C’est la tête en arrière et le gosier ouvert Qu’on voit les amateurs des plaisirs de la vie. Lui, les pieds en avant et les ailes de travers Il succombe à l’ivresse et s’adonne à l’envie.
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Il rumine et fulmine avec grandes volutes De nuages épais au noir de ses desseins. Accompagné du cri de ses milliers de flûtes Et qui sifflent trois fois à faire trembler les saints !
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Ce n’est pas le chemin qui mène à la montagne, C’est la route que prend la montagne vers moi. Quand je marche, endurant, supportant mes émois, Elle vient me rejoindre à son mât de cocagne !
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Ce mage a le secret pour décrocher la lune Lorsqu’elle est bien pesante dans sa pleine splendeur Il guette son reflet au cœur de la lagune Et la puise dans ses mains de son cœur chalandeur.
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Il suffisait d’un signe et j’en ai reçus trois ; Un genre de trinité, un écho reproduit. Le premier dans mon corps m’a fait trembler d’effroi, Le deuxième dans mon cœur a fait germer le fruit.
Le troisième m’a ouvert la porte de l’esprit. J’ai retrouvé mon âme et remonté les vies De toutes mes naissances et ce que j’ai appris, C’est que j’en ai la charge pour notre survie.
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Le matin la fermière va poser son pion Sur la première case au début du chemin Et toute la journée, elle suivra son champion Qui gagnera le prix et reprendra demain.
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Fantasia, tu m’apportes un moteur dans le cœur ! Je sens mon corps tracté de tes puissants chevaux. Mon corps est ma voiture mais j’ai besoin d’ardeur Et surtout d’un moteur qui m’entraine à nouveau.
Quatre superbes étalons, ou alors quatre juments, J’ai besoin de leur force, j’ai besoin de leur sang ! Ils m’ouvrent le chemin et sont mon instrument Que j’accorde à mon âme au degré cent pourcent.
Mon corps est ma voiture, mon cœur, c’est mes pur-sang, Mon esprit le cocher, l’âme, mon passager. Ma vie en fantasia dans un destin perçant Me conduira bientôt au divin messager.
Pour cela, ma voiture doit être révisée ! Et mes quatre beaux chevaux nourris et étrillés ! Il faut que mon cocher soit très bien avisé Et que mon âme enfin, soit la plus aiguillée !
Un rameau d’olivier pour ce beau souvenir D’un rayon qui accorde les âmes supérieures. Il rappelle l’unité, la lumière à venir Et insuffle énergie dans mon être intérieur.
Elle est ange de paix, intérieure, extérieure. Elle nous aide à grandir et en toute quiétude. Elle accorde nos corps au diapason du cœur. Elle dissout la discorde, efface l’inquiétude.
J’ai appris auprès d’elle à faire détachement, Dans mon corps et mon cœur et lâcher mon esprit. Sentir vibrer l’amour tous les jours, tout le temps Et vivre en harmonie dans les mots, les écrits.
Ton sceau unit le ciel à la terre nourricière, Relie l’homme à la femme et l’humain à son âme, D’une énergie solide qui m’est bénéficiaire Et m’a fait retrouver mes racines et ma flamme.
Angelica, c’est toi qui donne l’équilibre Depuis mon masculin au féminin sacré. J’en ai la guérison et j’en ai l’âme libre Pour permettre à l’amour d’y vivre consacré.
Je vais vous raconter les amours libertines Entre ces deux barquettes qui s’aimaient d’amour tendre. Une jolie chaloupe qui venait d’Argentine Et un fier caboteur originaire des Flandres.
Elle était catholique et de bonne famille, Il était protestant et de haute lignée. Mais pour faire l’amour, laissez faire les filles, Elles ont le doigté et le corps aligné.
Avez-vous déjà vu des barques missionnaires ? Moi non plus, je l’avoue, je n’en ai jamais vues ! Les meilleures positions pour nos deux partenaires Ne sont pas terre-à-terre mais assez imprévues !
