Leader à escadrille : « parés à atterrir ! L’objectif est en vue prêt à nous accueillir ! » Formation resserrée, il nous faut acquérir Du carburant bien frais pour ne pas défaillir ! »
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Touche- moi donc les cornes, mon petit moinillon ! Si tu veux te nourrir de nouvelles vertus. Tu sentiras le cœur du petit oisillon Voler dans les forêts sur les cimes éperdues.
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Dans le matin embrumé encore arrosé d’étoiles Mon bateau file au levant à sa prochaine rencontre. Un petit vent de l’ouest souffle dans toutes ses voiles La mer est idéale pour la course contre la montre.
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C’est la deuxième fois qu’elle s’est arrêtée Et les réparateurs en sont tout consternés. Ils sont tous affairés ; les marées regrettées, Montantes ou descendantes, sont en garde alternée.
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Le voyageur avisé n’a pas peur de traverser Tout seul ce désert orange hanté de ses rêves étranges Il sait que pour commencer, il lui faudra transgresser Ses pensées en libre-échange et suivre la voix des anges.
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Sur la toile de transhumance des pâturages numériques Toutes les brebis de « Fesses-Bouc », le berger un peu poète, Aiment le soir s’abreuver, on est loin de l’Amérique ! Et aiment bien partager un petit vers isoète.
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Dans un petit cochon il y a un cœur fripon Et dans tous les cœurs fripons, il sommeille un cochon ! Soudain c’est le réveil et le petit goret Nous ramène sa fraise et s’en va à regret !
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J’aime marcher dans les bois quand le soleil s’enflamme À travers les fourrés sur la cime des arbres J’ai l’illumination qui frappe à travers l’âme Les pieds enracinés dans les terrains de marbre.
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Pommes reinettes, pommes d’api dans une corbeille rouge ! Tantôt porteuse de pommes, tantôt porteuse d’orange, Demandez-lui d’inventer tous les nouveaux fruits qui bougent Qui vous font réaliser tous vos appétits étranges.
Oranges bleues pour les chagrins, fruits avec ou sans pépins, Peu acidulées au goût mais sucrées dans le palais. Pommes vertes pour les désirs, pour changer de papier-peint Et voir sa vie colorée sur un nouveau chevalet.
Ne tentez pas votre chance, il n’y a aucun fruit magique ! Tous les bouleversements sont inscrits dans votre essence. Tous les fruits sont déclencheurs de la généalogique Inscrite dans le karma à partir de la naissance.
Pomme de Soleil, Pomme d’Amour, Pomme d’action intelligente, Pommes d’intenses émotions, Pommes pour vos transgressions, Quelques oranges géantes, des oranges structurantes, Des oranges pour changer et unir vos accrétions.
Comprenez bien que la fée n’est pas une magicienne : La magie du résultat et de sa transformation C’est en vous qu’elle se produit et que chacun la fait sienne. Pas de chance, pas de hasard, juste le fruit de l’intuition !
Soleil levant ou couchant ? Lequel est plus important ? Tout est imagination, peu importe où on commence, L’important c’est le chemin, qu’on soit mal ou bien portant, Oublions début et fin, observons la performance !
Je vous invente une histoire, un train d’imagination Mais il nous faut un moteur pour que le conte vous motive ! Accrochons-y les wagons de notre aliénation Et pour lancer la machine, poussons la locomotive !
Sur le chemin des couleurs, sur les rails de l’arc-en-ciel, Le voyage se poursuit et change de dimension. Un tunnel imaginaire dans la mer essentielle Nous fait franchir l’horizon à la prochaine mansion.
Sous des eaux équatoriales, les messagers de Neptune Nous escortent sur la route puis changent de direction. À cheval sur l’hippocampe, une sirène opportune Nous indique le chemin avec une correction.
Puis, c’est l’arrivée finale dans le monde illimité ! Où la vie n’a pas de mort et l’amour n’a pas d’avis ! Le bonheur n’a pas d’extrême et vit d’équanimité ! L’important pour sa survie, c’est de bien vivre sa vie !
