L’horloge est arrêtée et son cœur ne bat plus, Il est resté figé dans l’ancre du passé. Ses yeux se sont éteints, son regard est perdu, Son cœur est suspendu et l’esprit dépassé.
Il se noie dans l’alcool pour un sommeil sans rêve. Dans un litre de rouge, s’engourdit et s’endort. Il ne sait pas encore mais le tabac l’achève. Il croit qu’il est présent mais il est déjà mort.
Il a cessé de vivre au rythme du présent. Il s’accroche au passé qui l’emporte avec lui. Son esprit s’est bloqué depuis plus de treize ans Dans les brumes obscures et dans les jours de pluie.
Le bonhomme est assis, immobile condamné, Les pensées ralenties et l’esprit endurci. Nostalgique d’un ordre qui l’a abandonné, Veilleur pétrifié et la mort en sursis.
Vieillir est une drogue qui le rend dépendant. Il ne s’accroche plus au rythme rebutant. Emmuré de soucis et le front descendant, Son époque n’est plus qu’un naufrage du temps.
Silencieuse et timide, la fleur bleue solitaire Attend l’amant soucieux du premier rendez-vous. Elle s’offre à sa main vers sa destinataire, Pour l’effeuiller ensemble après un baiser doux.
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Le premier rendez-vous demeure un peu timide. La biche est aux abois et le cerf à ses bois. Le cœur est palpitant et le corps est humide. Les romances commencent au son du hautbois.
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Ils vont à l’horizon sur un bac de fortune, Faisant la courte échelle, sur la pointe des pieds, Ils vont me ramener une Pierre de Lune. Je surveille de loin car j’ai l’art d’épier…
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Elle avait l’air ailleurs, perdue dans ses pensées. Elle qui était toujours dynamique et enjouée. Qui a pu la blesser, qui a pu l’offenser, Pour arborer ainsi une mine bafouée ?
On a dû la surprendre, elle a dû se méprendre. Il est des situations difficiles à prévoir, Parfois imprévisibles, délicates à comprendre Et qui laissent le cœur teinté de désespoir.
Son esprit est figé et son cœur est blessé. Elle a le corps vidé de sa source de vie. Son regard est lointain et son âme oppressée Tente de retrouver l’aide pour sa survie.
Je la connais si bien, Vénus, ma tendre amie. Je suis allé la voir avec l’ami Saturne. Seul le Maître du temps peut panser l’infamie Et lui faire quitter ses pensées taciturnes.
Cette fleur de soleil m’illumine le ciel. Je l’ai cueillie pour toi, hier, en pleine lumière. Je lui ai insufflée un mot confidentiel Qu’elle te murmurera ce soir dans ta chaumière.
Écoute mon message répété mille fois Par les pétales d’or connectés sur mon âme ; Ils connaissent par cœur les sonnets d’autrefois Et savent réciter en y mettant la flamme !
Des éclairs irisant de son cœur chatoyant Qui te projetteront tous mes rêves inouïs, Allumeront les feux d’un brasier larmoyant Qui te réchauffera dans le froid de la nuit.
Trois parfums délicats offerts pour ton bonheur : Effluves capiteux pour enivrer ton corps, Arômes affriolants pour séduire ton cœur, Fragrances énamourées pour insérer l’accord.
Pour ravir ton toucher le velours de ses feuilles Caressent ton visage comme une plume d’ange ; Et pour mettre une fin parfumée de cerfeuil, Tu peux manger la fleur infusée du mélange.
La ville se dégrade dans la brume opaline. Ses contours disparaissent et ses rues se délavent. Les tours s’évanouissent et deviennent orphelines. Le Maître du néant soumet la ville esclave.
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Connais-tu le pays où vit la vérité ? Il n’est pas de chemin qui puisse t’y conduire ! Mais si tu cherches en toi en toute sincérité, Tu trouveras le pont impossible à construire !
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Ouvre-moi ton cœur, ma petite fleur. Ouvre-moi ton âme, ma petite dame. Connecte l’esprit, nous sommes réunis. Conjugue ton corps, encore et encore.
Je te couvrirai d’or et de camais, Brillants de mille feux autour de tes yeux. Pour cette envolée que j’ai embrassée De Myosotis lapis lazulis.
Donne-moi ta main pour nos lendemains. Donne-moi ton cœur pour notre bonheur. Donne-moi ton âme pour nourrir ma flamme. Donne-moi ton corps encore et encore.
