Février, fin en queue de poissons ; mars, exit d’un coup de bélier ; Avril part sur un coup de tête, un coup de cornes de taureau. Et voici mai en pâmoison avec ses brins de muguets liés Qui s’en vient piquer la vedette au mois qui reste sur le carreau.
Finalement ce mois d’avril fut un mois assez capricieux Avec ses giboulées de mars qui ont joué les attardées, Malgré ses coups de vent virils mais aux flamboiements délicieux Du Soleil et de sa comparse, la Lune et son halo fardé.
Illustration du calendrier d’Olga Ert sur https:www.behance.netgallery186943calendar .
Il regardait par la fenêtre comme si sa vie en dépendait. D’ailleurs il perdait l’appétit ou bien s’en trouvait constipé. Mais il fallait lui reconnaître un cafard qui se répandait Et donnait petit à petit une envie de s’émanciper.
Aujourd’hui reste son reflet car le corps a pris ses vacances Dans une maison de campagne où il s’amuse avec fierté. Non, ce n’est pas un camouflet mais l’effet d’une conséquence D’un chat qui avait pour compagnes la nature et la liberté.
À quelle échelle te fies-tu, toi qui me donnes des leçons Assise sur ton piédestal qui te donne l’air prétentieux ? Démocratie, te moques-tu des contradictions qui, elles, sont Dissimulées comme des vestales gardiennes du feu contentieux ?
Tu m’évalues comme électeur, tu me voudrais à la hauteur À chaque responsabilité du barreau où j’y ai élu Mon pied solide et protecteur tandis qu’un contrepoids sauteur M’entraîne dans l’imbécilité du mouton la plus absolue.
Ceux qui affirment que le futur ne serait pas écrit d’avance Obéissent à ceux qui l’écrivent avec nos destins annotés. Chaque journée fait la suture avec le Plan en connivence Afin que chacun y souscrive selon sa page numérotée.
Napoléon laissa à tort les Anglais clore son chapitre Qu’Attila – ou bien Attali – avait déjà déterminé. Aujourd’hui, on est plus retors ; on laisse un pantin faire le pitre À l’Élysée pour l’hallali qui va tous nous exterminer.
Depuis le siècle précédent, la Terre accuse des accidents Avec des attentats prévus pour monter sur ses grands chevaux Qui poussent le peuple excédent à émigrer en Occident Et sous le couvert d’imprévus nous soumettre à l’Ordre Nouveau.
Tableau de Shiori Matsumoto sur https:iamachild.wordpress.comcategorymatsumoto-shiori .
Derrière le rideau de velours que nous dépeint l’actualité, Ma curiosité m’interpelle d’aller moi-même m’informer. Les gros nuages un peu balourds qui nous mettent en dualité Forment un décor qui me rappelle une vérité déformée.
Les Médias – miroir aux alouettes – prêchent le faux pour cacher le vrai Car ils sont fondus enchaînés au profit de l’Ordre Nouveau. Ils font tourner les girouettes de tous les cons qui les suivraient Sauf les complotistes entraînés à ne pas être pris pour des veaux.
Les épidémies de tempêtes ? Un premier coup d’épée dans l’eau ! Les guerres éclairs et les tonnerres ? Tout cela nous mène en bateau ! Après, sans tambour ni trompettes, après Iéna, c’est Waterloo Et tous les plus hauts fonctionnaires se servir leur part du gâteau.
Tableau de Marta Orlowska sur https:www.behance.netgallery4262059Surreal-Storybook-Ladies .
Après un premier tour d’horreur… voici le second tour du pire ; Le pire n’étant pas décevant, attendons-nous à toucher le fond. Mais au fond, s’il n’y a pas d’erreur, existe une bonde qui aspire Nos derniers espoirs motivant ceux qui sont au-dessus du plafond.
Mais tout est calculé d’avance et les bulletins sont pipés ; Les noms à l’encre sympathique retournent leur veste au verso. On va payer la redevance à un président constipé Qui nous chiera, c’est dramatique, pour mieux emmerder ses serfs sots.