Elle perd souvent la tête et s’en va survoler, L’esprit évaporé d’un corps abandonné, Son cœur est détaché, l’âme s’est envolée, Ce n’est qu’un papillon qu’on entend bourdonner.
Dans le désert aride du pays de la soif, Là où l’amour n’est plus qu’un souvenir déçu, Elle promène triste ses blessures sous sa coiffe Dans un battement d’aile juste à peine perçu.
Il faut qu’elle raccommode sa tête avec son corps, Qu’elle sente le feu de son ventre en son sein. Qu’elle sente battre son cœur et encore et encore Et que l’âme remonte du creux de son bassin.
Quand vous verrez errer sa tête à la recherche De la joie et l’entrain qui la font procréer, Allumez la lanterne et tendez-lui la perche, Elle a besoin de tours de lumières agréées.
Fleuve d’or dans les cheveux aux flots ininterrompus, Tu me dilues la mémoire et mon esprit s’éparpille. Plus je regarde tes yeux, plus ma vue est corrompue, Plus je m’attarde à tes lèvres, plus j’en oublie mes papilles.
Aucun attrait ne transparaît sur son visage impassible ; Un sourire énigmatique et deux grands yeux nostalgiques. Mais lorsque je la rencontre, ça transcende l’impossible, Tous mes souvenirs s’en vont dans un trou neurologique.
Elle m’offre un bouton de rose pour flatter mon odorat. Cette fragrance d’oubli gomme toutes mes résistances. D’abord le sol se dérobe, mes sens entrent en diaspora ; Tous mes repères m’abandonnent, je sombre dans l’inconsistance.
Elle s’abreuve le soir de la liqueur de l’absence Qu’on distille quelque part sur le fleuve du Léthé. Elle dévore les fruits de l’arbre de connaissance, Elle nourrit mes amnésies de ses mamelles allaitées.
On ne peut pas retenir ni afficher son portrait Car, à peine dévisagé, on est frappé d’amnésie ! Plusieurs s’y sont essayés, tous sont partis en retrait Ils ont tous perdu l’esprit et vivent en anesthésie.
La Fée-feuille s’effeuille dans ces feuilles d’automne. Tout est décoloré, c’est la fin de l’été. Sa jolie robe bleue redevient monotone. Elle part pour oublier dans les eaux du Léthé.
Adieu colliers de perles toutes gorgées de soleil ! Adieu robe d’azur entachée de nuages ! Adieu soutif corail aux couleurs de groseille ! Adieu string effilé qui fait les cocuages.
Elle est toute effeuillée de tous ses apparats ; Les seins mûrs et charnus feront sa provision, Ses deux miches dorées aux multiples carats Rappelleront tout l’hiver les plus belles visions.
Quand j’étais petit garçon j’étais l’ami des lapins. Lentement j’ai bien grandi, et lapine a bien suivi ! Ce ne sont pas ses oreilles qui battent le mieux le tapin Mais sa jolie queue touffue qui lui sert de pont-le-vit.
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Promenons-nous dans nos bois quand les biches n’y sont pas ! Juste pour repérer les terrains à brouter. Ces dames sont difficiles et il faut un compas Pour trouver les meilleures herbettes à goûter.
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Déposer ma cerise sur ton gâteau exquis Est l’action intrépide d’un zeste réussi. Elle est rouge et croquante et glisse en monoski Vers le bouton sucré, mais avec minutie !
Tandis que tu écartes tes jambes d’écuyère, Je joue avec mon fruit d’un va-et-vient subtil Qui t’apporte l’extase au fond de ta cuillère ; Tu en goûtes le suc au bout de mon pistil.
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Comment fait le dragon pour savoir où il va ? Je ne le savais pas jusqu’à vendredi soir Il suit les intuitions de ses anges, à-Dieu-vat Et reçoit son bonheur et tous ses accessoires !
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Jupiter a pondu et c’est son œuf du jour La planète géante vient de nous enfanter Une planète-enfant. Souhaitons-lui le bonjour ! Une nouvelle planète qui va nous enchanter !