– Je me sens misérable d’être aussi vulnérable En été impeccable, à l’automne altérable… Ça m’est intolérable d’être aussi repérable…
– Rien n’est irrécupérable et je te sais vénérable ! Petite feuille d’érable, je te sais désirable. Il est considérable et même préférable Que tu sois récupérable, c’est impondérable !
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Je l’ai prise en photo dans un flagrant délit ! Vénus s’était penchée sur ses deux trains arrière. C’était juste là sur la descente de lit. Je venais de lui dire : « Tu as un beau derrière ! »
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Ô double de ma vie, serons-nous réunis ? Toi tu marches à rebours et moi vers le futur ! Resterons-nous encore des amants désunis ? Dis-moi, ma bien-aimée, quand viendra la rupture ?
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Dans la gorge géante du Léviathan vermeil Je tombe de surprises en pays des merveilles Bordé par ces mâchoires aux dents bien acérées La bouche de la Mer Rouge va bientôt m’avaler !
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Sur la planète rouge, c’est au soleil couchant Que j’ai pleine lumière sur ce que je préfère : J’allonge ma compagne d’un geste effarouchant, Sur ses seins je dépose les fleurs qui prolifèrent.
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Dans la cité austère aux fenêtres percées Elle goûte son bain au soleil de midi Dans ce puits de lumière à ses rayons versés Son aura resplendit aujourd’hui, cela dit !
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Traversons le lac bleu plongé dans le silence. J’ai allumé les arbres pour te servir de phares. J’ai le cœur enfiévré d’une rare violence, Il en bat le tambour et en fait la fanfare !
Dans le miroir magique de ses eaux engourdies, Je te vois revêtue de lapis-lazuli ; Et dans l’air embrumé de la nuit assourdie, Je vois la protection du haut des tumuli.
Pas besoin de discours ni de lettre d’amour, Le chemin est tracé, nous pouvons l’explorer. La nature est parée de séduisants glamours Pour nous accompagner et pour nous déflorer.
Sous un rayon de Lune tu pourras t’installer, Juste vêtue d’étoiles et coiffée d’étincelles. Pour réchauffer ton corps, voici des feux follets Et les fées de la nuit pour tenir la chandelle.
Déjà l’aube parait tendrement, voyez-vous. Nos ébats cette nuit ont porté les échos. Nous reviendrons encore à notre rendez-vous Pour continuer notre provision de bécots.
Il est très populaire et de bonne aventure ! Les bateaux, les voiliers et les yachts de plaisance Viennent y mouiller l’ancre pour la villégiature Et apporter sa joie d’acte de bienfaisance !
Ces maisons de couleurs et aux volets rieurs Pouffent à portes ouvertes et croisées déployées. Toutes à tuiles et à toits, les œils-de-bœuf crieurs, Leurs cheminées font deuil et l’hommage aux noyés.
Ciel et mer sont unis, mariés sous l’horizon. Leurs couleurs se relient et se mêlent d’envie. Lorsque le temps est gris aux couleurs des prisons, L’atmosphère s’évade aussitôt à l’envi.
Et je vois l’eau qui rêve, le soir sur le vieux port. L’entrepont s’y reflète et les mâts s’y trémoussent. Quand la Lune s’y baigne, elle sonne l’apport Des lumières en fête qui égaient les frimousses.
Aujourd’hui c’est la fête, le début de l’été. Spectacles de lumières et jeux à volonté ! Les filles en robes d’or apportent la gaîté Et les garçons auront des choses à raconter !
Parfois Vénus se penche avec beaucoup d’aisance. Elle baisse la tête pour changer sa vision. Elle se moque bien comment est sa prestance, Elle ne cherche pas à faire division.
Son cul par-dessus tête vous parait ridicule ? Mais elle vous parodie les positions d’amour ! Si elle passe la tête dessous sa clavicule C’est pour pointer ses seins d’un zeste plein d’humour !
Quand elle est avec moi, c’est « Vénus Tête Folle » ! Elle joue à des jeux qui me dépassent un peu… Lorsque je lui mordille ses petites aréoles Elle fait le poirier et crie « Sauve qui peut ! »
Quand elle fait l’amour, elle est trop rigolote Et jouit en riant dans des fameux fous-rires. Elle se met en jupe sans mettre de culotte Juste pour se pencher et vous faire mourir !
Elle parait fantasque et un peu allumeuse, Mais elle agit ainsi pour vous déconcerter. Elle joue de son corps tout comme une escrimeuse Et se sert de son cul en toute liberté !