Quand la belle a sa poupe en ligne de flottaison, Le monsieur l’éperonne et joue de son safran. Quand elles sont côte-à-côte, c’est en combinaison, Qu’elles se donnent du plaisir, proue à poupe s’offrant.
Parfois la fière barque se dresse derechef Et grimpe sur le mât du canot allongé. Mais à dos de falaise, c’est au rôle du chef De provoquer l’extase de façon prolongée.
Lorsque je me concentre au plus profond de moi, Le réseau de mes âmes résonne dans un halo. J’en sens la vibration qui provoque l’émoi Et me fait ressentir le retour de l’écho.
Ô vibration si douce qui réchauffe mon cœur, Je te sens dans mes os, je te sens dans mon sang ! Je retrouve l’ardeur qui me rendra vainqueur Dans les rudes combats et les plus offensants.
Je ne suis pas tout seul ; toutes mes entités Parlent de mille voix et guident mes pensées. Quand je veux recouvrer ma vraie identité, Je me mets en prière et suis récompensé.
Prier est le billet qui permet le voyage Dans cette vibration qui me nourrit le corps. Je n’ai guère besoin d’un nouvel aiguillage ; Juste entendre l’écho qui me donne l’accord.
Cette concentration nettoie et fait le vide Dans mes pensées touffues qui sont toutes apaisées. Et la méditation rend mon cœur impavide ; Je rencontre mon âme et lui fais un baiser.
Papillon de l’espérance dans le paysage morose Sauras-tu rendre l’espoir et mettre en confiance Cette humanité fragile qui reconnait sa névrose Et sa peur de l’inconnu qui force sa déviance.
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Je ne sais pas pourquoi mais, depuis cette année, Les coquelicots sont très présents dans ma vie ! Dans mon ballon de rouge je les vois se tanner Et dans tous les baisers j’en retrouve l’envie !
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Pour savoir marcher droit, mettez-vous sur le rail Et, un pied devant l’autre, continuez d’avancer ! Moi, j’ai collé l’oreille au wagon de corail Et je mesure bien votre pas cadencé.
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Au plus profond des bois, au pays des forêts On les voit de très loin ; ils sont effarouchés Tous ces petits faon-faon aiment bien arborer Leur museau bien curieux à l’orée déboucher.
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Même les paysages se soutiennent l’un l’autre ; L’un voit la vie en rose quand l’autre paraît morose ; Si l’un traverse un blues, l’autre se fait bon apôtre Et mêle leurs couleurs pour vaincre la névrose.
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Toutes les énergies se superposent Jusqu’à former un réseau étendu Et chaque page d’énergie se pose À côté d’une autre, bien entendu.
Ces Mega, Giga, Tera énergies Se déploient en une structure infinie Et chaque brin contient la synergie Entre le « Tout » et le « Rien » définis.
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L’une noire l’autre rouge, l’une reprend, l’autre donne. Ces deux cornes d’abondance font une étrange symbiose. La vie m’offre de l’amour, me saisit ou m’abandonne. Il faut bien savoir doser pour que l’effet soit grandiose.
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Je ne fais pas des vers pour me faire admirer Je suis juste un petit tout marchand de bonheur Si je sème mes rêves, c’est pour y inspirer Une part de mon cœur et lui faire honneur !
Dans ce petit regard je retrouve mes mots De cette âme d’enfant que je prends à témoin Nous montrons la nature, Cancer ou bien Gémeaux Peu importe le signe, ni les plus ni les moins.
J’écris pour conserver l’écho que j’ai reçu Comme ce petit garçon qui appelle à la vie Il n’attend pas, il offre ses espoirs au-dessus De cette mêlée d’ombres et son cœur est ravi.
