Catégorie : Blog

Your blog category

  • L’escadrille des oies sauvages

    L’escadrille des oies sauvages

    Leader à escadrille : « parés à atterrir !
    L’objectif est en vue prêt à nous accueillir ! »
    Formation resserrée, il nous faut acquérir
    Du carburant bien frais pour ne pas défaillir ! »

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Les cornes d’abondance – 1

    Les cornes d’abondance - 1

    Touche- moi donc les cornes, mon petit moinillon !
    Si tu veux te nourrir de nouvelles vertus.
    Tu sentiras le cœur du petit oisillon
    Voler dans les forêts sur les cimes éperdues.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Sur une mer de nuages – 2

    Sur une mer de nuages – 2

    Dans le matin embrumé encore arrosé d’étoiles
    Mon bateau file au levant à sa prochaine rencontre.
    Un petit vent de l’ouest souffle dans toutes ses voiles
    La mer est idéale pour la course contre la montre.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Les réparateurs de marée – 2

    Les réparateurs de marée – 2

    C’est la deuxième fois qu’elle s’est arrêtée
    Et les réparateurs en sont tout consternés.
    Ils sont tous affairés ; les marées regrettées,
    Montantes ou descendantes, sont en garde alternée.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Transgresser ses rêves orange

    Transgresser ses rêves orange

    Le voyageur avisé n’a pas peur de traverser
    Tout seul ce désert orange hanté de ses rêves étranges
    Il sait que pour commencer, il lui faudra transgresser
    Ses pensées en libre-échange et suivre la voix des anges.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Les brebis de « Fesses-Bouc »

    Les brebis de « Fesses-Bouc »

    Sur la toile de transhumance des pâturages numériques
    Toutes les brebis de « Fesses-Bouc », le berger un peu poète,
    Aiment le soir s’abreuver, on est loin de l’Amérique !
    Et aiment bien partager un petit vers isoète.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le cochon qui ramène sa fraise

    Le cochon qui ramène sa fraise

    Dans un petit cochon il y a un cœur fripon
    Et dans tous les cœurs fripons, il sommeille un cochon !
    Soudain c’est le réveil et le petit goret
    Nous ramène sa fraise et s’en va à regret !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Quand le soleil s’enflamme

    Quand le soleil s’enflamme

    J’aime marcher dans les bois quand le soleil s’enflamme
    À travers les fourrés sur la cime des arbres
    J’ai l’illumination qui frappe à travers l’âme
    Les pieds enracinés dans les terrains de marbre.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La Fée aux pommes oranges

    La Fée aux pommes oranges

    Pommes reinettes, pommes d’api dans une corbeille rouge !
    Tantôt porteuse de pommes, tantôt porteuse d’orange,
    Demandez-lui d’inventer tous les nouveaux fruits qui bougent
    Qui vous font réaliser tous vos appétits étranges.

    Oranges bleues pour les chagrins, fruits avec ou sans pépins,
    Peu acidulées au goût mais sucrées dans le palais.
    Pommes vertes pour les désirs, pour changer de papier-peint
    Et voir sa vie colorée sur un nouveau chevalet.

    Ne tentez pas votre chance, il n’y a aucun fruit magique !
    Tous les bouleversements sont inscrits dans votre essence.
    Tous les fruits sont déclencheurs de la généalogique
    Inscrite dans le karma à partir de la naissance.

    Pomme de Soleil, Pomme d’Amour, Pomme d’action intelligente,
    Pommes d’intenses émotions, Pommes pour vos transgressions,
    Quelques oranges géantes, des oranges structurantes,
    Des oranges pour changer et unir vos accrétions.

    Comprenez bien que la fée n’est pas une magicienne :
    La magie du résultat et de sa transformation
    C’est en vous qu’elle se produit et que chacun la fait sienne.
    Pas de chance, pas de hasard, juste le fruit de l’intuition !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le Soleil lococouchant

    Le Soleil lococouchant

    Soleil levant ou couchant ? Lequel est plus important ?
    Tout est imagination, peu importe où on commence,
    L’important c’est le chemin, qu’on soit mal ou bien portant,
    Oublions début et fin, observons la performance !