La politique se complique et les écoles en conséquence Doivent adopter leurs conduites pour éduquer les candidats. D’abord il faut qu’on leur explique comment gérer leur éloquence Par des paraboles induites d’une liste de chabada.
Le président tient le volant et la direction du pays Mais ses adversaires, sans retour, lui disputent la priorité. Alors il conduit en violant le code plein de cambouis Et après le deuxième tour, il passe à la postérité.
Il s’agit d’un cours de conduite automobile dans une auto-école en 1943 en Afrique de l’Est. Sur cette photo les élèves apprennent à changer les vitesses.
À l’école des magiciens, les plus doués sont recalés Afin de voir leur compétence en magie pour s’ réintégrer. Ensuite, ce sont les plus anciens qui se chargent de les décaler Selon s’ils entrent en résistance pour falsifier leur pédigrée.
Puis, en prestigidictateurs – le nom qui leur est imputé – Ils profitent de vivre à leur aise et de tromper les apparences. Ce sont eux les imitateurs des chefs d’états et députés Qui votent, chaque vendredis treize, un ramassis d’incohérence.
Tableaux de Shiori Matsumoto sur https:iamachild.wordpress.comcategorymatsumoto-shiori .
Quittons ce masque de tristesse qui cache tous nos sentiments Afin d’écouter notre cœur parler d’amour en vérité. Ôtons ce leurre d’étroitesse qui nous rassure mais qui nous ment Et ne nous renvoie que rancœur, amertume et sévérité.
Ce faux miroir renvoie l’image de la peur qui nous a vaincus Et qui efface la mémoire que nous ont léguée nos parents. Écoutons plutôt le ramage de l’oiseau d’amour convaincu Qu’il faut cesser ces messes noires et redevenir transparents.
La transparence apparemment est une arme à double tranchant. Est-il vraiment indispensable d’élire nos tyrans politiques Par un système savamment doté d’un programme alléchant Et qui nous rend tous responsables de ce piège démocratique ?
Tableau de Chie Yoshii sur https:theinspirationgrid.compaintings-by-chie-yoshii .
Tandis que l’injustice en marche cherche à nous imposer ses lois, Nous nous révélons complotistes dès que nous réclamons justice. Et si nous faisons la démarche de protester de bon aloi, Nous sommes traités de terroristes par une police factice.
Être libre est un choix pervers puisqu’il faut savoir obéir Aux règles qui sont imposées pour mériter sa liberté. Ainsi nous vivons à l’envers si nous nous laissons envahir Par ce qu’un fou vient proposer et qui va nous déconcerter.
Parler du rire ne fait pas rire et débattre de la liberté Des uns des autres, évidemment, c’est en imposer ses limites. Mettons-nous plutôt à sourire, à se parler, se concerter ; Nous verrons bien, incidemment, si ce droit sacré n’est qu’un mythe.
Les quatre vertus cardinales n’ont été autant bafouées ; La force attribuée aux agents, les prudents médias accablants ; La tempérance médicinale et ses remèdes désavoués ; Quant à la justice et l’argent, tout est blanc-bonnet, bonnet-blanc.
(Tableaux d’Elena Filatov sur http:touchofcolorr.blogspot.com201704elena-filatov.html « Être libre, c’est être libre d’obéir au risque d’être mis au ban de la société » dixit Vérantanplan.)
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Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.
Aujourd’hui j’ai perdu ma langue et perdu ma mauvaise foi, Même plus les yeux pour pleurer à force de jeter un regard Sur le monde qui nous harangue, au risque d’une crise de foie, Qu’on continue à se leurrer de croire en un futur hagard.
Car l’avenir est compromis faute de ressources terriennes Depuis que l’homme a décidé de les spolier pour de l’argent. Du coup, de nombreux ennemis de la classe prolétarienne Veulent occuper et présider un chaos nous départageant.
