« Dites-moi, beau monsieur, que vous êtes joli, que vous me semblez beau ! » Ainsi m’apostrophait la jolie demoiselle à moi, son damoiseau ! J’ai bien flairé le piège, je la connais cruelle, et je tiens à ma tête ! J’ai fait un grand détour pour échapper ce jour au fatal tête-à-tête.
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De popotis en popotas, Les popotins un peu pompettes, Les copines à leur chopine, Et les potins sur les poteaux.
Dans les bistros de Bogota, Les clubs de jazz à Papeete, Dans les bordels des Philippines, Les cabarets de Kyoto.
Ne croyez pas ce qu’on dira ! N’écoutez pas les faux prophètes ! Détournez-vous des salopines Qui vous étalent leurs biscoteaux !
J’y suis allé à petits pas. Je n’ai pas joué la compète. Je n’ai pas l’âme galopine. Je les ai même prises en photo.
Elles sont sobres et n’picolent pas ! Elles boivent du lait de leurs biquettes ! Elles trinquent au jus bio d’aubergine ! Et surtout ne boivent que de l’eau !
Et c’est pour cela qu’elles sont si seules…
au Dakota, à Marne-la-Coquette, à Tataouine, à Tokyo, au Minnesota, à Jouy-sur-Yvette, aux Malouines, à Neufchâteau, …
On est bien dans nos maisons, on est bien dans nos raisons, Bien à l’abri des dangers, bercés par les orangers. Chacun vit sur son balcon une vie sans comparaison, On n’est jamais dérangés, son foyer bien arrangé.
Et pourtant je m’imagine au bout d’une branche fine. Je ne suis rien qu’une feuille toute humble et sans orgueil, Petite fleur sans épine avec toutes ses frangines, Parmi tous ces écureuils qui me font un bon accueil.
On se croit tous différents, uniques et indifférents. On pense qu’on a une âme bien distincte sur sa gamme. Mais je sais que cependant nous sommes coopérants ; Il n’existe qu’une flamme qui vit dans chaque oriflamme.
Tout vient de la position que, chacun, nous occupons. Sur notre acte de naissance, on voit bien la différence ; Selon notre éducation et selon notre nation, Toute notre adolescence bouleverse notre essence.
Moi, je sais bien que chacun est une fleur, un parfum, Occupant chacun sa place dans l’arbre sacré qui embrasse L’humanité aux confins des vivants et des défunts. Le corps est une carcasse issue d’une seule race.
Quand je croise une personne je sens l’âme qui fusionne ; Elle et moi sommes ensemble, nos deux êtres se ressemblent ; C’est un autre « moi » qui donne un rôle dans ses neurones. Quand je vois quelqu’un qui tremble, ma compassion nous rassemble.
Nous sommes tous une fleur sur les branches du bonheur. Tantôt proche du soleil, tantôt dans l’ombre en sommeil. Ce qui fait notre douleur c’est l’écart de nos hauteurs Et l’âme qui fait l’éveil est d’un souffle sans pareil.
Il en est le gardien, il en est le semeur, C’est lui qui ensemence ces milliers de lueurs. Il ranime la flamme de ce temple bénit. Il entretient son âme et son cœur lui sourit.
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Paris, ville lumière, lorsque tu étincelles, Tu deviens le soleil de toutes les citadelles ! Paris, ville d’éclair, lorsque tu pétarades, Tu vas toujours trop vite et moi, je suis en rade !
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Mimant un quadrilatère Qui ferait comme un anneau, Elle trace sur la terre Les nouveaux points cardinaux.
Nord et Sud selon ses cuisses Et ses longues jambes fines. Est et ouest, les bras en Suisse, Rose-des-vents-ballerine.
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Sur les terres dorées sont des croissants de dune. Sur le ciel étoilé c’est un croissant de lune. Quel est le boulanger qui a su dupliquer Tous ces gâteaux moelleux et ces mets appliqués ?
Je l’ai connu jadis quand il était mitron Lorsqu’il mettait la main à la tarte au citron. Depuis il a grandi, je crois qu’il vit au four Et son art a grandi depuis de jour en jour.