    Je vous invente une histoire, un train d’imagination
    Mais il nous faut un moteur pour que le conte vous motive !
    Accrochons-y les wagons de notre aliénation
    Et pour lancer la machine, poussons la locomotive !

    Sur le chemin des couleurs, sur les rails de l’arc-en-ciel,
    Le voyage se poursuit et change de dimension.
    Un tunnel imaginaire dans la mer essentielle
    Nous fait franchir l’horizon à la prochaine mansion.

    Sous des eaux équatoriales, les messagers de Neptune
    Nous escortent sur la route puis changent de direction.
    À cheval sur l’hippocampe, une sirène opportune
    Nous indique le chemin avec une correction.

    Puis, c’est l’arrivée finale dans le monde illimité !
    Où la vie n’a pas de mort et l’amour n’a pas d’avis !
    Le bonheur n’a pas d’extrême et vit d’équanimité !
    L’important pour sa survie, c’est de bien vivre sa vie !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Fée Papillon

    La Fée Papillon

    Elle perd souvent la tête et s’en va survoler,
    L’esprit évaporé d’un corps abandonné,
    Son cœur est détaché, l’âme s’est envolée,
    Ce n’est qu’un papillon qu’on entend bourdonner.

    Dans le désert aride du pays de la soif,
    Là où l’amour n’est plus qu’un souvenir déçu,
    Elle promène triste ses blessures sous sa coiffe
    Dans un battement d’aile juste à peine perçu.

    Il faut qu’elle raccommode sa tête avec son corps,
    Qu’elle sente le feu de son ventre en son sein.
    Qu’elle sente battre son cœur et encore et encore
    Et que l’âme remonte du creux de son bassin.

    Quand vous verrez errer sa tête à la recherche
    De la joie et l’entrain qui la font procréer,
    Allumez la lanterne et tendez-lui la perche,
    Elle a besoin de tours de lumières agréées.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Fée Follette

    La Fée Follette

    Fleuve d’or dans les cheveux aux flots ininterrompus,
    Tu me dilues la mémoire et mon esprit s’éparpille.
    Plus je regarde tes yeux, plus ma vue est corrompue,
    Plus je m’attarde à tes lèvres, plus j’en oublie mes papilles.

    Aucun attrait ne transparaît sur son visage impassible ;
    Un sourire énigmatique et deux grands yeux nostalgiques.
    Mais lorsque je la rencontre, ça transcende l’impossible,
    Tous mes souvenirs s’en vont dans un trou neurologique.

    Elle m’offre un bouton de rose pour flatter mon odorat.
    Cette fragrance d’oubli gomme toutes mes résistances.
    D’abord le sol se dérobe, mes sens entrent en diaspora ;
    Tous mes repères m’abandonnent, je sombre dans l’inconsistance.

    Elle s’abreuve le soir de la liqueur de l’absence
    Qu’on distille quelque part sur le fleuve du Léthé.
    Elle dévore les fruits de l’arbre de connaissance,
    Elle nourrit mes amnésies de ses mamelles allaitées.

    On ne peut pas retenir ni afficher son portrait
    Car, à peine dévisagé, on est frappé d’amnésie !
    Plusieurs s’y sont essayés, tous sont partis en retrait
    Ils ont tous perdu l’esprit et vivent en anesthésie.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Fée Feuillage

    La Fée Feuillage

    La Fée-feuille s’effeuille dans ces feuilles d’automne.
    Tout est décoloré, c’est la fin de l’été.
    Sa jolie robe bleue redevient monotone.
    Elle part pour oublier dans les eaux du Léthé.

    Adieu colliers de perles toutes gorgées de soleil !
    Adieu robe d’azur entachée de nuages !
    Adieu soutif corail aux couleurs de groseille !
    Adieu string effilé qui fait les cocuages.

    Elle est toute effeuillée de tous ses apparats ;
    Les seins mûrs et charnus feront sa provision,
    Ses deux miches dorées aux multiples carats
    Rappelleront tout l’hiver les plus belles visions.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Mon amie lapine

    Mon amie lapine

    Quand j’étais petit garçon j’étais l’ami des lapins.
    Lentement j’ai bien grandi, et lapine a bien suivi !
    Ce ne sont pas ses oreilles qui battent le mieux le tapin
    Mais sa jolie queue touffue qui lui sert de pont-le-vit.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Jouez au bois

    Jouez au bois

    Promenons-nous dans nos bois quand les biches n’y sont pas !
    Juste pour repérer les terrains à brouter.
    Ces dames sont difficiles et il faut un compas
    Pour trouver les meilleures herbettes à goûter.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Cerise sur le gâteau

    Cerise sur le gâteau

    Déposer ma cerise sur ton gâteau exquis
    Est l’action intrépide d’un zeste réussi.
    Elle est rouge et croquante et glisse en monoski
    Vers le bouton sucré, mais avec minutie !