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Perdu sur l’atlantique dans un monde insolite Où les bateaux qui passent sont des barques en papier, Le soleil qui flamboie comme un aérolithe Qui ne tombe jamais, l’éternel contre-pied !
Ces rivages lointains sont comme des vacances. Éternel estivant dans un cycle sans fin, Comme si je devais agir en conséquence Et tout recommencer jusqu’à vivre, enfin !
Souvent je suis parti dans ces contrées lointaines Pour échapper au monde et trouver mes racines. Imaginer alors que je suis capitaine Et que j’ai navigué sous les fourches caudines.
Dans mes rêves érotiques, j’en ai vu des guerrières, Farouches et altières dans leurs habits de fées. Elles m’ont enseigné les arts de la prière Et elles m’ont aimé sans jamais me bluffer.
Toutes ces connaissances, aujourd’hui je les cite Dans mes phrases et mes mots et mes déclarations. Si vous vous retrouvez dans mes mots implicites, C’est que vous participez à mes aspirations.
Émergeant de la mer jusqu’à toucher le ciel Il relie la frontière entre les éléments Les oiseaux messagers sont très confidentiels Et transmettent les lois aux initiés cléments.
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Pour mes leçons de vol j’ai pris un professeur. Il est vraiment petit mais il est vraiment fort ! Il me fait décoller d’un courant accesseur Et je tiens dans les airs sans le moindre renfort.
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Le matin quand je vois toutes ces bouteilles vides, L’alcool évaporé dans mes cellules grises Me rappellent au passé des mémoires livides Sans cesse refoulées mais jamais bien comprises.
Les doux rêves berçant du vin doux sur mes lèvres Me sont enchantement, je pars en éclaireur. Je fais une excursion sur le chemin des fièvres Qui me font échapper au monde de terreur.
Surtout ne croyez pas que j’ai l’alcool facile ; C’est juste une méthode avec modération. Il n’y a pas d’abus le soir au domicile Mais c’est juste l’ivresse de l’accélération.
Quand je vais me promener le matin en bord de mer Je lance tous mes filets parmi tous les paysages Juste une méditation en marchant dans les chimères Et je récolte tous les jours des pensées toujours très sages.
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Dis, me le referas-tu, le coup du soleil couchant ? Moi, je fais l’interrupteur, j’ai la main sur le poussoir Toi, tu allumes les étoiles et diminues le courant Et après on joue : « journuit » pour matin, midi et soir !
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À quoi rêvent les chiens quand ils sont assoupis ? Là, au pied de l’échelle il rêve à s’élever Dans la meute des loups, loin des chiens accroupis Qui ont brisé leurs chaînes et se sont soulevés !
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Et si je t’attachais de mes liens de lumière Voudrais-tu t’échapper ou voudrais-tu rester ? Et si je te disais que tu n’es que poussière Et que sur cette Terre, c’est ainsi que tu es testé ?
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Dans les pas de Peter Pan, j’ai mon enfant intérieur ; Jamais n’a voulu grandir, jamais voulu obéir. Tout le monde a essayé de me traiter d’inférieur ; Sans cesse j’ai voulu m’enfuir, sans cesse désobéir.
Ça commence par Papa, ça commence par Maman. Tous deux veulent que je ressemble à une personne de leur rang ! J’étais un petit enfant et j’étais bien confiant, J’ai cru tout ce qu’ils disaient comme un effet boomerang.
Après, c’était à l’école devant tous mes professeurs Qui voulaient me concentrer de toute mon attention Sur les lois et les contrats comme mes prédécesseurs L’avaient fait bien avant moi avec meilleures mentions.
J’ai dû apprendre un métier pour entrer en société. Pourquoi pas l’informatique ? La voie était bien tracée ! J’ai graissé tous les rouages : travailler à satiété, Entrer en compétition, finir le meilleur racé !
Mais tout ça c’est ressembler à la volonté d’un monde Qui n’est pas vraiment le mien et que mon âme rejette. Comment retrouver ma voie loin de cette boue immonde Qui m’encrasse tout mon être et m’enterre dans ma cagette ?