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Éclaté de couleur et d’un rire radieux Ce visage est ouvert et son cœur généreux ! Il reflète ton âme et que ça plaise à Dieu Si notre bel échange déteint un petit peu !
Je parle à tes oreilles aux lobes colorés. Je t’en mets plein les yeux et tu vas adorer ! Je t’embrasse et ton nez se retrouve violet Et si je mets du rouge, tu cries « Olé ! Olé ! »
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Fais du feu sur ton chevalet Fais brûler les pinceaux ! Les couleurs chaudes étalées Partiront en flambeau !
La peinture à l’huile bouillante Est prête à verser Sur ta palette flamboyante Aux gouaches corsées !
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J’aime me promener tout au fond de l’amer, Sur la route des vins de Neptune à Bacchus. Protégé des requins et des dents de la mer, Tu me reverras quand j’atteindrai le focus !
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Sentez ma fleur et faites un souhait ! Exprimez votre cœur et prêtez-lui serment ! Respirez ses arômes et ensuite avouez Qui est donc l’être aimé qui en est le ferment !
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Perdue dans ses pensées et l’esprit concentré, La ballerine parait dans ses petits souliers. Elle pense à sa danse sans se déconcentrer. Elle n’se laisse pas distraire même si vous le vouliez.
Un, deux, trois petits pas et puis recommencer, Maintenir la cadence sur un rythme léger, La technique est apprise et son corps élancé Saura bien reproduire ce ballet allégé.
Comme une marionnette qui obéit aux fils. On la croirait guidée par un fil invisible. Elle est professionnelle et très aérophile, Elle a le cœur ouvert et le corps extensible.
Mais ce cœur si ouvert est aussi hermétique. Elle fuit les amours et ne veut plus souffrir Pour ce danseur étoile qui était sympathique, Qui l’a désabusée et sans rien lui offrir.
Elle s’est renfermée et elle s’est consacrée À sa chorégraphie qu’elle compense à loisir. Je la connais très bien et sa danse est sacrée Il faut la respecter et la laisser choisir.
On ne la voit jamais, elle est hors de l’espace, La Fée naine nue phare est bien dissimulée ! Entre l’eau et le ciel, juste sur l’interface, Elle vit dans un charme dont elle est formulée.
Naine, car toute petite, elle habite une goutte. Nue, pas besoin d’habit quand on est si menue ! Phare, car elle illumine et nul ne s’en dégoutte. Fée, car c’est sa nature, elle vit toute nue.
Je l’ai entraperçue un jour où j’ai pleuré, Elle s’était glissée dans le creux d’une larme. Grâce aux lois de l’optique, elle m’a effleuré Et moi j’ai succombé aux attraits de son charme !
Chaque fois que je pleure, que j’ai la larme à l’œil, Elle est dans ma vision, elle vient dans mon cœur ! Pas une seule fois, nous n’avons eu d’écueil, C’est devenu un jeu, elle a l’esprit moqueur !
Il m’arrive à mon tour de me faire tout petit, Passant par le chemin du bout de ma lorgnette. C’est un amour quantique, l’infiniment petit, Mais il a pris la place d’une grande planète !
Raconte-moi, l’oiseau, tes souvenirs passés. Tu m’as l’air tristounet et tout désespéré. As-tu ton âme en peine et ton cœur compassé ? As-tu l’esprit qui rêve et qu’as-tu espéré ?
Tu t’es brûlé les ailes à vouloir t’envoler Bien trop près du soleil et tu t’es fourvoyé. Tu as connu l’oiselle qui, ton cœur a volé, Tu es tout chagriné et le corps foudroyé.
Le ciel a compati et il s’est assombri. De gros nuages lourds pleurent sur ton étoile. Les vents balaient la plage et le sable est tout gris. Tu t’es retrouvé seul et tu as mis les voiles.
Mais les chagrins d’amour ici-bas n’ont qu’un temps. Bientôt le vent du nord va dégager les nues. Tu vas te retrouver et récupérer l’élan, Quand celle qui t’a quitté te sera revenue.
Mais tu dois te laver de toutes ces douleurs Qui sont accumulées dans les eaux de ton corps. Ouvre bien grand tes ailes et reprends des couleurs Et chante avec ton cœur l’amour qui vit encore !