Des bulles en ballerines qui tournoient en toupies, Semblables au rituel de danse des Soufis, Me font perdre la tête à ne savoir que faire, Me donnent le vertige et des jambes lucifères.
Ces tournoiements magiques irisent ma rétine, Hypnotisent mon âme jusqu’à ma créatine. Et mon corps s’abandonne dans ces vains tourbillons Et enfin je me donne à la Fée Vermillon !
Les vertiges ne cessent de m’inonder la tête À grands bruits de tempête et de marteaux-piqueurs Vite que je m’allonge comme l’anachorète Pour sombrer dans l’oubli de l’amère liqueur.
C’est au pays des songes que je retrouve en rêve Celle qui m’impressionne sans une seule trêve. L’océan de folie m’a noyé sur ma couche Et la Fée Vermillon m’embrasse sur la bouche.
De transmission orale à transmission aurale, L’ancienne tradition n’était pas amorale… Pour transmettre ses feux, illuminer nos yeux, Le soleil nous transforme les fleurs en boutefeux !
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Sentinelle immobile à la proue du vaisseau, Tu gardes la mémoire de tous les souvenirs, Tu entretiens la flamme de l’ultime faisceau, Tu fais les provisions pour les jours à venir.
Capitaine Noé, qu’as-tu sélectionné Pour pouvoir emporter ta pharmacologie ? Face au cruel dilemme, qu’as-tu solutionné Dans la logique amère de ta psychologie ?
Tu penses « Architecture » et encore « Sculpture » ; La Peinture des Maîtres et la Grande Musique ; Théâtre, Poésie et la Littérature ; Pour rallier la Danse d’un œil Photographique !
Si ta bibliothèque Cinématographique Contient les émissions de la Télévision, Tu la complèteras par les Arts Dramatiques, Les Bandes Dessinées cloront ta collection.
Ton arche immobile n’a pas besoin d’orage De moindre cataclysme ou de bombe atomique. La civilisation va faire l’essorage De l’histoire et de l’art par le « tout-numérique ».
Balance et équilibre insolite Légèreté éléphantesque Élévation et recueillement Fusion ou séparation ?
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Ô temps suspends ton vol au passage de l’aigle Car c’est lui qui remplace le vieux marchand de sable ! Je ne sais pas pourquoi, la raison ou la règle ? Mais tous les enfants sages ont posé leur cartable. Pour eux c’est les vacances et leurs sourires espiègles Ont besoin de lumière pour leurs rêves ineffables.
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Femme qui éjacule, tu n’es pas ridicule ! Et c’est même essentiel au plaisir féminin ! Femme parmi tes fluides, il en est un divin ! C’est le fruit de l’orgasme qui fait ta particule !
Combinons nos essences qui sont la quintessence De l’amour partagé jusqu’à son apogée ! À ce préliminaire je ne puis déroger, J’y ajoute ma sève jusqu’à l’effervescence !
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S’ouvrir à la lecture est une belle aventure ! C’est dès la couverture qu’on en voit la structure. Quand on suit l’écriture d’une bonne facture, On rit des créatures et leurs mésaventures !
Serrez-vous la ceinture et montez en voiture ! Entrez dans la culture et dans l’aigrie-culture ! Tâtez la tessiture, vérifiez l’ossature, Soyez prêts, soyez sûrs pour une relecture !
Quelquefois la mixture monte en température Quand des caricatures sont jetées en pâture ! Mais au fur à mesure on atteint la clôture, Enfin la signature et c’est la fermeture.
Réaliser un cœur est un art de première ! Il faut choisir ses vents, trouver le bon nuage, Monter sur la montagne en pleine lumière Et, des quatre éléments, sublimer l’alliage !
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Toute la grâce est là, en habit de canard ! Sa planche est naturelle et ses voiles adaptées ! Un corps bien ajusté, mon Dieu, c’est le panard ! Si son style vous plait, vous pouvez l’adopter !
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Espérance est en tête et s’habille de vert. Elle incarne les hommes qui croient et qui espèrent. Son ancre est un don d’éternité offert.
Tempérance suit derrière dans sa robe émeraude. Elle épaule sa sœur, elle fait la maraude. Elle préserve les hommes et maîtrise la fraude.
Prudence est au milieu dans ses habits dorés. C’est elle qui raisonne avant de démarrer. La tentation recule par son serpent sacré.