Pour retrouver mon Ego, j’ai dû tomber de très haut ; Pour revenir sur mes pas, déverrouiller la targette ; Pour recouvrer tout mon cœur et rejoindre le Très-Haut. Maintenant que j’ai compris, je suis devenu Prophète !
Aujourd’hui je suis brisé, le corps marqué de l’écho Qui m’a fait dégringoler d’une vanité virtuelle. Aujourd’hui je suis plus fort, corps, cœur, esprit ex-aequo Et l’intuition de mon âme éternelle et spirituelle !
Ma chatte est si petite qu’une plume l’amuse Elle si exigüe qu’elle s’excite au poil ! Elle est même si étroite qu’elle fait vite mumuse Avec mon petit doigt et tient le cordon du poêle ! Ma chatte est si petite qu’on la mouille d’un geste Sur le bout de sa queue dans sa petite sieste.
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Mon beau château, roi des forêts, Que j’aime tes murailles ! Quand par l’hiver, tes tours de guet Se sont fait tailler le portrait. Mon beau château, roi des forêts, Que j’aime tes murailles !
Toi que Noël, blanchit surtout Sous les belles congères. Joli château, comme ils sont saouls, Et tes marmots et leurs nounous ! Toi que Noël, blanchit surtout Chez les folies bergères.
Mon beau château, tes verts clochers Et leur belle chapelle. De ton foie qui ne crie jamais De la cirrhose aux marseillais ! Mon beau château, tes verts clochers Se ramassent à la pelle !
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Se découpant dans l’azur en agitant leurs hélices, Les éoliennes du ciel sont de la plus belle toile. Librement dans leur envol, elles goûtent les délices De la liberté des airs jusqu’au-delà des étoiles !
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Dans son entraînement à ressembler au bœuf, La grenouille a des crises dures d’aérophagie Son petit estomac ressemble à un bel œuf Espérons que la bête sera vite assagie !
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Elle triche avec son corps qu’elle farde d’accords. Elle triche avec son cœur qu’elle ferme au bonheur. Elle triche avec l’esprit elle est « pas vu, pas pris » ! Elle triche avec son âme, elle étouffe sa flamme.
Elle peint ses cheveux, elle masque ses yeux, Elle tire sa peau comme une peau tendue. Elle cache son cou de foulards camaïeux, Elle étouffe ses rides sous les malentendus.
Elle montre en son cœur de trop belles couleurs ! Courageuse émérite, persévérante itou ! Trop de valeurs tissées pour masquer la douleur ! Loyale et puis honnête ? Pourquoi pas manitou ?
Elle fait des jeux d’esprit mais manque de culture. Même dans ses écrits elle manque de style. Toutes ses connaissances tombent en déconfiture, Elle veut dominer mais se révèle hostile.
Elle a trompé son âme et sa propre personne Dans un ésotérisme limité à l’élite De ceux qui la vénère comme une nouvelle Lilith. Ce n’est pas une femme mais juste une garçonne !
Le matin elle se drape dans son peignoir satin Et vient sur sa terrasse dire bonjour au soleil. C’est la cérémonie rituelle du matin, Un hommage immuable à nul autre pareil.
À midi elle prépare une frugale collation De fruits et de légumes tout gorgés de soleil. L’appétit lui apporte cette coloration Qui lui ravit le derme et la plonge en sommeil.
Le soir elle rêvasse dans le soleil couchant, Elle se fait nonchalante jusqu’à l’apéritif. Elle égrène ses perles par le nom des amants Qui ont su satisfaire ses sens copulatifs.
La nuit, elle se transforme, c’est Madame Minuit ! Elle est parmi les ombres et leur montre l’étoile ! Souvent elle se lève au milieu de la nuit, Mais c’est pour un amant qui fait tomber son voile.
La chevelure au vent s’offrant au plus offrant Les mèches étendues font naître les oiseaux Mais cet accouchement n’est jamais bien souffrant Sauf le cri des oiseaux qui court dans les roseaux !
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Verts vallons, où m’entraînez-vous ? Qu’avez-vous derrière l’horizon ? Qu’allez-vous me faire découvrir ? Que de promesses au rendez-vous ! Je n’ai plus peur des trahisons Et j’ai l’amour à recouvrir !
