Les maladroits, les trop osés, les non satisfaisants, les « à revoir » et tous ceux qui auraient sans doute dû finir à la poubelle.
Ils n’ont pas été choisis. Trop vifs, trop mous, trop bruts, trop flous.
Mais ils sont là. Fragments d’élan, chutes de vers, éclats d’essai.
Ils ne brillent pas toujours… mais parfois, ils clignent de l’âme.
Mon gros Doudou, plein d’appétit attend le récit des souris Qui lui racontent les potins des petits rats de l’opéra. Et patata et patati, il en raffole, il s’en nourrit, Bien assis sur son strapontin, de ces racontars scélérats.
Là-bas, derrière les murs de papier, les geishas dans leurs kimonos Les ouvrent en déshabillé dévoilant leurs intimités. De peur que vous vous échappiez de leurs caprices hormonaux, Elles vous font le cœur vaciller en dévoilant leur nudité.
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Les pauvres mâles qui s’intimident sur les mystères du clitoris Devraient savoir que l’érection est dictée par un rituel : Celui de la petite mort. Au sommet de trois pyramides, trônent Sokar, Ptah, Osiris ; Chacun veillant la direction sur l’âme et le corps des mortels, Décrit dans le livre des morts.
(Ptah-Sokar-Osiris est un syncrétisme de trois dieux : Sokaris, Ptah et Osiris. Sokaris est un dieu memphite tout comme Ptah, mais à caractère funéraire, Osiris également. Le dieu représente un mélange de ces trois divinités et est vénéré à Memphis. Il a des fonctions osiriennes et veille sur la nécropole de Saqqarah, en face de la ville de Ptah.. Sokaris correspond à peu près à la séparation de l’âme du corps après la mort. Cette opération est rendue possible par le rituel de l’« Ouverture de la bouche », c’est pourquoi le nom de Sokaris signifie qui nettoie la bouche. Ptah est le dieu créateur par excellence : il est considéré comme le démiurge qui a existé avant toute chose, et qui par sa volonté a pensé le monde. Osiris (du grec ancien Ὄσιρις) est un dieu du panthéon égyptien et un roi mythique de l’Égypte antique. Inventeur de l’agriculture et de la religion, son règne est bienfaisant et civilisateur.
Ptah-Sokar-Osiris est un syncrétisme de trois dieux : Ptah est le dieu créateur par excellence ; Sokaris veille à la séparation de l’âme du corps après la mort ; Osiris règne avec bienfaisance sur l’agriculture et la religion.
Parce que le temps, c’est de l’argent, parce que le temps, c’est de l’amour, Il faut en consacrer au sexe pour que la vie s’épanouisse. Tous les désirs se partageant dans les plaisirs de chaque jour ; Organes concaves et convexes, que l’homme et la femme en jouissent !
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Un petit air de diablesse enflammé par ses cheveux, Un sourire inquisiteur renforcé d’yeux émeraudes. Elle connaît mes faiblesses, elle sait ce que je veux D’un regard inhibiteur qui me fixe et me taraude.
Ah, qu’ils avaient de beaux profils, ces beaux pharaons façonnés ! Mais il parut que Cléopâtre préféra se montrer de face Afin de remettre à profit les compétences de son nez Qui fit les historiens débattre pour que sa taille les satisfasse.
Les couleurs de la nature alliées au feu du soleil Expriment une dimension que l’indien sait percevoir. Il reproduit en peinture tous les rêves à son réveil Qui ont filtré l’absorption que son cœur sait concevoir.
La peinture à l’eau de pluie reste empreinte de tristesse D’avoir autant ruisselé des montagnes à la mer. Mais dès que le soleil luit d’un feu de délicatesse, Ton sourire est profilé d’une grâce douce-amère.
Est-ce que je vous ai racontés comment je suis venu au monde ? Non pas celui de ma naissance mais celui du fond des océans ! Sur un bateau j’étais montée puis, une grosse vague immonde M’a fait perdre ma connaissance et je suis sortie du néant.
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Grâce aux accords économiques, vous vivons sur une grande échelle. Puisque le monde nous appartient, puisons-le sans modération ! N’écoutons pas ces polémiques d’une bande de polichinelles Annonçant, si ça se maintient, demain sa désintégration.