Courage, en quatrième, porte un vêtement bleu. C’est elle qui harangue ce groupe fabuleux. Elle porte l’épée et le casque des dieux.
Justice est la dernière et porte l’habit rouge. Elle porte en sagesse un glaive et une gouge. Elle tient la balance jugeant tout ce qui bouge.
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Si tu voulais connaître l’autre côté du monde, Je m’en vais te montrer derrière la mappemonde Par où il faut entrer pour pouvoir observer Le miroir inversé du côté renversé.
Couleurs impressionnistes comme un dessin d’enfant, Formes expressionnistes aux aspects triomphants ! Kaléidoscopiques dans la métamorphose Qui, à chaque examen, change l’état des choses.
N’essaie pas de comprendre ni même d’entreprendre, Il n’y a qu’à attendre pour espérer apprendre ! La logique est folie, ici, aux yeux des hommes Et la folie est sage dans ce curieux royaume.
L’océan se recourbe et se ferme en anneau. Le ciel crève l’espace et s’écoule en canaux. Les montagnes s’enfoncent au centre de la Terre. Et le feu des volcans reflue dans les cratères.
Mon esprit fait les vagues et mon âme les vents. Mon corps fait les montagnes, mon cœur fait les volcans. Si je suis polymathe au royaume des fées C’est que j’en ai la tâche et que j’en suis l’effet.
Éclosions de lumière et bouquets de couleurs ! Pour la Fée Printanière, c’est toujours un honneur D’accueillir sa venue et quitter la douleur D’avoir vécu dans l’ombre dans un grand déshonneur !
Explosion de nature, détonation de vie ! Elle arrive en trompettes et à grands cris de joie ! Hier, la Terre fiévreuse est aujourd’hui guérie, Ses forêts resplendissent et ses plaines et ses bois.
Impossible à séduire, impossible à ravir, Elle est indépendante mais appartient à tous ! Elle n’a pas d’attaches, on ne peut l’asservir, Elle vit pour les autres mais son cœur est tabou !
C’est une amie charmante que j’invite souvent. Elle fait à ma table mille éclats émouvants. Toutes nos promenades sont des enchantements. Et nos conversations sont ses enfantements.
Gardien infranchissable, grand cerf inébranlable ! Tu te tiens sur le seuil préservant la frontière ! Pour trouver ton énigme autant indéchiffrable, J’ai ma boîte-à-idées et mes bonnes manières.
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Quelquefois dans la vie on avance à grands pas. Parfois c’est la quiétude et parfois l’inquiétude. Mais il faut avancer les yeux sur le compas Avec toute confiance et toute certitude !
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Dans les lignes de fuites je vois mon objectif Comme une porte étroite qui s’ouvre à l’horizon ! Comment est-ce derrière ? Je n’ai pas d’adjectif ! Mais de l’autre-côté, je vois ma guérison !
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Tous les matins dès l’aube, quand le soleil se couche, Je vais me promener au fond du lagon bleu. Dans la ville engloutie, je m’installe aux bains-douches Avec une copine, chacun fait ce qu’il pleut…
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Juste en dessous du soleil, accroché à l’arc-en-ciel, Je m’élance des sommets à la conquête de la Terre. La route des quatre vents m’ouvre le chemin essentiel, Sur les ailes de la foi, je suis un homme solitaire.
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Trois couleurs en oriflamme, pour aller à la rescousse, Des flammes dans les cheveux pour amortir les secousses. La baguette sur les seins bien aérodynamiques, Prête à frapper l’ennemi de carreaux hypodermiques. Deux ailes d’or l’emportant bien au-dessus des nuages, Deux ailes d’argent moirées la maintiennent en surface.
Elle a tellement d’ardeur qu’elle en perd toutes ses couleurs, Elle ressemble à un ange accablé de mes douleurs. Lorsque je suis en danger, elle brave les tempêtes, En poussant des cris de guerre avec des grands coups de trompette. Elle a un cœur de guerrière doublé d’un cœur de sorcière, Tous ceux qui l’ont combattue connaissent son âme meurtrière.
Durant l’école de guerre qu’elle a suivie avec Minerve, Elle a acquis les techniques, elle est sortie de sa réserve. Elle a affronté les orques, elle a battu les géants, Elle a chassé l’ennemi et l’a renvoyé au néant. C’est mon ange protecteur, elle soulage mes douleurs, C’est mon ombre bienfaitrice prête à défendre mes couleurs !