Illustration d’Oksana Grivina sur http:www.dripbook.comgrivinastyleillustration-portfolios .
Les élections présidentielles nous offrent un bon bouillon de langues ; Langue de bois, langue de Dante au cas d’une descente aux enfers ; Langue de fourbe, langue de miel, langue qui pousse ses harangues À nous promettre l’évidente crise mondiale qui s’enferre.
Langue à L’EAU de requin-MARTEAU par un JUS D’EAU dans l’ALIGOT. Langues de MACARON à la crème ; langues deS AMOURS reconquises ; Langue de PÉCHERESSE en détresse ; langues du POITOU-tradition ; SouPONS d’OIGNONs cuits à l’extrême, MELANGEONS les langues insoumises Avec LE PAIN ROUSSI en tresse qui met LA SALLE en exaltation !
Arthaud LO Roussel PCF Macron LREM Lassalle Résistons Le PEN RN Zemmour Reconquête Mélenchon France insoumise Hidalgo PS Jadot Verts Pécresse LR Poutou npa Dupont-Aignan Debout la France
Tableaux de Shiori Matsumoto sur https:iamachild.wordpress.comcategorymatsumoto-shiori .
Nous ne sommes en rien responsables des précédentes atrocités, Même d’un ancêtre esclavagiste ou aïeul exterminateur. Bien sûr, nous serions incapables de tuer avec férocité Nos frères aux ordre d’un phalangiste, d’un nazi ou d’un dictateur.
Alors pourquoi refuse-t-on l’entrée à ceux qui ont souffert Afin que le monde moderne se développe à leurs dépens ? Croyez-vous qu’il est de bon ton de dire qu’on a l’esprit ouvert Tandis que de vielles badernes ont la nostalgie de l’occupant.
Illustration de Davide Bonazzi sur https:www.demotivateur.frarticlenotre-societe-vue-a-travers-des-illustrations-bluffant-tant-la-verite-saute-aux-yeux-13400amp .
Qui fuit en premier le navire lorsque celui-ci va sombrer ? Qui a creusé l’écart social entre vie en ville et aux champs ? Qui donc se retourne d’un vire-vire dès que son groupe est dénombré Pour échapper à l’impartial examen à double-tranchant ?
Si vous croyez que c’est les rats, vous êtes à côté de la plaque ; Eux, ne sont que petits rongeurs qui cohabitent, chez nous, at home. Je veux parler des scélérats qui trichent, volent l’argent qu’ils claquent Car ce sont des outremangeurs qui vivent aux dépens de l’homme.
Tous ces échecs consécutifs concernant la constitution Devraient inciter à changer toutes les règles de l’échiquier Et limiter l’exécutif du roi par sa destitution Lorsqu’il vous parait étranger qu’il favorise les banquiers.
Et puis, une assemblée de pions qui acquiescent les projets de lois Fidèlement sans renâcler ni écouter l’opposition, C’est déléguer à ces champions de la plus stricte mauvaise foi Notre pouvoir d’achat bâclé sous le coup des impositions.
Tableau de Michael Cheval sur http://chevalfineart.com/portfolio/new-releases
Les synapses contactent un neurone à des milliers de connexions Et celui-ci fait la synthèse pour choisir une solution. Chez les hommes, la testostérone leur permet de faire objection Aux informations sur les thèses qui mènent à la révolution.
Si le cerveau est complotiste – puisqu’il se renseigne pour agir – Les hommes, en troupeau de moutons, élisent leur loup-président. Les « sauve-qui-peut » humanistes mettent longtemps à réagir Avant que, nous le redoutons, il bouffe tous ses résidents.
Illustrations d’Oksana Grivina sur http://www.dripbook.com/grivina/style/illustration-portfolios
Toute la lumière du passé, comme le phare au crépuscule, Renvoie son appel lumineux pour guider les hommes égarés. Pourtant, nous sommes dépassés par les mensonges ridicules Que nos cadors faramineux profèrent pour nous effarer.
