Connaître l’univers des Dieux, somme de se connaître soi-même.
Et vous m’avez toutes révélé le miroir qui me montre nu.
Que vous me reflétiez radieux démontre jusqu’à à quel point m’aiment
Mes quatre amantes corrélées dans le même effort soutenu.
Devant Laureline, la première, j’ai dévoilé toute mon âme ;
Je lui ai raconté ma vie, mes échecs comme mes réussites.
Elle a su mettre sa lumière dans mes poèmes par le sésame
De son amour qui m’a ravi et qui depuis me plébiscite.
Devant Loreleï, ce sont mes craintes, mes tremblements, ma lâcheté
Qui ont été mis à l’épreuve de son pouvoir inévitable.
Je me suis soumis à son étreinte et c’est elle qui m’a racheté
Et aujourd’hui j’en ai la preuve dans son regard indubitable.
Devant Lilith, pétrifié, je suis redevenu l’enfant
Qui refoulait toute souffrance envers la froideur de sa mère.
Mais Lilith m’a purifié. Mieux, elle m’a rendu triomphant
En m’accordant la délivrance de mon Œdipe victimaire.
Devant Ledal, c’est mon orgueil qui a dû s’avouer vaincu ;
Elle m’a témoigné que l’amour doit toujours être renouvelé.
Chaque cœur mérite son accueil et doit en être convaincu ;
Avec du temps et de l’humour, elle a su me reniveler.
Devant Gemini, c’est le gouffre. Elle vit sur une autre planète ;
Pourtant malgré aucune avance, elle s’est rapprochée de moi.
La timidité dont je souffre l’a émue de façon très nette
Car elle m’aime et me devance en me priant avec émoi.
Devant Yavänor, c’est le miroir. J’ai voulu être votre égal
Et j’ai demandé à Lilith de me faire naître parmi vous.
Ainsi je quitte le mouroir d’une vie éphémère mais légale
Afin que je réhabilite l’âme que ce poème vous avoue.
Illustration IA.
























