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Pauvre roi Pharaon, pauvre Napoléon, Qui voit dans ce palais plein de pièges grossiers Qui te mettent en échec comme le caméléon Posé sur une vitre polie par le brossier !
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J’ai juste frappé à sa porte avec mon bouquet de vers, Quelques rimes maladroites dont je n’étais pas hautain. Elle me les a pris des mains pour les poser par-devers Son cœur n’attendant que moi, mes vers s’accordant au teint.
J’ai dû trouver les bons mots, en admirant ses tableaux ; J’ai laissé mon intuition décrire la dimension Qui s’échappait des images et demandait des fableaux Pour donner une musique en préservant les mentions.
Parfois les curieux mélanges font les meilleurs élixirs ! En conjuguant nos talents, la passion a fait germer Comme un levain dans la pâte commence à rapetissir, Puis apporte l’expansion sans jamais se refermer.
Au bout d’un moment les mots se sont éclipsés sans son ; Les images ont déserté les toiles advenues sans tain ; La bouche n’a plus à parler quand elle est mue par Samson Et les yeux sont si futiles, que ça devient enfantin !
Je suis resté cette nuit, je suis resté dans son lit. Pourquoi taire l’évidence ? J’aime cette Picassette. Mon esprit bat la campagne et cueille des pissenlits Ils sont semés par amour, j’en ai plein dans ma cassette.
J’aurais dû comprendre vite, en voyant sa tête jaune, Qu’elle allait me voir bientôt rêver de mille couleurs ! J’avais mes mots et mes vers, face à ma belle amazone, Juste un poète cassé, brisé de mille douleurs.
Je suis pourtant maladroit, prétentieux dans mes poèmes ! Elle est un peu patachon et elle essuie salement ! C’est peut-être la raison de notre vie de bohème ; Moi, le pervers de mes vers, elle, déloyalement.
C’était écrit dans les vers, c’était là dans sa peinture. Moi, juste au bord de la mer ; elle, dans les pâturages. En conjuguant ses tableaux avec la littérature, Nous avons bien voyagé malgré tous les commérages.
Mais quel est donc ce château que j’aperçois du rivage ? Il m’a l’air abandonné, isolé dans ses murailles. J’en ignore le chemin, je n’en vois pas le pavage. Prête à Dieu de me montrer le secret de ses entrailles !
C’est en parcourant les rues, au hasard de ces venelles, Que j’ai trouvé l’escalier montant sur la plateforme. Que de ronces et d’herbes folles, fort peu coopérationnelles, Se dressent sur le passage aux effluves de chloroforme !
Parvenu jusqu’au portail de l’étrange forteresse, J’ai gravi tous les degrés des marches de la terrasse. La porte était verrouillée par une clef enchanteresse Que j’ai repêchée d’un puits camouflé dans la fourasse.
Me voici dans le grand hall que les ténèbres compliquent, Mais j’ai ouvert les volets, fait pénétrer la lumière. J’ai emprunté un couloir jusqu’à l’escalier magique Et j’ai atteint le palier enseveli de poussière.
C’est dans la chambre du fond qu’était la belle endormie. Dans un lit à baldaquin sous des tentures dorées. J’ai ouvert les tabatières envahies par les fourmis, Le soleil a pénétré dans la pièce mordorée.
Il a suffi d’un baiser, là, juste au creux de ses seins, Pour voir sa peau s’animer d’infimes tressaillements. Quand elle a ouvert les yeux, pas besoin de faire un dessin Pour comprendre en ce moment l’esprit de son bâillement.
L’histoire finirait ainsi si je n’étais indiscret, Car la belle m’a enlevé et m’a ouvert l’univers. Je m’en veux mais j’ai promis de préserver le secret, Car une nouvelle dimension m’a sorti de mon hiver.
Ce soir il y a quelqu’un qui m’attend pour le dîner. Pour m’accorder à ses yeux, je mets ces deux myosotis Comme couleur dominante, il ne faut pas badiner ! Et pour complaire à son cœur, j’en ai trouvé la notice !