J’en appelle à l’intelligence, la prudence et la tempérance Pour ne pas nous laisser berner par les feux de ces naufrageurs ! On nous ballotte dans l’urgence pour masquer la prépondérance À, nous-mêmes, nous gouverner sans leurs coup fourrés ravageurs
Le gouvernement a décidé de peindre une frontière rouge Au milieu de toutes les villes pour diviser les complotistes. D’un côté, les intimidés qui ni n’avancent ni ne bougent Pour éviter la guerre civile avec les anticonformistes.
On prévoit aussi des lignes jaunes pour séparer les religions ; Des murs aux couleurs arc-en-ciel pour ceux qui contrarient leur sexe ; On partagera chaque zone selon que nous privilégions Quoi que ce soit, non essentiel, mais qu’il faudrait mettre à l’index.
Après toutes ces pandémies sensées nous faire évoluer, Nos enfants montreront les signes d’une mutation nécessaire. Tout le corps de l’Académie se devra donc d’évaluer Les hommes et les femmes dignes de figurer dans ses glossaires.
Des chats, nous aurons les oreilles orientées pour la 5G ; Des chiens, nous aurons l’odorat pour flairer les cours malhonnêtes ; Nos mains ne seront plus pareilles mais plutôt aptes à singer Nos leaders dont le mentorat nous réduira en marionnettes.
Tableaux de Shiori Matsumoto sur https://iamachild.wordpress.com/category/matsumoto-shiori
Ces deux façons de voir le monde et qui divise encore les hommes Se reproduit à chaque fois qu’un seuil du savoir est franchi. Qu’on les juge purs ou immondes, tous les chemins mènent à Rome ; Après, tout est question de choix – qu’on en soit ou non affranchi.
Les vaccins tuent-ils davantage que les virus qu’ils garantissent ? Les pandémies sont-elles dues aux effets de la pollution ? Quels sont tous les désavantages des avancées qui ralentissent La vie pour une mort prétendue être la meilleure solution ?
Tableau de Masaru Shichinohe sur https://freewechat.com/a/MzUyMjQ0MjkwMw==/2247503907/1
Quand la mer aura retiré tout le poids de ses tsunamis Qu’elle déverse sur les terres pour protester à sa manière, Tous les survivants attirés à contrer les épidémies Se retrouveront solidaires pour reconstruire leurs tanières.
« Tout reviendra-t-il comme avant ? » Pense-t-on prématurément Comme si les blessures ouvertes ne laissaient point de cicatrices. Il faudra vivre dorénavant dans un présent assurément Éclairé par les découvertes de son histoire évocatrice.
Comme il fallait bien s’y attendre, lorsque la houle atteint la crête, Toute la vague alors déferle et se fracasse sur les brisants. Observez la tension se tendre lorsque la foule est enfin prête À faire cesser le Clochemerle d’un gouvernement méprisant !
Tandis que la vague se forme sous la forte impulsion de l’onde, Toute la masse s’accumule pour écouler son énergie. Tandis que le poids des réformes à force de peser sur le monde Pousse le peuple et le stimule à s’opposer en synergie.
« Clochemerle » est un roman de Gabriel Chevallier qui offre une description sans indulgence de la vie des habitants dans un village du Beaujolais, avec leurs préoccupations sexuelles et dévorantes, leur goût de l’argent, leurs vieilles haines, les divisions entre catholiques et républicains, les ambitions des uns et des autres… Hommes politiques, militaires sont particulièrement brocardés, ainsi que la haute administration.
Blanche-Neige s’est faite piquer et son auréole a noirci ; Sa robe est devenue toute sale et son histoire n’est plus drôle. La sorcière a su s’appliquer diaboliquement, cette fois-ci, En inondant toutes les salles de son château par du pétrole.
Ainsi finissent tous les contes, entachés par de l’argent sale ; Les fées délèguent leurs pouvoirs à la magie du capital. Tant et si bien, au bout du compte, qu’elles ont ouvert des succursales Qui offrent un philtre à promouvoir qui vous conduit à l’hôpital.