Ô porteur de lumière au sourire enjoué, Tu transportes bien fier ta jarre mystérieuse ! Donne-moi de ton eau, j’ai envie de déjouer Le sort de mes cellules et mes veines artérieuses.
Je sais que ceux qui ont bu n’auront plus jamais soif. Tu as puisé ton eau à la source des dieux. Au pays des légendes, cette histoire décoiffe ! Elle est connue des sages et des miséricordieux.
Tu t’échines le dos sous le poids du fardeau Mais tu as l’endurance et la ténacité. Tu ne recules pas et tu tiens le cordeau Fermement de ces mains avec pugnacité.
Ton père était marin, il a bien navigué ! Ta mère était gitane, elle t’a enfanté ! Ton père était robuste et jamais fatigué ! Ta mère t’a prodigué ton sourire enchanté !
Je le vois dans tes yeux, je le vois dans ton cœur. Tu es la source pure et la chaude liqueur. Le salut éternel est dilué dans ton eau, C’est un divin nectar et du meilleur tonneau !
Les femmes de couleur possèdent la mémoire D’une vie de labeur et toutes ses histoires. Je connais un conteur qui chante tous les soirs. Il chante pour ses sœurs, il a son auditoire.
Elles sont magnifiques, elles sont belles à voir Au sein de leur écrin sur la Côte-d’Ivoire ! Mais quand elles s’en vont hors de leur territoire, La couleur de leur peau est discriminatoire.
Origine du monde avant la préhistoire, Elles sont méprisées à leur grand désespoir. Esclaves du passé, rats de laboratoire, Mères de l’humanité, réduites au purgatoire.
Il parait qu’on les aide, on le dit, c’est notoire. Tout ça c’est des faux-bruits, c’est très contradictoire. On les fait travailler pour un prix dérisoire, Enfermées au ghetto, et c’est rédhibitoire !
Elles viennent chez nous, elles gardent l’espoir De pouvoir étudier le nez dans les grimoires, D’atteindre, à leur tour, les classes préparatoires. Elles seront un jour le vrai contrepouvoir !
La couleur de leurs robes et tous leurs accessoires Leur permet l’évasion, comme une échappatoire. Quand elles chantent le blues, c’est un moment de gloire, En jouant « noir et blanc » comme au conservatoire.
Tout doucement demain, ces belles vierges noires Feront aussi un rêve, un songe prémonitoire : Elles auront gagné leur place au promontoire Et pour l’humanité, ce sera la victoire !
C’est une belle odyssée, une belle trajectoire. Tout un parcours de vie sur mon observatoire. Je n’écris pas ces mots, juste pour émouvoir, Mais pour offrir le cœur que j’ai pu percevoir.
Soldats du soleil, présentez vos fleurs ! Bombez les pétales, arquez vos rondeurs ! C’est le défilé, le jour du zénith ! Le Soleil diffuse sa lueur bénite !
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La bébête à bon dieu cligne un peu des deux yeux ! Elle est un peu myope, elle confond un peu… Elle cherche sa famille, son mari et sa fille ! Demain j’irai en ville, lui acheter des lentilles !
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« Attention aux avalanches ! » Retentit l’alerte blanche ! Des moineaux jusqu’aux pervenches, tous les clapets se déclenchent ! Pour parer aux catastrophes, je vous ai fait cette strophe : Les sirènes nous apostrophent : « Gare au danger limitrophe ! »
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Il suffit de franchir le pont, c’est tout de suite la lagune. Je n’ai pas peur de l’inconnu, je n’ai nulle crainte aucune. Je vais découvrir l’étranger sous ses différentes facettes. Nous répartirons nos acquis et partagerons nos assiettes.
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Quand je plonge au fond des milieux étrangers, Toute une faune rare apparait à mes yeux. Ils sont aussi surpris que moi d’envisager Que nos diversités soient un don merveilleux !
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Donne-moi ta fleur, ma petite sœur, Tu lui as confié un joli message. Je vais écouter l’écho de ton cœur, Je n’ai jamais vu si bel adressage !