    Tandis que tu écartes tes jambes d’écuyère,
    Je joue avec mon fruit d’un va-et-vient subtil
    Qui t’apporte l’extase au fond de ta cuillère ;
    Tu en goûtes le suc au bout de mon pistil.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Là où va le dragon

    Là où va le dragon

    Comment fait le dragon pour savoir où il va ?
    Je ne le savais pas jusqu’à vendredi soir
    Il suit les intuitions de ses anges, à-Dieu-vat
    Et reçoit son bonheur et tous ses accessoires !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • L’œuf de Jupiter

    L’œuf de Jupiter

    Jupiter a pondu et c’est son œuf du jour
    La planète géante vient de nous enfanter
    Une planète-enfant. Souhaitons-lui le bonjour !
    Une nouvelle planète qui va nous enchanter !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Ces rivages lointains

    Ces rivages lointains

    Perdu sur l’atlantique dans un monde insolite
    Où les bateaux qui passent sont des barques en papier,
    Le soleil qui flamboie comme un aérolithe
    Qui ne tombe jamais, l’éternel contre-pied !

    Ces rivages lointains sont comme des vacances.
    Éternel estivant dans un cycle sans fin,
    Comme si je devais agir en conséquence
    Et tout recommencer jusqu’à vivre, enfin !

    Souvent je suis parti dans ces contrées lointaines
    Pour échapper au monde et trouver mes racines.
    Imaginer alors que je suis capitaine
    Et que j’ai navigué sous les fourches caudines.

    Dans mes rêves érotiques, j’en ai vu des guerrières,
    Farouches et altières dans leurs habits de fées.
    Elles m’ont enseigné les arts de la prière
    Et elles m’ont aimé sans jamais me bluffer.

    Toutes ces connaissances, aujourd’hui je les cite
    Dans mes phrases et mes mots et mes déclarations.
    Si vous vous retrouvez dans mes mots implicites,
    C’est que vous participez à mes aspirations.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’arbre-mère aux oiseaux

    L’arbre-mère aux oiseaux

    Émergeant de la mer jusqu’à toucher le ciel
    Il relie la frontière entre les éléments
    Les oiseaux messagers sont très confidentiels
    Et transmettent les lois aux initiés cléments.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Mon petit professeur

    Mon petit professeur

    Pour mes leçons de vol j’ai pris un professeur.
    Il est vraiment petit mais il est vraiment fort !
    Il me fait décoller d’un courant accesseur
    Et je tiens dans les airs sans le moindre renfort.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Ma nature vide

    Ma nature vide

    Le matin quand je vois toutes ces bouteilles vides,
    L’alcool évaporé dans mes cellules grises
    Me rappellent au passé des mémoires livides
    Sans cesse refoulées mais jamais bien comprises.

    Les doux rêves berçant du vin doux sur mes lèvres
    Me sont enchantement, je pars en éclaireur.
    Je fais une excursion sur le chemin des fièvres
    Qui me font échapper au monde de terreur.

    Surtout ne croyez pas que j’ai l’alcool facile ;
    C’est juste une méthode avec modération.
    Il n’y a pas d’abus le soir au domicile
    Mais c’est juste l’ivresse de l’accélération.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La pêche de sagesse

    La pêche de sagesse

    Quand je vais me promener le matin en bord de mer
    Je lance tous mes filets parmi tous les paysages
    Juste une méditation en marchant dans les chimères
    Et je récolte tous les jours des pensées toujours très sages.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le coup du couchant

    Le coup du couchant

    Dis, me le referas-tu, le coup du soleil couchant ?
    Moi, je fais l’interrupteur, j’ai la main sur le poussoir
    Toi, tu allumes les étoiles et diminues le courant
    Et après on joue : « journuit » pour matin, midi et soir !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Quand les chiens seront libres

