le pouvoir de l’attraction.
    C’est pourquoi pour mieux ressentir l’amour des femmes et des hommes
    Les petites filles rassemblent les plus belles déclarations.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le bouton de rose

    Le bouton de rose

    On ne s’aperçoit pas toujours qu’on a souvent la même chose
    Qui revient ponctuellement dans l’esprit, le cœur et le corps.
    L’anniversaire est un beau jour pour offrir un bouton de rose
    Disant perpétuellement : « je t’aimerai demain encore ».

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • L’écriture vagabonde

    L’écriture vagabonde

    De caravelle en caravelle, j’ai voyagé au fil des livres,
    Poussé par le vent du désir de découvrir un autre monde.
    De passerelle en passerelle, j’ai respiré l’air qui enivre,
    Porté par le vent du plaisir d’une écriture vagabonde.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Quand il n’y aura plus de poisson

    Quand il n’y aura plus de poisson

    Quand il n’y aura plus de poisson
    Et qu’on aura vidé la mer
    Nous devrons constater l’effroi
    Et quitter la terre de nos pères.

    Quand il n’y aura plus de boisson,
    La nourriture sera amère.
    Nous deviendrons alors des proies
    Qui fuient avant qu’on les repère.

    Merci à Ирина Мусина pour la photo 😘