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C’est une mer d’étoiles qui brille au firmament ! Hissez toutes les voiles, nous partons droit devant ! Rien ne peut nous freiner, nous partons fermement ! Ici et maintenant, les voiles à contrevent ! Si Dieu veut que les vents nous restent permanents !
Toi aussi mon amie, tu as fait le voyage. Ici auprès de moi, tu as choisi ta place. Accepte mon voilier et son accastillage. Ne vois aucun danger si, pour rompre la glace Et pour t’apprivoiser, te demande en mariage.
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Rêver qu’à l’envie de s’abandonner… Rêver qu’à l’oubli de s’en retourner… Rêver qu’à l’amour de se pardonner… Rêver qu’à l’audace de s’en détourner…
L’ivresse éternelle des parfums sacrés ! L’extase immortelle des odeurs sucrées ! Le charme infini des arômes ocrés ! La grâce insondable des fragrances nacrées !
Partir détendu au bras de Morphée ! Partir sans retour dans les mains d’Orphée ! Partir par amour dans une odyssée ! Partir pour toujours, route Cassiopée !
La barque des songes va appareiller ! La barge des rêves va m’émerveiller ! Le bateau d’ivresse va m’embouteiller ! Le voilier délires va dépareiller !
Bientôt le réveil et je lâche prise. Bientôt le sommeil lâche son emprise. Bientôt le coucou va ouvrir la porte. Bientôt la pendule, le diable l’emporte !
Frugale collation et subtile boisson ! J’ai versé dans ce verre la liqueur de l’oubli. Je t’invite à goûter, mais sans contrefaçon, Une coupe alchimique de ce vin anobli !
Pour enlever tes doutes, prends un fruit dans ma coupe ; Des pommes d’Hespérides, des pommes d’espérance ! Croque-les dans ta bouche, tu rejoindras le groupe De cette délivrance qui a ma préférence.
Ce n’est pas un poison mais un filtre magique Qui contient l’élixir qui t’ouvrira le cœur. Ce sont, tout simplement, des produits biologiques, Des vignes du seigneur et sa chaude liqueur !
Cueillies mûres au matin après la pleine Lune, Mes pommes du jardin ont des vertus uniques. Mes vignes sont bénies, c’est toute ma fortune, J’en fais après vendanges une boisson tonique.
Mets-toi en confiance et laisse-toi guider. Mange ces fruits de vie, nourris-t ‘en, je t’en prie ! Tu vas sentir bientôt dans ton cœur l’équité, La sagesse et l’amour d’une conscience sans prix !
Juste un pot à surprises pour égayer ma vie. J’y confie les bonheurs que je trouve en chemin. Ceux qui touchent mon cœur et fait l’âme ravie Et qui m’accompagneront aujourd’hui et demain.
Une jolie fleur bleue pour cette jolie fille Qui m’offrit ce matin un gâteau matefaim, Et cette marguerite pour cette humble famille Qui m’a nourri hier soir quand j’avais un peu faim.
J’ai mis des mimosas en souvenir de toi Qui m’avait hébergé quand j’avais un peu froid, Et une fleur des champs en mémoire du toit Qui m’a servi de gite dans la tour du beffroi.
Juste un brin de fougère pour penser à la fée Qui a chauffé ma couche et qui m’a embrassé. Cette branche si frêle pour l’amour parafé À nos cœurs amoureux, j’ajoute une brassée.
J’ai toujours de la place, j’ai toujours du bonheur, Devant moi où que j’aille et tout autour de moi. Et si je te rencontre, c’est un porte-bonheur Que j’y ajouterai an souvenir de toi !
À petits pas de bois, aux pointes des racines, Leurs jambes sont légères et leur bras ramifiant. Leurs seins font contrepoids à leurs contrebassines Qu’elles cambrent en cadence dans un rythme édifiant.
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« Si j’allais à la pêche ? » dit le petit canard. J’ai pris mon hanneton en guise d’hameçon. Pour pêcher les grenouilles, ça va être peinard ! « Les cuisses à la française » pour un bon gueuleton !
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Dans ma mallette d’art, j’ai ma boîte à lagons Je les sors quand l’envie de couleurs m’assaillit Je joue avec les bleus, les jaunes et les marrons Avec un coup de rouge, l’inspiration jaillit !