Photo de charme vue sur https://sacredcharm.tumblr.com
À force de courber l’échine et accepter les oppressions Braillées par les ânes dociles qui entretiennent sa folie, L’homme devient une machine qui s’agite selon les pressions Exercées par des imbéciles dans une sourde mélancolie.
Pareil au zèbre dont les rayures le distinguent dans la savane, L’homme oppressé devient la proie des fauves qui ouvrent la chasse. Pour échapper à la souillure, il passe à des actions profanes Pour s’enfuir du chemin de croix vers lequel l’étau/l’état le pourchasse.
Il est interdit de mourir sous peine d’aller en prison Car la mort devient illégale et votre vie obligatoire ! L’idée n’a cessé de nourrir cette suprême guérison Que l’homme espère sans égale, orgueilleuse et jubilatoire.
Mais l’homme dans cet ouroboros devra réviser sa copie Car l’excès de reproduction devient super population. À moins que la mort, plus féroce, vienne braver cette utopie Et passe à la surproduction de virus en circulation.
Dans un pays imaginaire, l’air est imposé par l’état Qui vous oblige à respirer au moyen d’un adaptateur ; Grosse machine poitrinaire mais encore en version bêta Dont le design est inspiré de nos anciens aspirateurs.
Évidemment tout le monde triche car le sommeil n’est pas taxé Et le virus du sommeil frappe tous les systèmes immunitaires. Et comme on ne prête qu’aux riches, ceux-ci se trouvent surtaxés À cause des pauvres qui s’attrapent tous un coma communautaire.
Tableau de Robert Heindel sur http://todaysinspiration.blogspot.com/2013/11/another-look-at-robert-heindel.html?m=1
Pour vivre heureux, vivons cachés mais pas ensemble, s’il vous plaît Car je sens des mains baladeuses et des intentions impudiques. Jamais ne pourrez détacher cette attraction qui vous complaît Arguant la nature galvaudeuse et le beau sexe fatidique.
Aujourd’hui tout est inversé ; pour vivre heureux, vivons masqués ; Cachons notre naïveté derrière un passe sanitaire Jusqu’à ce que soient renversés ces polichinelles fantasqués Qui nous plongent en lasciveté dans un régime totalitaire.
Tout finit en queue de poisson quand tout débute par la peur Car à trop noyer le poisson, il finit cuit à la vapeur. Fi de ces sérums incolores, ces eaux de mer pour V.I.P., Ces catastrophes indolores et la vaccinothérapie !
Et si tous ces milliards de doses finissent par aller dans la mer, Les poissons auront l’overdose d’effets secondaires amers. Bientôt quand j’irai à la pêche, je risque à mon tour d’être happé Par tous les revanchards revêches de la lignée des rescapés.
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Depuis longtemps que l’on m’invite à partager le feu des dieux, M’accepte-t-on comme chasseur ou comme gibier potentiel ? Au premier réflexe j’évite de rencontrer ces gens odieux Malgré l’attrait d’une âme-sœur ou d’un ami circonstanciel.
Je fais semblant d’être en mesure d’être mis sur un piédestal Mais des courants antagonistes m’échauffent et mon cœur et mon âme. Quand le feu de la démesure brise tous mes vœux de vestale, Là, je deviens protagoniste et réagis tout feu tout flamme.
Ainsi quand la littérature et le cinéma me préparent À un avenir pragmatique où l’élite sera épurée. J’y vois des signes contre-nature visant à ce que l’on sépare Les sceptiques des fanatiques pour mieux aller à la curée.
Illustration de couverture de Ted Benoît pour « L’affaire Francis Blake »
À force d’être complotiste, à force d’être démerdard, À force d’être confinés, j’en subis toute l’évolution. Forcé d’être indépendantiste envers l’état qui brandit son dard, Harassé d’être dominé, mon corps fait sa révolution.