Un regard ingénu posé sur ses yeux bleus, Le cœur plein d’aventure et le corps valeureux, Il a quitté sa ferme et franchi l’horizon, Pour vivre enfin sa vie et perdre la raison.
Quand il eut bien vécu et perdu ses pensées, Il pensa à son père qu’il avait offensé. Il revint chancelant en triste condition, Prêt à payer le prix des vaines prétentions.
Quand son père le vit, il l’avait pardonné, Son cœur avait encore et encore à donner. Aujourd’hui c’est la fête dans la ferme enjouée Pour avoir retrouvé cet enfant surdoué.
Mais son frère en colère ne pouvait supporter Qu’on pardonne ainsi sans rançon apportée. Est-ce la jalousie ou la moralité Qui s’exprime ici au nom de la charité ?
Mais le père a permis de s’offrir des plaisirs, Pour le prix du travail, un échange à saisir ! Ce que l’on nomme « mal » n’est rien d’autre qu’un « bien » Employé de travers, pour souffrir Ô combien !
C’était une nuit d’Halloween, je préparais quelques citrouilles, Quand une sorcière en balai fit son entrée dans ma cuisine. Quelle ne fut pas ma panique ! J’avais, j’avoue, un peu la trouille Car elle me dit « viens avec moi, on fait la fête chez ma cousine. J’ai besoin d’un manche à balai ! » J’avais encore quelque frayeur, Mais elle me dit « ce n’est pas grave, on prendra mon aspirateur… »
Là-haut au-dessus des nuages, je me gelais un peu les couilles Quand Mélusine m’invita à visiter sa mécanique. J’aurais bien dû me méfier de son petit air en quenouille, J’aurais bien dû faire attention à son tempérament volcanique. Alors qu’elle me servait un verre d’une sorte de sortilège, Soudain la belle a commencé sur moi un strip-tease sacrilège…
En démultipliant ses mains, et ma chemise de popeline Et mon pantalon en coton ont disparu dans une flamme. Je ne pouvais plus regarder ses beaux yeux couleur d’opaline Car une poitrine insolente voltigeait comme deux oriflammes. Alors elle m’a fait basculer dans un grand lit à baldaquin Et a embouché mon engin dans son petit museau taquin…
En arrivant chez sa cousine après une petite mort subite, Elle m’a fait descendre un cocktail que vraiment je vous déconseille. Mais comm’ j’avais encore envie de jouer de la gigabite, Elle m’a dit « attends donc un peu, l’action de ce jus de groseille !» Elle eut parfaitement raison. Si vous saviez combien c’est bon, Vous en reprendriez avec moi et en boiriez tout un cruchon…
J’en étais assez enivré quand Mélusine et sa cousine M’ont proposé d’aller d’emblée nager tout nu dans la piscine. Alors on s’est déshabillés en poursuivant ces deux coquines Qui sortaient coupes et Champagne du coffre de leur limousine. Plus tard chacun s’est isolé dans les alcôves des cabines Et j’ai repris l’activité que préférait ma Mélusine…
Des flammes dans sa chevelure nous éclairèrent en tamisé Tout en projetant sur les murs nos ombres bien entrelacées. De ses mamelles avantageuses gouttait un liquide anisé Qui me donnait et de l’ardeur et une soif pour l’embrasser. Quant à ce que j’ai découvert bien à l’abri entre ses cuisses, C’était bien plus inestimable qu’un coffre-fort en banque suisse !
Je pris, après la nuit d’amour, un déjeuner gargantuesque ; La belle m’avait épuisé, je n’avais plus rien en réserve. Bien au contraire Mélusine, avec ses airs rocambolesques, Était saturée d’énergie et sa cousine de conserve. Lorsque je lui ai demandé si elle pouvait me ramener, Des flammes ont jailli de ses yeux comme un grand feu de cheminée.