Plaçons trois belles jonquilles en accord à ses cheveux Et juste un bouton de rose pour amadouer sa bouche, M’offrant une marguerite que j’effeuille jusqu’à « je veux » ! Et quatre brins de fougères pour confectionner sa couche.
Ma mie, veux-tu ce bouquet, de ces quelques oriflammes ? Puisse-t-il satisfaire ton cœur comme il satisfait mon âme ! Ce sont de fidèles témoins pour te transmettre ma flamme ! Je serai ton compagnon, désires-tu être ma femme ?
En réponse à ta demande, que j’ai l’honneur d’accepter, Je te rejoindrai ce soir à l’auberge du pontet. Pas besoin d’autre bagage, le nécessaire excepté, Nous aurons tout à portée dès le bateau apponté.
Une auberge sur les flots pour détacher nos misères Et lâcher tous nos soucis en abandonnant la terre. Sur le pont le capitaine nous souhaite la bienvenue, Il nous accueille à son bord comme c’était convenu.
Pour débuter la soirée, nous irons trinquer ensemble Dans le salon émeraude communiquant sur la poupe Et ce point à l’horizon, où les oiseaux se rassemblent, Dans la lumière orangée filtrant à travers nos coupes.
Le serveur est si étrange ! Il ressemble à ces affiches De pub des années soixante ainsi que tout le décor De cubes avant-gardistes desquels tu te contrefiches… Ce n’est pas ce qui t’intéresse, toi, ma chétive pécore !
C’est la table du capitaine où nous sommes conviés, Au service de porcelaine sur jolie nappe bleu-marine. Je vois bien que tu hésites à quel saint te confier… Moi, je n’ai pas de casquette, j’suis un gars de la narine !
Mais si tu fais ta coquine afin d’éprouver mon cœur, Prends garde à toi mon amour de faire le meilleur choix Tu peux être Fée Clochette ou bien Fée Oiseau-Moqueur, Mais pas la Fée Carabosse, ni la Sorcière-aux-anchois !
Pour calmer l’excitation des sens et des émotions, Allons boire un dernier verre sous la voûte des étoiles. Et comme un apéritif pour gagner ta promotion, Juste un baiser digestif avant de mettre les voiles !
Qui a pu mettre en colère sa majesté l’éléphant ? Il fulmine furibond avec des nuages roses. C’est sûrement un ivrogne qui, sonnant de l’olifant, A fait bouillir l’animal avec ses pensées moroses.
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Pour ce baptême de feu, Icare n’a pas froid aux yeux ! Pour tester la qualité et l’aisance de ses ailes, Il a marché dans les braises d’un incendie prodigieux Et va monter vers le ciel plein d’assurance et de zèle !
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Quand la terre est en colère et qu’elle ose s’exprimer, Tous ses pores volcaniques se mettent tous à fumer. Ses entrailles lui font mal, elle se sent opprimée ; On la sent bien qu’elle souffre par son soufre parfumé !
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Monsieur Seguin a craqué, Monsieur s’est remarié Avec une nouvelle chèvre toute drapée de belles roses. Lorsque le grand loup a vu arriver la mariée, Il est devenu comme fou tout en hurlant sa névrose !
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Chacun son espace vital, son petit coin de paradis. Pour certains l’espace est vaste, pour d’autres il est bien petit. Que l’on soit sous sa capuche ou bien sous un parapluie, Chacun se coince dans sa bulle, personne ne pense à autrui.
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Sur les hauts-plateaux perdus, sur les terres du Pérou Le camélidé discret est le seul accoutumé. Pas besoin de l’enfermer, ni à pousser les verrous Il sait garder les secrets tout de laine costumé.
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Allez juste à l’équateur, enjambez l’imaginaire, Tournez-vous vers l’occident, regardez vers le couchant. Vous verrez les deux soleils, reliant les hémisphères Et s’embrasser au moment où le rayon vert touchant !
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Le dimanche, l’amazone, s’en va faire son marché Elle a besoin de peinture pour repeindre son chalet Elle a préféré Pégase qu’elle aime bien enfourcher Pour payer, c’est en nature, debout sur son chevalet.
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