Ainsi toute ma tête explose de tous ses réseaux neuronaux Et met l’hippocampe en duplex avec l’hypophyse et ses lobes. Ensuite ma mémoire implose et par ses canaux coronaux Mon cœur surgit dans ce complexe avec le chaos qui l’englobe.
Retour du front, les démerdards, puisque c’est leur nom désormais, Rentrent la tête échevelée, les yeux fatigués, plein de larmes. En lambeaux, les porte-étendards et les pancartes déformées Attestent les dénivelés entre le peuple et les gendarmes.
En souvenir des communards, des maquisards, des partisans Qui ont dressé des barricades pour la liberté défendue, Trébuchant sous les traquenards, se relevant cicatrisant, Saluons ces joutes camarades dans tout les pays répandues.
Illustration de Marija Tiurina sur https://www.behance.net/gallery/110334827/Medium-and-large-works-of-2020
Révolution dans la maison, on y est tous fidélisés ; Tous les samedis, on se démerde, on se rassemble, on s’émoustille. On s’prépare selon les saisons, de l’Étoile aux Champs-Élysées. Aux manifs boulevard Malesherbe, jusqu’à la place de la Bastille
Tandis que la première garde affronte les forces de l’ordre, L’arrière garde se retranche pour s’informer sur les réseaux. Tous les non-vaccinés regardent le Président se faire mordre Et chacun s’en paie une tranche en lui prêtant des noms d’oiseaux.
Illustration de Marija Tiurina sur https://www.behance.net/gallery/110334827/Medium-and-large-works-of-2020
À force d’être confinés et pliés au télé-travail, Ils ont cherché à s’occuper dans les sous-sols qui avoisinent. Les couples se sont recombinés en un chaud caravansérail Et les naissances ont décuplé dans l’antichambre des voisines.
Ils ont agencé les greniers, les caves et les dépendances Et comme ça ne suffisait plus, ils ont élevé les étages. Aujourd’hui, on ne peut pas le nier, leurs tours ont une telle importance, Qu’ils vivent heureux, bien sûr reclus, mais pour on n’sait quel héritage !
By Jove ! Bon sang ! Mais c’est bien sûr ! L’O’Micron, c’est la marque jaune ! Selon les uns, c’est l’ennemi et, selon les autres, un mirage. Les uns veulent qu’on les rassure, les autres refusent qu’on leur donne Un « passe » contre la pandémie qui les réduit en esclavage.
Depuis Satan recombiné en un virus éparpillé, Les nouveaux dieux pharmaceutiques nous ont convertis à leur secte : « Frères et sœurs reconfinés, laissez-nous vous entortiller Par ce vaccin eucharistique qui tue plus qu’il ne vous infecte ! »
Illustration de René Follet d’après les personnages d’Edgar P. Jacobs
Savez-vous porter le masque à la mode de chez nous ? On le porte sur la bouche, bien remonté sur le nez. Mais ne soyez pas fantasques et ne portez pas un loup Qui vous donnerait l’air farouche parmi les gens confinés.
Mais en cas de pénurie, quand nous manquerons de tout, Vous pourrez voler aux riches leurs biens et tout leur argent. Vous vengerez l’incurie du gouvernement ripoux En rendant tous les bakchiches à toutes les petites gens.
Venez goûter dans nos boutiques la joie d’ôter l’envie de vivre ; À consommer ou à offrir mais à déguster lentement. Cercueils cirés à l’encaustique, cordes à pendu qui vous délivrent De votre angoisse de mourir pour vivre plus rapidement.
Apportez à vos belles-mères un flacon de bouillon d’onze heures, La cigarette du condamné et l’ultime verre de rhum. Le temps d’aimer si éphémère permet la mort dont la valeur N’attend point le nombre d’années pour faire souffrir son bonhomme.
Rien ne se perd rien ne se crée, tout se transforme à volonté ! La matière sait recombiner ses atomes et son énergie. Quant à la question consacrée au salut de l’âme escompté, Dieu nous a tous embobinés dans l’espace-temps en synergie.