Et pourtant elle tourne ! Aurait dit Galilée. Il ne l’a pas connue, l’avait la tête ailleurs ! Moi, vous me connaissez, je l’ai assimilée Avec la Fée Potière, je suis le rimailleur !
Quand elle a fait tourner la terre sur son tour, Elle crée de ses mains de jolis récipients Galbés comme ses seins et du même contour ; Je les ai mesurés par le même ingrédient.
Elle est femme de terre, comme un taureau assis. Obstinée travailleuse, les idées bien carrées. Elle est née loin d’ici, là-bas en Croatie. Mais je l’aime déjà et je vais l’acarrer.
Cet été, Raphaël est passé parmi nous, Arrivé par la porte d’amour d’une fée. Sans un mot sans un bruit, il s’est fait coquinou D’un rayon de lumière qui a fait son effet.
Espiègle ou bien coquin, il a fait un écho Par deux belles entrées, il est entré sur scène. Par deux branches distinctes mais quasi ex- æquo Qui rassemble les âmes comme à la sainte cène.
Les ailes frémissantes et gorgées de soleil, Encore saupoudrée d’or glané sur les étoiles, Il t’apporte en présent cette fleur de l’éveil Et son cœur désormais est brossé sur la toile.
Que n’ai-je mille bras pour t’y serrer très fort ! Ô ma Vénus tronquée, où sont passés tes bras ? Les as-tu sacrifiés après autant d’efforts Que ton cœur a versés sous les coups du cobra ?
Mais je peux te guérir et t’offrir le miracle Qui te rendra tes bras et tes mains qui caressent. Nous allons demander d’abaisser les obstacles Pour y faire apparaître la foi enchanteresse.
Je les vois maintenant qui sortent du néant. Ils sont beaux et seyants et tu es couronnée ! Ils sont l’émanation d’un amour bienveillant Que tu donnes aux amis qui t’ont chaperonnée.
Il te manquait les bras, je t’ai donné ma foi. Il me manquait l’amour, tu m’as donné ton cœur. La magnanimité nous permet toutefois De recréer l’écho de l’élan créateur.
Aujourd’hui tu me combles de mille caresses. Tu m’étreins de ces bras que tu as su créer. Tu sais bien cajoler et avec allégresse ! Je n’y résiste pas et j’y suis agréé.
Deux tournesols binaires tendrement enlacés, Fleur de Yin au soleil ou de Yang sous la lune, Ces fleurs de luminaires aux tiges délassées Sont ma seule raison et ma seule fortune.
Tournesols intuitifs, tournesols intuition, Parfois ils disent « oui », parfois ils disent « non ». Un peu comme un oracle usé de languition, Ou comme mon pendule au bout de son chaînon.
L’un est ma conscience, l’autre est mon inconscient. Mais l’inconscient lui-même a besoin d’espérance ; Il va puiser dans l’eau, ce liquide omniscient, Une échelle relative pour faire la différence.
Ils se renvoient l’un l’autre, comme un jeu de pingpong, Les questions, les réponses, les tabous, les accords ; Toutes ces variations font comme une diphtongue Qui change l’émission mais unit le raccord.
Toutes ces interférences rappellent le son de l’écho. Notre monde est vibration, les vibrations, c’est l’écho. Moi-même, j’en fais partie, je suis un battement d’écho. Et mon « moi » est multitudes vibrations de cet écho.
Toutes mes pensées qui fusent comme des conversations Sont l’écho d’un dialogue de cette famille d’âmes. Ça forme une longue chaîne, un réseau de sensations Et ça crée la connaissance et c’est ma plus belle dame.
Regardez bien au milieu, observez ce que fait l’onde : L’eau n’est pas plus déplacée que toute l’eau en surface. C’est cet univers fermé qui entend chaque seconde Le son de son créateur résonner sur l’interface.
Écoutez-moi pour donner la clef de l’explication : L’écho, ce son créateur, parfois vous l’appelez « Dieu » « Force », « Sagesse », « Univers », autres déifications Mais tout revient à ce mot : l’écho miséricordieux.