    Quand les chiens seront libres

    À quoi rêvent les chiens quand ils sont assoupis ?
    Là, au pied de l’échelle il rêve à s’élever
    Dans la meute des loups, loin des chiens accroupis
    Qui ont brisé leurs chaînes et se sont soulevés !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Des liens de lumière

    Des liens de lumière

    Et si je t’attachais de mes liens de lumière
    Voudrais-tu t’échapper ou voudrais-tu rester ?
    Et si je te disais que tu n’es que poussière
    Et que sur cette Terre, c’est ainsi que tu es testé ?

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le bouquet des pierres-paon

    Le bouquet des pierres-paon

    Dans les pas de Peter Pan, j’ai mon enfant intérieur ;
    Jamais n’a voulu grandir, jamais voulu obéir.
    Tout le monde a essayé de me traiter d’inférieur ;
    Sans cesse j’ai voulu m’enfuir, sans cesse désobéir.

    Ça commence par Papa, ça commence par Maman.
    Tous deux veulent que je ressemble à une personne de leur rang !
    J’étais un petit enfant et j’étais bien confiant,
    J’ai cru tout ce qu’ils disaient comme un effet boomerang.

    Après, c’était à l’école devant tous mes professeurs
    Qui voulaient me concentrer de toute mon attention
    Sur les lois et les contrats comme mes prédécesseurs
    L’avaient fait bien avant moi avec meilleures mentions.

    J’ai dû apprendre un métier pour entrer en société.
    Pourquoi pas l’informatique ? La voie était bien tracée !
    J’ai graissé tous les rouages : travailler à satiété,
    Entrer en compétition, finir le meilleur racé !

    Mais tout ça c’est ressembler à la volonté d’un monde
    Qui n’est pas vraiment le mien et que mon âme rejette.
    Comment retrouver ma voie loin de cette boue immonde
    Qui m’encrasse tout mon être et m’enterre dans ma cagette ?

    Pour retrouver mon Ego, j’ai dû tomber de très haut ;
    Pour revenir sur mes pas, déverrouiller la targette ;
    Pour recouvrer tout mon cœur et rejoindre le Très-Haut.
    Maintenant que j’ai compris, je suis devenu Prophète !

    Aujourd’hui je suis brisé, le corps marqué de l’écho
    Qui m’a fait dégringoler d’une vanité virtuelle.
    Aujourd’hui je suis plus fort, corps, cœur, esprit ex-aequo
    Et l’intuition de mon âme éternelle et spirituelle !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Ma chatte est si petite

    Ma chatte est si petite

    Ma chatte est si petite qu’une plume l’amuse
    Elle si exigüe qu’elle s’excite au poil !
    Elle est même si étroite qu’elle fait vite mumuse
    Avec mon petit doigt et tient le cordon du poêle !
    Ma chatte est si petite qu’on la mouille d’un geste
    Sur le bout de sa queue dans sa petite sieste.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Mon beau château

    Mon beau château

    Mon beau château, roi des forêts,
    Que j’aime tes murailles !
    Quand par l’hiver, tes tours de guet
    Se sont fait tailler le portrait.
    Mon beau château, roi des forêts,
    Que j’aime tes murailles !

    Toi que Noël, blanchit surtout
    Sous les belles congères.
    Joli château, comme ils sont saouls,
    Et tes marmots et leurs nounous !
    Toi que Noël, blanchit surtout
    Chez les folies bergères.

    Mon beau château, tes verts clochers
    Et leur belle chapelle.
    De ton foie qui ne crie jamais
    De la cirrhose aux marseillais !
    Mon beau château, tes verts clochers
    Se ramassent à la pelle !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Les éoliennes du ciel

    Les éoliennes du ciel

    Se découpant dans l’azur en agitant leurs hélices,
    Les éoliennes du ciel sont de la plus belle toile.
    Librement dans leur envol, elles goûtent les délices
    De la liberté des airs jusqu’au-delà des étoiles !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La grenouille aérophagique

    La grenouille aérophagique

    Dans son entraînement à ressembler au bœuf,
    La grenouille a des crises dures d’aérophagie
    Son petit estomac ressemble à un bel œuf
    Espérons que la bête sera vite assagie !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La Fée tricheuse

    La Fée tricheuse

    Elle triche avec son corps qu’elle farde d’accords.
    Elle triche avec son cœur qu’elle ferme au bonheur.
    Elle triche avec l’esprit elle est « pas vu, pas pris » !
    Elle triche avec son âme, elle étouffe sa flamme.