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M’aimeras-tu encore, après être effeuillée ? Petite marguerite, je te mangerai ! Je suis la coccinelle qui va t’hélitreuiller Si ton dernier pétale tombe sur « plus jamais ! »
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Pour faire mathématique et un peu plus pratique, Cette courbe, qui tend vers cet astre qui louche, Est une hyperbolique voire une asymptotique Qui tend vers l’infini quand le soleil se couche.
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Sous la courbe harmonieuse du gracieux météore, Je marche sur l’abscisse ; direction l’infini ! La vague est ordonnée suivant le sémaphore Et mon âme est l’affixe et reste indéfinie.
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Certes, elle est un peu folle mais de la vieille école. Elle a séduit Éole et depuis, tous les jours, Elle a l’vent sur les fesses et ses seins s’affriolent Car le dieu des bourrasques la viole d’amour.
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C’est dimanche et Madame s’en va-t-à confesse. Elle va faire ses comptes avec Monsieur l’Abbé. Quel nombre de maris ont reluqué ses fesses À en perdre la tête, pauvres macchabés ?
Elle revient au matin et paraît satisfaite ; Ses amours ont été pleinement savourés. Elle a l’air toute contente et se fait une fête De faire encore demain ses plans énamourés.
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Barques énamourées juste à peine amarrées Sous la voûte étoilée du firmament doré, Qu’avez-vous à me dire des rêves chamarrés ? Qu’avez-vous à m’instruire et me faire adorer ?
Toi, la barque de pêche, tes récits sont fidèles ! Tu désamarres à l’aube pour un jour de labeur, Tu reviens, cales pleines, tu tangues et tu chancelles Et tu rentres au port accablée de douleurs.
Toi, le yacht de plaisance, tu promènes les riches Dans les criques magiques et les escales en fête. Du matin jusqu’au soir, tu rases la corniche Avec tes jolies filles, tes fées et tes nymphettes.
Toi, vieux cargo des mers, qui fais la contrebande Et transporte en secret les produits illicites. Parfois tu prends des risques ou bien tu appréhendes, Mais tu finis par faire ce qui te sollicite.
Emmenez-moi là-bas, mon cœur aspire au large ! Vos récits pittoresques m’ont alcoolisé l’âme ! Naviguez avec moi, prêtez-moi une barge ! Je veux cavalcader sur les vagues et les lames.
Quand je lève les yeux au-dessus de l’horizon, Je vois l’œil de la Lune qui observe le lagon. Il soulage ma flamme, il est ma guérison, Il coule dans les veines comme un sang de dragon !
La meilleure méthode, c’est celle à quatre mains ! Toi, tu tiens bien le manche et moi, le médiator. Tu places bien tes doigts sur les cordes d’airain, Puis j’empoigne ton corps pour plaquer un accord.
Pour faire les barrés, laisse-moi te montrer ; Ne sois pas si pressée, il vaut mieux être sûr ! Tout est dans le poignet qui doit bien remontrer Tout au long de ce membre qui se dresse bien dur !
Pour faire le bon accord, un peu de théorie : On tient bien la cadence pour aller jusqu’au bout ! Avec une majeure, on profite et on rit, Mais avec les mineures, ça ne va plus du tout !
On peut aussi changer souvent de position ; Assis sur une chaise et à califourchon, Ou debout contre un mur, il n’y a pas de raison, Mais celle que je préfère c’est sans le capuchon !
Tu peux être soliste ou bien m’accompagner, Tu peux être « classique » ou bien « soixante-neuf » Pour une ritournelle, mets ta main au panier, Mais pour une première, si c’est étroit, c’est neuf !
Si tu veux faire « Rock », il faut jouer des hanches ! Si tu veux faire « Slow », ondule ton bassin ! Pour faire un concerto, tu serres et tu emmanches ! Pour un beau flamenco, cambres-toi bien des reins !
Mais le meilleur moyen pour te perfectionner C’est de mettre en pratique de très nombreuses fois. Jour après jour il faut constamment pratiquer Et tout recommencer pour jouir du bout des doigts !
Dans la chaleur brûlante sous le soleil d’été, Les couleurs étouffantes ont envahi l’espace. Le temps a suspendu les horloges hébétées Et le clocher s’accroche et sa cloche trépasse.