Il n’est pas comme les autres, il me parle d’autres choses. Ces fleurs sont pourtant si belles mais témoignent de mes peurs. De ces peurs bleues qui me hantent, me tuent à petite dose, Ces fleurs qui collent à ma peau par leurs effluves agrippeurs.
La fleur de « perdre ce que j’ai » reste accrochée aux mémoires Et me font réclamer plus que ce qui m’est nécessaire ; Et j’ai tendance à reprendre, puis de remplir mes armoires. À vouloir faire durer, la peur de manquer m’ulcère.
La fleur bleue de l’inconnu se raccroche à mon passé. C’est également la fleur « que rien ne soit comme avant !» Je sens toutes ses épines dans ma chair outrepassées Me forcent à tourner la tête et le mal va s’aggravant.
La fleur bleu foncé du noir m’a toujours persécuté. Je ne pouvais m’endormir sans voir l’éclat lumineux Du vase fluorescent au fond de l’obscurité. J’ai peut-être été aveugle dans la vie d’un demi-nœud.
La fleur bleue de l’intuition qui me fait douter de moi, Fleur de ne pas arriver, fleur même de commencer ! Il m’arrive de tricher, dissimuler mon émoi. C’est la fleur qui me fait perdre et j’en suis bien offensé.
La fleur bleue du tapis rouge est mauvaise pour mon Ego. Elle m’enferme dans un état semblable à la maladie. Fleur de pas être écouté, admiré pour tous ces mots Que je sème dans l’univers en me terrant dans mon lit.
Je ne cache plus mes fleurs, elles sont toutes exposées. Je n’ai plus besoin de masque ni d’avoir de contenance. Je les sens me traverser, mille épines explosées ; Mes larmes s’écoulent mieux et je reste en confiance.
Quand la terre s’exprime et parle avec le ciel, Ils s’échangent des messages en volutes de fumées. Ses entrailles de feu exposent l’essentiel Et c’est l’eau qui traduit comme à l’accoutumée !
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Après avoir compté tous ses grains ramassés, La fourmi va ranger sa comptabilité. La coccinelle enfin va se faire masser Car ses pois de boulier l’ont un peu irritée.
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D’abord, c’est l’ouverture et la terre s’entrouvre. Une déflagration qui rappelle l’ÉCHO Qui formule et provoque la parole qui ouvre Et qui crée l’univers quand Dieu paie son écot.
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Juste quelques secondes avant le décollage, Les vaches s’étant lassées de voir partir les trains, Viennent se prélasser devant cet assemblage Qui va relier terre et ciel avec entrain.
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Observez le symbole qui raconte l’écho De cette vibration qui unit l’univers. Dans le bien et le mal, on retrouve ex-aequo L’onde de connaissance dans tous les omnivers.
L’écho de la parole qui crée la connaissance Apporte à l’intuition le céleste réseau Qui relie à mon âme toutes ses renaissances Et crée l’interférence des pensées en tréseaux.
D’abord, c’est une ligne qui s’incurve et se courbe Jusqu’à faire un anneau mais ne s’arrête pas. Au moment de s’unir, les deux bouts se recourbent Et propagent cette onde comme un gyrocompas.
Les bateaux délavés sous les coups du soleil Font bien pâle figure quand ils rentrent au port. Le voyage accompli au pays des merveilles Les a beaucoup marqués par le poids des apports.
Ils ont connu des lieux derrière la frontière Qui sépare la mer derrière l’horizon. Ils ont même entendu l’écho de la prière Qui transmet les secrets aux fins fonds des prisons.
Leurs voiles tremblent encore de cette vibration Que l’écho dans le vent renvoie de mille voix. Et le chant des sirènes a gravé la torsion Dans les cordes des mâts qui unissent leur convoi.