    Elle peint ses cheveux, elle masque ses yeux,
    Elle tire sa peau comme une peau tendue.
    Elle cache son cou de foulards camaïeux,
    Elle étouffe ses rides sous les malentendus.

    Elle montre en son cœur de trop belles couleurs !
    Courageuse émérite, persévérante itou !
    Trop de valeurs tissées pour masquer la douleur !
    Loyale et puis honnête ? Pourquoi pas manitou ?

    Elle fait des jeux d’esprit mais manque de culture.
    Même dans ses écrits elle manque de style.
    Toutes ses connaissances tombent en déconfiture,
    Elle veut dominer mais se révèle hostile.

    Elle a trompé son âme et sa propre personne
    Dans un ésotérisme limité à l’élite
    De ceux qui la vénère comme une nouvelle Lilith.
    Ce n’est pas une femme mais juste une garçonne !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La dame au soleil, midi, matin et soir

    La dame au soleil, midi, matin et soir

    Le matin elle se drape dans son peignoir satin
    Et vient sur sa terrasse dire bonjour au soleil.
    C’est la cérémonie rituelle du matin,
    Un hommage immuable à nul autre pareil.

    À midi elle prépare une frugale collation
    De fruits et de légumes tout gorgés de soleil.
    L’appétit lui apporte cette coloration
    Qui lui ravit le derme et la plonge en sommeil.

    Le soir elle rêvasse dans le soleil couchant,
    Elle se fait nonchalante jusqu’à l’apéritif.
    Elle égrène ses perles par le nom des amants
    Qui ont su satisfaire ses sens copulatifs.

    La nuit, elle se transforme, c’est Madame Minuit !
    Elle est parmi les ombres et leur montre l’étoile !
    Souvent elle se lève au milieu de la nuit,
    Mais c’est pour un amant qui fait tomber son voile.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Haut les seins !

    Haut les seins !

    Haut les seins, c’est un Hold-up
    Toutes les filles Top-less !
    Vous allez faire un Stand-up
    Avec vos corps en souplesse !

    Demain si vous préférez
    Vous enlèverez le bas
    Et si vous proliférez
    Je quitte mon célibat.

    Ondulez un peu des fesses !
    Si vous avez un beau cul
    Bien sûr, je vous le confesse
    C’est moi qui serai vaincu !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La fille aux oiseaux

    La fille aux oiseaux

    La chevelure au vent s’offrant au plus offrant
    Les mèches étendues font naître les oiseaux
    Mais cet accouchement n’est jamais bien souffrant
    Sauf le cri des oiseaux qui court dans les roseaux !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Les verts vallons

    Les verts vallons

    Verts vallons, où m’entraînez-vous ?
    Qu’avez-vous derrière l’horizon ?
    Qu’allez-vous me faire découvrir ?
    Que de promesses au rendez-vous !
    Je n’ai plus peur des trahisons
    Et j’ai l’amour à recouvrir !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le palais des échecs

    Le palais des échecs

    Pauvre roi Pharaon, pauvre Napoléon,
    Qui voit dans ce palais plein de pièges grossiers
    Qui te mettent en échec comme le caméléon
    Posé sur une vitre polie par le brossier !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La Fée Picassette

    La Fée Picassette

    J’ai juste frappé à sa porte avec mon bouquet de vers,
    Quelques rimes maladroites dont je n’étais pas hautain.
    Elle me les a pris des mains pour les poser par-devers
    Son cœur n’attendant que moi, mes vers s’accordant au teint.

    J’ai dû trouver les bons mots, en admirant ses tableaux ;
    J’ai laissé mon intuition décrire la dimension
    Qui s’échappait des images et demandait des fableaux
    Pour donner une musique en préservant les mentions.

    Parfois les curieux mélanges font les meilleurs élixirs !
    En conjuguant nos talents, la passion a fait germer
    Comme un levain dans la pâte commence à rapetissir,
    Puis apporte l’expansion sans jamais se refermer.