Même l’ombre est fumante quand on sait la trouver, Les chênes responsables en sont tout désolés. Ils ne sont pas coupables et n’ont rien à prouver Aux cigales en chœur crissant leurs triolets.
C’est en pleine lumière quand tu es à mon bras, La tête la première posée sur mon épaule, Que tu m’invites à l’ombre faire « Abracadabra » Rythmés par les oiseaux et tournés vers les pôles.
Le rideau est tombé sur la mer argentée. Un décor de tao entre le ciel et l’eau. Le rocher fait le Yin sur la plage enchantée. La Lune fait le Yang et darde son halo.
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Pour appeler les elfes et tous les feux follets, Dispose dans la pièce tout autant de chandelles Que tu pourras trouver à coups de pistolet. Après ferme les yeux et quand ton cœur chancelle, Tu entendras chanter le beau rossignolet. C’est alors qu’elle appelle, la perfide hirondelle, Tout le monde des fées, lutins et farfadets. Et enfin sous la Lune, se groupent les fidèles !
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Pieds nus dans les ruelles, tu erres et tu chancelles Dans les blocs de béton juste au pied des maisons. De peur que tu ne te perdes, déroule la ficelle Du fil d’Ariane avant de perdre la raison !
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Le bout du voyage est comme une impasse. Il est arrivé à l’extrémité. Il ne sait que faire pour franchir l’espace. Il se croit bloqué pour l’éternité.
Mais il ne sait pas encore la fin. Tout va basculer quand il va trouver. La clef de la porte est dans les confins De son intérieur, lu et approuvé.
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Courant dans les ruelles, la fille à la poursuite, Veut rattraper son ombre et court encore plus vite ! Vous qui êtes assis, sachez que sa conduite Vous offre son modèle comme une douce invite !
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Quand la ville s’endort, l’espion aux pattes d’or Marche sur les pavés dans les rues éclairées. Sous un rayon de lune, le fier conquistador Chasse dans la pénombre les souris affairées.
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Son corps est prolongé par le crin de l’archet. Son cœur est accroché à l’âme du violon. Il prépare son art pour les jours de marché. Il joue pour les voleurs dont il est l’Apollon.
Quand la nuit est tombée on le voit se produire Sur la plage au levant sous la voûte archéale. Il s’adresse au soleil et ose le séduire Et réalise alors l’aurore boréale !
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Elle est assise, elle en pensive, elle se demande… Est-ce que son rôle, qu’elle doit jouer, est le meilleur ? Et ses malheurs et ses bonheurs à la commande, Pourquoi sont-ils inattendus et batailleurs ?
Elle va prendre du recul, près de son âme. Elle sait bien qu’elle a choisi sa destinée. Alors elle voit le scénario, son vrai programme. C’est une bonne comédienne et c’est inné !
C’est à son interprétation qu’elle vaincra ! C’est à sa façon de jouer qu’elle gagnera ! Être princesse ou bien mendiante, quel embarras ! Le rôle n’est pas si tragique en camera.
Mais ce qu’elle sait, c’est qu’elle doit agir au mieux. Bien reposée, bien préparée, sereinement. Être heureuse ou malheureuse, oh, mes aïeux ! Il faut le vivre et bien le vivre passionnément !
Elle est heureuse de son image et elle rit ! Dans tout malheur, bonheur est bon et ça suffit ! Elle ne voit que sa prestation, sa braverie, Et elle pouffe et elle danse comme un soufi.
Cachée sous la lune dans son infortune, Un collier de fleurs posé sur son cœur. Un disque de runes, parure opportune, Allié aux couleurs des accroche-cœurs.
En tenue légère comme une bergère, Une robe fine couleur d’opaline. Cette messagère, c’est la Fée Fougère, Sa voix cristalline, sa bouche mutine.
Elle vit cachée, là, dans les fourrés. Elle est apeurée de s’aventurer. Hors de ses sentiers d’arbres entourés, Je suis arrivé à la capturer.
C’était une nuit sans faire de bruit, J’avais commencé à l’apprivoiser. Autour de minuit trompant son ennui, Elle m’a proposé, là, de l’embrasser !