Elle était vraiment folle furieuse comme une mante religieuse ; J’ai réalisé que ma vie ne tenait vraiment qu’à un fil. J’ai accouru dans le garage et trouvé une débroussailleuse Qui démarra au quart de tour pour échapper à son profil. Ce fut une course poursuite à cache-cache dans les nuages. Tant pis si j’en ai le vertige et si je manque de courage…
Quand j’eus fini par repérer la direction de mon quartier, Je vis cette bête furieuse qui piquait sur ma caravelle. Je venais juste d’arriver, ôtant mes pieds des étriers, Quand elle s’est élancée sur moi pour l’ultime étreinte mortelle. « Ciel ! Au revoir tous mes amis et rendez-vous dans l’autre monde ! Et si vous croisez Mélusine, fuyez, c’est une bête immonde ! »
Lorsque le soleil s’est levé on secouait mon oreiller D’une manière si énergique à coup de baguette magique ! Je m’attendais encore à tout, j’étais toujours ensommeillé, Je supposais que Mélusine avait atteint l’instant tragique. Mais foin des sabbats sataniques, ce n’était que la fée Aurore Qui me criait « debout les morts, on nous attend au Labrador ! »
Quand le soleil s’endort sur le bleu de la mer, Il embrase le ciel dans une contagion. Bientôt les vagues d’or déferlent, douces-amères, Sur les rivages atteints par toutes leurs légions.
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Pour quel dieu coloré a-t-on bâti ce temple ? Ceux qui viennent y prier sont-ils multicolores ? Mais s’il est un symbole donné comme un exemple, Alors il est ouvert à tous ceux qui l’adorent !
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Juste à cette frontière entre l’eau et l’espace, Prêt à faire un grand saut, transcendé par l’audace, J’ai ressenti la peur traverser tout mon être. Je n’ai pas hésité à sauter pour renaître.
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Perdus au beau milieu du labyrinthe vert Après avoir connu l’ivresse des primevères Les chasseurs ont trouvé un petit belvédère Mais où donc sont passés leurs précieux dromadaires ?
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À la ferme des Hache, Le lundi on se fâche ! Mardi, chacun sa tâche. Mercredi, ah la vache ! On rase la moustache ! Jeudi, c’est cache-cache. Vendredi on attache Tous les sacs de potache. Samedi sous la bâche Il pleut comm’ qui piss’ vache ! Dimanche, c’est relâche ! On nettoie tout’ les taches.
À la ferme Haché, Tout le monde est fâché ! Mardi on s’est taché, Mercredi, les vachers Ont tout l’herbe arrachée. Jeudi, on s’est caché Vendredi, attachés Les sacs du potacher. Samedi bien bâchés Sous la grêle crachée ! Dimanche, on s’est lâchés ! On s’est amourachés !
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Quand Vénus me regarde de ses seins plantureux, Les épaules écartées et la tête en arrière, Je sais bien que c’est pour un baiser langoureux À sa bouche entrouverte aux amorces fessières !
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J’ai entrepris ma voie sans regard en arrière. J’ai atteint des rivages qui me semblaient de pierre Mais se sont révélés être de la poussière… Mon cœur est un creuset éprouvé des matières !
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Quand mon cœur est à l’orage Je cours sur les nuages Je laisse éclater ma rage Prêt pour le prochain voyage
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Lorsque j’emprunterai l’escalier de Bouddha, La quiétude et la paix dirigeront mes pas. Quand je monte une marche, tout le poids de mon corps S’allège peu à peu de tous ses désaccords.
Ô Bouddha silencieux ! Ton regard bienveillant Montre ta compassion et ton cœur accueillant ! Dans cette élévation mon âme gagnera Le poids du lâcher-prise et mon cœur grandira.
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Qu’auras-tu ramené ce soir dans tes filets ? Auras-tu amassé de quoi nourrir ton père ? Auras-tu récolté des perles pour ta mère ?
Avant que la course du soleil ait défilé J’aurai recueilli mille trésors, mille merveilles Ce soir mon cœur est plein et mon âme s’éveille !
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Ma bourse est un peu vide but my tailor is rich ! On dit que mes poèmes ont des rimes bien riches. Je rêve un peu, beaucoup, l’imagination triche Avec les mots, les vers, mon esprit est en friche.
La mer un dimanche matin dans les calanques de Marseille.
Jouons à demi-mots, Jouons sur les mots-doux, Invitons les gémeaux À faire un peu les fous Mais évitons les maux De tête et les courroux. Sais-tu, petit gémeau, Que c’est moi le plus fou ?
Je danse avec les mots, J’ai Vénus en Gémeaux. Quand mon cœur a ses maux, Je joue pianissimo ; Je les dilue dans l’eau Et joue fortissimo. Nous sommes tous jumeaux Même les animaux :
Quand j’ai lu un chameau, J’en fais un chalumeau… Les mots sont des émaux Que j’accroche aux rameaux Qu’ils soient centésimaux Ou hexadécimaux. Dans mes quadrijumeaux Et mes flux lacrymaux.
J’ai dans le cœur des mots Infinitésimaux.
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