    Au bout d’un moment les mots se sont éclipsés sans son ;
    Les images ont déserté les toiles advenues sans tain ;
    La bouche n’a plus à parler quand elle est mue par Samson
    Et les yeux sont si futiles, que ça devient enfantin !

    Je suis resté cette nuit, je suis resté dans son lit.
    Pourquoi taire l’évidence ? J’aime cette Picassette.
    Mon esprit bat la campagne et cueille des pissenlits
    Ils sont semés par amour, j’en ai plein dans ma cassette.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Fée « Tête jaune »

    La Fée « Tête jaune »

    J’aurais dû comprendre vite, en voyant sa tête jaune,
    Qu’elle allait me voir bientôt rêver de mille couleurs !
    J’avais mes mots et mes vers, face à ma belle amazone,
    Juste un poète cassé, brisé de mille douleurs.

    Je suis pourtant maladroit, prétentieux dans mes poèmes !
    Elle est un peu patachon et elle essuie salement !
    C’est peut-être la raison de notre vie de bohème ;
    Moi, le pervers de mes vers, elle, déloyalement.

    C’était écrit dans les vers, c’était là dans sa peinture.
    Moi, juste au bord de la mer ; elle, dans les pâturages.
    En conjuguant ses tableaux avec la littérature,
    Nous avons bien voyagé malgré tous les commérages.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La Fée endormie

    La Fée endormie

    Mais quel est donc ce château que j’aperçois du rivage ?
    Il m’a l’air abandonné, isolé dans ses murailles.
    J’en ignore le chemin, je n’en vois pas le pavage.
    Prête à Dieu de me montrer le secret de ses entrailles !

    C’est en parcourant les rues, au hasard de ces venelles,
    Que j’ai trouvé l’escalier montant sur la plateforme.
    Que de ronces et d’herbes folles, fort peu coopérationnelles,
    Se dressent sur le passage aux effluves de chloroforme !

    Parvenu jusqu’au portail de l’étrange forteresse,
    J’ai gravi tous les degrés des marches de la terrasse.
    La porte était verrouillée par une clef enchanteresse
    Que j’ai repêchée d’un puits camouflé dans la fourasse.

    Me voici dans le grand hall que les ténèbres compliquent,
    Mais j’ai ouvert les volets, fait pénétrer la lumière.
    J’ai emprunté un couloir jusqu’à l’escalier magique
    Et j’ai atteint le palier enseveli de poussière.

    C’est dans la chambre du fond qu’était la belle endormie.
    Dans un lit à baldaquin sous des tentures dorées.
    J’ai ouvert les tabatières envahies par les fourmis,
    Le soleil a pénétré dans la pièce mordorée.

    Il a suffi d’un baiser, là, juste au creux de ses seins,
    Pour voir sa peau s’animer d’infimes tressaillements.
    Quand elle a ouvert les yeux, pas besoin de faire un dessin
    Pour comprendre en ce moment l’esprit de son bâillement.

    L’histoire finirait ainsi si je n’étais indiscret,
    Car la belle m’a enlevé et m’a ouvert l’univers.
    Je m’en veux mais j’ai promis de préserver le secret,
    Car une nouvelle dimension m’a sorti de mon hiver.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le bouquet de déclaration

    Le bouquet de déclaration

    Ce soir il y a quelqu’un qui m’attend pour le dîner.
    Pour m’accorder à ses yeux, je mets ces deux myosotis
    Comme couleur dominante, il ne faut pas badiner !
    Et pour complaire à son cœur, j’en ai trouvé la notice !

    Plaçons trois belles jonquilles en accord à ses cheveux
    Et juste un bouton de rose pour amadouer sa bouche,
    M’offrant une marguerite que j’effeuille jusqu’à « je veux » !
    Et quatre brins de fougères pour confectionner sa couche.

    Ma mie, veux-tu ce bouquet, de ces quelques oriflammes ?
    Puisse-t-il satisfaire ton cœur comme il satisfait mon âme !
    Ce sont de fidèles témoins pour te transmettre ma flamme !
    Je serai ton compagnon, désires-tu être ma femme ?