C’est ainsi, ma sœur, que j’ai pris son cœur Et depuis ce temps, éternellement, Pour son forniqueur, elle a de l’ardeur, Et moi maintenant, je suis son amant.
C’est la rade des voleurs, c’est le port des recéleurs. Ici les voyous marchandent les couleurs de contrebande. Si vous cherchez l’impossible dans des tons de querelleur, Descendez dans les marchés dans les souks de sarabande.
Le vrai rouge vermillon ou le faux rouge incarnat Ont été pillés jadis sur la route du Mexique. L’émeraude véridique ou le jade inexact Viennent du butin tragique d’un pirate anorexique.
N’apportez pas votre argent, votre or n’a pas de valeur. Ici on paie en nature, par son portrait en peinture. Le nu est le plus côté si le mâle est cavaleur, Mais si la femme est charnue, on se perd en conjectures.
Le cours du rouge rubis est le plus côté en bourse. Pour l’avoir il faut montrer la poitrine généreuse ! Si vous désirez du bleu puisé à même la source, Là, il faudra négocier vos positions amoureuses !
C’est ainsi dans ce pays, pour avoir il faut montrer ! Chaque couleur a son prix, pour payer il faut poser ! Une jolie fille nue, c’est facile à démontrer, Remportera les faveurs, juste après s’être exposée.
J’ai trouvé le remède à mes envoûtements : Concentré de lumière et de belles couleurs, Posé sur ma fenêtre, pour piéger mes tourments, Ce feu artifloriste transmute mes douleurs.
Les fées Clochette-Blanches décolorent mes maux. Les fées Boutons-de-Roses colorent ma torpeur. Les fées Violettes-d’Eau irisent leurs émaux. Les fées Fougères-d’Or annihilent mes peurs.
Je l’ai posé hier soir sous un rayon de lune. Je me suis endormi dans un sommeil profond. L’alchimie s’est transmise dans la douce nuit brune, J’ai plongé dans l’abime dans des gouffres sans fond !
Une métamorphose, une transformation, Répandue dans mon corps, alimente mon cœur. Et cette renaissance, cette résurrection M’apporte la vigueur et le cri du vainqueur !
Sous le soleil aztèque, au pays des mayas, La lumière et les ombres jouent entre les maisons. Venu du toit du monde, depuis l’Himalaya, Le Chat-Do sort de l’ombre pour la bonne raison.
Ce faiseur de lumière vit d’ombre et de pénombre, Il se nourrit du noir et de ton désespoir, Il pourchasse le blues qui fuit dans les décombres, Il lave tes tourments et te rend tes espoirs.
Le Chat-Do est sorcier et un peu magicien, C’est un matou chaman, un chaton guérisseur ! Il est intemporel, cet académicien, Il t’apporte la manne, c’est ton chat nourrisseur !
Une queue en antenne, des moustaches en canaux, Le Chat-Do à l’écoute, entends tous les échos, Parfois se met en boule pour former un anneau Et se met à chanter en aguacateco !
Il est comme une porte, une étrange frontière Entre le bien, le mal, le gardien des ténèbres. Il te sera fidèle pour une vie entière, C’est le matou matheux, le prince de l’algèbre !
Prête-moi tes ailes, mon bel ange blond ! Il faut que je monte au-delà des monts ! Je veux survoler les champs de houblons Et je veux quitter tous mes vieux démons.
Je sens que frétillent des ailes de fées, Je sens que fourmille la poussée magique. Je n’ai plus le temps de philosopher Même si je vis des heures tragiques.
Au petit matin, la métamorphose M’a donnée des ailes tout nacrées de rose. Je me suis levée toute démaquillée, J’ai pris mon envol toute déshabillée.
Les anges m’ont dit que j’étais jolie, Les fées, si jalouses, me l’ont dit aussi, Tous m’ont évité la mélancolie, Ils m’ont tout appris ; ils m’ont dégrossie.
Hier j’étais mortelle, vêtue de flanelle, Aujourd’hui je vis au-delà des nues. Pour tout vêtement, j’ai mes jolies ailes, J’ai la liberté, je vis libre et nue.