Dans l’eau de la claire fontaine Elle a conservé l’habitude Elle est restée un peu vilaine Dans ses polissonnes attitudes.
Elle se baigne toute nue Juste entourée de quelques fleurs Pour me souhaiter la bienvenue En lorgnant sur mon aspergeur.
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Il court après les oiseaux, il veut apprendre leur secret La magie qui fait voler, échapper à l’attraction. Il croit fort qu’il est capable d’accomplir un vol concret En aspirant les nuages et en capter leur traction.
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Si je veux voler de mes propres ailes J’ai besoin de toute ta confiance. Ne m’enferme plus dans l’orgueil du zèle Qui te fait douter de ma clairvoyance.
Je veux accomplir mon chemin de vie Laisse-moi sortir la réaliser ! Tu n’es pas gardien ni de ma survie Ni de mon destin dans les alizés.
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En passant sous les ponts entre nuit et brouillard, Je cherche Cendrillon, j’ai gardé son soulier. Je n’ai pas peur du noir, je ne suis pas trouillard Je le peindrais en blanc même si vous le vouliez !
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Beau masque, papillon, tu ne trompes personne Le regard que tu donnes n’est pas celui de l’âme Ce n’est que comédie, produit de l’enfançonne Qui s’amuse et qui joue à faire sa grande dame.
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Pour décrocher la lune, il faut être patient Avoir la bonne fortune, attendre le bon moment Les soirs de Pampelune, il faut, à bon escient, Attendre l’opportune qui chute on ne sait comment !
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Sous une pluie d’étoiles, le visage souriant Il recueille les fruits de cette eau de lumière Partout en occident, aux confins de l’orient La nature sourit aux enfants de lumière !
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Camel ne fumera plus ! Il a troqué son tabac Pour un petit brin de paille qu’il suçote élégamment. Si vous avez des paquets de Camel dans vos cabas, Conservez-les à l’abri ; ils sont côtés brillamment !
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Le dimanche, les bibiches ont trouvé une chapelle Et c’est le Cerf Forever qui officie les offices. Il est fidèle à l’autel, attaché à son cheptel ; Ils ont pour dieu, la nature et ils croient sans artifice.
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À force de nous observer d’est en ouest de ses yeux La sirène a décidé de naître de forme humaine Elle a plongé dans la mer dans un saut très périlleux Et s’est échouée sur la plage, elle s’appelle Chimène !
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Les petits bateaux sur l’eau ont-ils de belles jambes ? Force est de constater qu’il y a révolution ! La drôle d’écologie, c’est l’école qui flambe ! Nulle part il n’est décrit une telle évolution !
Ces bateaux si patauds considérés « chaloupes » ! Nous ont bien étonnés en sortant de leur rang. Regardez-les marcher, sans aucune entourloupe, Chercher leur avenir dans l’effet boomerang !
L’homme est bien attrapé, il pensait continuer Dans l’échelle de Darwin jusqu’à devenir Dieu ! Et voilà que débarquent, toutes fraîches exténuées, Ces barques ridicules d’un déshonneur honteux !
Voyez pauvres pécheurs, vous passez votre tour ; Le paradis promis, cela n’est plus pour vous ! Mais pour tous vos bateaux qui ont droit au retour De la grâce éternelle au divin rendez-vous !
Peut-être une utopie, une histoire impossible ? Mais si l’humanité continue de la sorte, Peut-être bien que Dieu ne sera plus impassible Et donnera le témoin à sa prochaine escorte.
Les coquelicots fleurissent partout où il y a du soleil ! De partout sur la planète sous le soleil au zénith. De Perpignan jusqu’à Lille ou de Brest jusqu’à Marseille, Toute cette armée corail aux couleurs de cornalite.
Étendard sanglant qui flotte sous un vent de liberté, Tu m’offres la clef des champs, le monde entier à mes pieds. Le plaisir de fouler nu, les conventions désertées, Et retrouver mon enfant intérieur à cloche-pied !