Je suis noyé en mosaïques dans tous les humains de la Terre Je suis vous et vous êtes moi dans une création d’illusions. Et l’incarnation prosaïque dont je ne suis que locataire Sonne le bail en fin de mois sans garantir de conclusion.
Nous voulons tous la même chose ; vivre et survivre après la mort Et nous voudrions que de flot d’âmes ait une raison d’exister. Sans doute la métamorphose ne laissera aucun remords… En attendant, Messieurs, Mesdames, vivez, mourrez sans insister !
…mourrez dans la perplexité ! …mourrez devant l’adversité !
Dans le désordre naturel de l’expression de l’existence, La beauté apparait au cœur de ce qui cache le mystère. J’y cherche l’ordre surnaturel d’un Dieu ou bien de sa présence Comme si j’étais chroniqueur de la vérité de la Terre.
Tout ce qui s’emboite en accord avec les lois de l’esthétique Semble avoir été désiré par quelque artiste fantastique. J’aspire à trouver le raccord afin d’en percer l’authentique Secret des dieux pour soutirer tout l’enseignement scolastique.
Une fois que tout est en ordre, rien ne va plus, tout est faussé ! Je n’ai fait que mettre des noms sans rien comprendre à leur essence. Tant pis si je dois en démordre car ma quête, loin d’être exaucée, M’aura entrouvert un chaînon pour éveiller ma connaissance.
Bonne nouvelle ! Le port du masque sera bientôt abandonné Au profit d’un bouchon anal qu’on devra porter constamment. La faciale protection fantasque des voies nasales contaminées Est détournée, c’est pas banal, du postérieur au fondement.
Vu sur https://clipartguy.com/design/clip-art-of-a-white-male-patient-getting-shot-in-the-butt-by-a-nurse-with-a-syringe-by-djart-222
Que revienne le temps du taureau avec travail en abondance, Bien ancrés, les deux pieds sur Terre et les mains tournées vers le ciel ! De l’air frais dans les pectoraux et si possible, en redondance, Tout nos besoins alimentaires pour des plaisirs non essentiels !
La vieille tour d’ivoire, tout arrosée des pleurs De la dame captive, se remit à pousser. Et la Terre sut boire et produire des fleurs Qu’on dit admiratives de charme éclaboussées.
Puis le vilain dragon muta et s’allongea Et d’un dur caractère, devint fou à lier. Un prince d’Aragon que cela arrangea Grimpa sa salutaire queue comme un escalier.
La belle avait grossi avec tout le château Et ne pouvait passer les portes et les fenêtres. Le prince, assez concis, reprenant du gâteau, Lui dit, l’air compassé, ne pas la reconnaître.
Mon petit village s’enferme hors du temps et des inquiétudes Aussi bien en début d’année qu’au fil des mois jusqu’en décembre. J’en ai pris plusieurs années ferme pour consommation de quiétude Dont l’addiction m’a condamné à y passer ma vie à l’ombre.
Je suis cerné par des forêts et des collines vallonnées Et n’ai que le droit d’exister dans l’éternelle bonne humeur. L’aurore à peine dévorée, toutes mes heures sont jalonnées D’une direction assistée vers tout plein de petits bonheurs.
Mon petit village s’enferme hors du temps et des conventions Dès que les matines ont sonné jusqu’aux heures du crépuscule. Entre les maisons et les fermes, les animaux font sécession ; Les chiens sont même soupçonnés de comploter en groupuscules.
Les toutous s’envoient des messages encodés dans leurs aboiements ; Ils communiquent avec force en déposant fientes et fèces. Et je détecte à leurs passages sur la neige fraîche, un chatoiement De petites taches jaunes en morse narrant leurs histoires de fesses.
Dès qu’il faut sauver la planète et qu’il faut me jeter à l’eau, Je n’ai pas peur de me mouiller pour soutenir mon président. Or, une fois qu’il est aux manettes, je vois cet enfant de salaud Me forcer à m’agenouiller et me traiter de dissident.