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’invitation du lundi

    L’invitation du lundi

    En réponse à ta demande, que j’ai l’honneur d’accepter,
    Je te rejoindrai ce soir à l’auberge du pontet.
    Pas besoin d’autre bagage, le nécessaire excepté,
    Nous aurons tout à portée dès le bateau apponté.

    Une auberge sur les flots pour détacher nos misères
    Et lâcher tous nos soucis en abandonnant la terre.
    Sur le pont le capitaine nous souhaite la bienvenue,
    Il nous accueille à son bord comme c’était convenu.

    Pour débuter la soirée, nous irons trinquer ensemble
    Dans le salon émeraude communiquant sur la poupe
    Et ce point à l’horizon, où les oiseaux se rassemblent,
    Dans la lumière orangée filtrant à travers nos coupes.

    Le serveur est si étrange ! Il ressemble à ces affiches
    De pub des années soixante ainsi que tout le décor
    De cubes avant-gardistes desquels tu te contrefiches…
    Ce n’est pas ce qui t’intéresse, toi, ma chétive pécore !

    C’est la table du capitaine où nous sommes conviés,
    Au service de porcelaine sur jolie nappe bleu-marine.
    Je vois bien que tu hésites à quel saint te confier…
    Moi, je n’ai pas de casquette, j’suis un gars de la narine !

    Mais si tu fais ta coquine afin d’éprouver mon cœur,
    Prends garde à toi mon amour de faire le meilleur choix
    Tu peux être Fée Clochette ou bien Fée Oiseau-Moqueur,
    Mais pas la Fée Carabosse, ni la Sorcière-aux-anchois !

    Pour calmer l’excitation des sens et des émotions,
    Allons boire un dernier verre sous la voûte des étoiles.
    Et comme un apéritif pour gagner ta promotion,
    Juste un baiser digestif avant de mettre les voiles !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Quand fume l’éléphant

    Quand fume l’éléphant

    Qui a pu mettre en colère sa majesté l’éléphant ?
    Il fulmine furibond avec des nuages roses.
    C’est sûrement un ivrogne qui, sonnant de l’olifant,
    A fait bouillir l’animal avec ses pensées moroses.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Au feu Icare

    Au feu Icare

    Pour ce baptême de feu, Icare n’a pas froid aux yeux !
    Pour tester la qualité et l’aisance de ses ailes,
    Il a marché dans les braises d’un incendie prodigieux
    Et va monter vers le ciel plein d’assurance et de zèle !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Quand souffle le volcan

    Quand souffle le volcan

    Quand la terre est en colère et qu’elle ose s’exprimer,
    Tous ses pores volcaniques se mettent tous à fumer.
    Ses entrailles lui font mal, elle se sent opprimée ;
    On la sent bien qu’elle souffre par son soufre parfumé !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • La chèvre rose

    La chèvre rose

    Monsieur Seguin a craqué, Monsieur s’est remarié
    Avec une nouvelle chèvre toute drapée de belles roses.
    Lorsque le grand loup a vu arriver la mariée,
    Il est devenu comme fou tout en hurlant sa névrose !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Tous ces coins de paradis

    Tous ces coins de paradis

    Chacun son espace vital, son petit coin de paradis.
    Pour certains l’espace est vaste, pour d’autres il est bien petit.
    Que l’on soit sous sa capuche ou bien sous un parapluie,
    Chacun se coince dans sa bulle, personne ne pense à autrui.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Là où va le lama

    Là où va le lama

    Sur les hauts-plateaux perdus, sur les terres du Pérou
    Le camélidé discret est le seul accoutumé.
    Pas besoin de l’enfermer, ni à pousser les verrous
    Il sait garder les secrets tout de laine costumé.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • Le rayon vert – 1

    Le rayon vert

    Allez juste à l’équateur, enjambez l’imaginaire,
    Tournez-vous vers l’occident, regardez vers le couchant.
    Vous verrez les deux soleils, reliant les hémisphères
    Et s’embrasser au moment où le rayon vert touchant !

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

  • L’amazone du dimanche

    L’amazone du dimanche

    Le dimanche, l’amazone, s’en va faire son marché
    Elle a besoin de peinture pour repeindre son chalet
    Elle a préféré Pégase qu’elle aime bien enfourcher
    Pour payer, c’est en nature, debout sur son chevalet.

    Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.