Pour une journée salutaire j’ai travaillé mon inventaire : Le porte-monnaie pour l’amour et une fleur pour chaque jour ; La clef des cœurs pour une union et ciseaux si séparation ; Un coquillage pour la mer et une amande douce-amère ; Deux verres à pied afin de boire à l’avenir et ses déboires Autour d’un petit apéro et tout recommencer à zéro.
J’ai reçu une invitation pour une soirée aux potiches. Les gourdes sont sollicitées avec les cruches en finalistes. Moi qui n’ai pas la prétention d’être expert, calé et fortiche, Devrais-je me féliciter d’être le premier sur la liste ?
Finalement, je suis allé à l’invitation des potiches Pour tâter, par curiosité, le puits profond de leurs pensées. Au début, j’étais emballé mais arrivé à l’hémistiche De cette monstruosité, je m’en suis senti offensé.
La nuit, l’obscurité totale n’existe pas, évidemment. Car toutes les âmes éteintes animent des noirs feux follets. J’y vois des figures létales qui montent dans le firmament En abandonnant une empreinte qui ne m’a jamais affolé.
Mâtin, ce soleil à la coque me fournit toute l’énergie Pour accomplir cette journée l’imprévu qui survient toujours ! Hardi les gars, fiers comme un coq ! Sortons de notre léthargie ! Commençons par une tournée en l’honneur de ce nouveau jour !
Le soleil m’offre son cocktail tous les soirs, presque à la même heure ; Il est plus ou moins en avance mais fidèle à la fermeture. Chacun donne un goût immortel avant que la journée ne meure Et que demain ne recommence à acter son investiture.
Tantôt perdu dans ses pensées, tantôt envoyé sur les roses Mon cœur d’enfant reste perplexe sur ce qui fait rêver les filles. Parfois les voici offensées, parfois les voilà l’air morose… Dieu que le sexe paraît complexe à la lumière de mes pupilles !
Si les couleurs orientales m’étaient contées mille-et-une fois, J’en écrirais des reflets vers à l’encre de Shéhérazade. Mais ma prose sentimentale se confronterait toutefois À l’ombre du grand croissant vert qui serpente sur les croisades.
Tandis que la gauche s’étire à la recherche du contre Ut, La droite, sur la corde sensible, redescend vers le chevalet. L’artiste soupire et respire d’un soubresaut pendant le rut Jusqu’à la limite extensible de cet érotique ballet.
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Mon beau Monsieur, joli flatteur, qui ne survivez qu’aux dépends De ceux vous qui écouteront, je vous trouve l’air bien morose ! Serait-ce un corbeau délateur dont la nouvelle se répand Qui vous traiterait de larron en découvrant le pot-au-roses ?
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J’ai rêvé des couleurs indiennes qui n’avaient jamais navigué Mais revêtu les jeunes vierges en quête d’un amour sauvage. Et j’ai suivi la méridienne sans jamais être fatigué Là où l’aventure converge, une fois franchi le rivage.
Vêtue de toutes ses histoires comme un patchwork, tout bêtement, Elle semblait à couteaux-tirés envers ceux qui la critiquaient. Mais les défaites et les victoires qui composaient son vêtement Étaient tellement étirées qu’elle en était toute étriquée.
Une fois la pomme mangée, de honte pour sa nudité, Elle implora son homme à l’aide d’aller chercher pour la couvrir Un peu de ramure effrangée, pas trop chargée d’humidité. Mais le serpent trouva remède d’un caducée pour la vêtir.
Tandis qu’elle marche dans la rivière, tenant la clef de mes douleurs, Se réveillent mes rhumatismes en plein mitan de ma nuitée. Alors j’implore, sur ma civière, la fille en robe de couleur, Pour qu’elle verrouille le mécanisme qui bloque leur continuité.
Elle adore enclaver des hanches les ouïes de sa contrebasse Et sentir bourdonner son ventre contre la caisse de résonance. Une main caressant le manche qui vibre au son des cordes basses Et l’autre qui sort et qui rentre un chevalet en consonance.