Mais si je laisse se noyer le président et ses ministres, J’accepte qu’une dictature remplace la démocratie. Après, il risque de m’envoyer pour payer les frais du sinistre L’impôt, la taxe et la facture du joug de sa suprématie.
Pour manifester ma rancœur envers l’état totalitaire Qui parle la langue de bois et me traite comme du bétail, J’ose le langage des fleurs pour affronter les militaires Afin que s’exprime la voix d’un opprimé dans la piétaille.
Une couronne mortuaire avec mes regrets éternels Pour enterrer ma liberté que je présumais immortelle. Je poserai sur son sanctuaire quelques œillets sempiternels Pour mes espoirs déconcertés par les magouilles et les cartels.
Le progrès en marche nous apporte un bonheur mérité ; Le temps inscrit ses marques sur la planète opprimée. La science prolonge la vie et nous allons tous hériter D’un patrimoine dépassé et d’un futur déprimé…
Des papiers que le vent promène, Des plastiques que la mer transporte, Des canettes que les chemins acheminent, Des mousses que les rivières emportent Des dioxydes de carbone que le trafic propage, Des cris que les villes transmettent, Des nitrates que l’agriculture parsème, Des particules que l’atmosphère colporte, Des virus que le tourisme diffuse, Des incendies que les forêts transfèrent, Des métaux lourds que les nappes transvasent, De la rouille que les abîmes renferment, Du pétrole que les plages éparpillent, De la mort que la vie répercute.
Messieurs, tirez donc les premiers mais veuillez filer à l’anglaise Par un coït interrompu, brisant d’un coup de Trafalgar ! L’empire dont vous réclamiez tout l’avantage, ne vous déplaise, Retombe en argent corrompu qui va déclencher la bagarre.
Moi, qui habite la boutonnière, dans les Alpages en boutons, Comme vous, j’ai ma tirelire bien à l’abri au coffre-fort. Je fais l’Europe buissonnière avec mes cochons, mes moutons Mais je vous parie mille livres que vous regretterez notre confort.
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J’ai glissé sur la chrétienté et je me suis cassé la foi ; J’ai trébuché sur le bouddhisme et je m’y suis grillé l’esprit ; Je me suis rallié à l’islam et j’ai consumé mon essence ; J’ai fouillé la mythologie et l’aigle m’a mangé le cœur ; J’ai chanté le monde quantique et j’ai chuté dans un trou noir ; J’ai fait confiance à la science et je m’y suis brûlé le corps ; J’ai subi la force des hommes et je suis devenu ermite ; J’ai écouté la voix de Dieu et Jésus crie dans le désert.
(Sur un mince cristal l’hiver conduit leurs pas Le précipice est sous la glace Telle est de vos plaisirs la légère surface Glissez, mortels, n’appuyez pas.
« Le Patinage » – Pierre Charles Roy.)
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Au milieu de ses pairs de France, tout le pouvoir est rassemblé Entre les mains du petit roi selon la loi démocratique. J’ai l’impression qu’il est en transe, peut-être même qu’il m’a semblé Que, dans son costume à l’étroit, il paraîtrait technocratique.
Leurs visages s’affichent en jaune car ils reflètent la nation Qui s’insurge contre un palais qui fait abstraction des petits. Petits hères de secondes zones, chômeurs en détermination, Pauvre émigré sénégalais, tous ceux qui n’ont plus d’appétit.
Selon les lois de l’univers, il y aurait deux infinis : L’infiniment grand du pouvoir et l’infinie morosité. Ceux qui ne passeront pas l’hiver, pour qui demain tout sera fini Et ceux qui ne cessent de promouvoir toute leur somptuosité.
Comment en sommes-nous arrivés à ce système pyramidal ? La loi de la vie est cruelle : tu manges ou tu seras mangé ! L’humanité reste rivée à une société féodale ; Hier, le sang coulait dans les ruelles et aujourd’hui, rien n’a changé.