Cette robe sur mes lèvres comme douceurs féminines, Aux couleurs de leurs baisers, au toucher de leurs boutons, Je les goûte, elles m’apportent leur substance draconine, J’en distille un élixir qui fleure l’amour glouton.
Ah les beaux masques assortis en habits de comédie, Aux sourires artificiels, figés, stéréotypés ! Vous pensez qu’il vous suffit pour jeter le discrédit, D’arborer une attitude et de tout anticiper !
Ces trois drôles de petits clowns sont comme les trois petits singes : Le premier ferme les yeux sur ce que je veux montrer, Le deuxième demeure sourd, rien ne sonne à ses méninges, Le troisième ne dit rien, il n’a rien à démontrer.
Tous ces gens portant des masques et qui veulent me faire croire À tous leurs beaux sentiments, peuvent revoir leur copie. J’ai le cœur aux rayons X ; tout ce que vous ferez accroire, Je le démasque aussitôt avec ma spectroscopie.
Sous toutes vos robes noires soi-disant froides uniformes Qui ne font que dissimuler toute la méchanceté, Je les jette aux orties, dénudés, je vois vos formes ! Pour moi vous êtes tous nus, tant pis pour la chasteté !
Ton soulier oublié, ta pantoufle de vair, Ma jolie cendrillon enrobée de mystères, Je t’écris ce poème avec ces quelques vers Afin que tu reviennes à mon cœur solitaire.
J’ai consulté les fleurs et leur ai murmuré Mille et un mots d’amour, ce sont mes messagères. Partout où tu seras même toute emmurée, Elles sauront te trouver au milieu des fougères.
Les fleurs m’ont apporté tous les renseignements Que tous les quatre vents sont allés rechercher. De toute leur sagesse et leurs enseignements, Toutes mes relations et les plus haut perchées.
J’ai calculé ton poids à l’usure des semelles, Échafaudé ta taille et tes mensurations. J’en ai même déduit le volume des mamelles À partir d’un cheveu et sa coloration.
Je n’ai plus qu’à poster ce poème d’amour. Lorsque tu le liras tu pourras remonter Le fil que j’ai fixé avec un brin d’humour Et venir essayer peut-être de me dompter.
Par un jour de grand vent, j’ai cueilli ce bouquet Demandant à Éole, de m’offrir un zéphyr. « Accordé mon ami, prends-donc ce vent coquet ! » « La seule condition : ancré un saphir ! »
Éole est bien gentil. Pour pas le courroucer J’ai pris mon joli pot saphir immaculé. Après j’ai disposé mes fleurs que j’ai troussées Et aussitôt le vent s’est mis à onduler.
Gerbe de fleurs au vent, la flamme de l’esprit Qui t’agite me fait monter l’inspiration. J’ai le cœur dans le vent, chaque fois que je prie Pour trouver une rime avec admiration.
D’un cocon bleu outremer, s’est ouverte la chrysalide. Comme un papillon floral, un joli lépidoptère. Les ailes grand’ déployées, juste au début invalide, Qui s’épanouit en beauté, tel un hommage à la Terre !
Des fleurs chargées de grenat, le symbole est délicat, C’est ta couleur préférée, celle qui te réjouit l’âme. Juste un petit peu de blanc, pour faire un magnificat Car aujourd’hui c’est dimanche, ce sera ton oriflamme !
Pour ton amour de nature, juste une note de verdure Pour que mon papillon de fleur éclose avec les honneurs ! J’ai même pensé aussi, afin que le bouquet perdure À verser l’eau de mon cœur pour rayonner de bonheur.
Masques de comédie, ombres de sentiments, Vous semblez pleins de vie, vous n’êtes que fantômes ! Vous savez abuser, tromper l’assentiment De vos proies mystifiées, victimes de factum !
Contenu, contenant, où est la vérité ? Où sont les vraies valeurs, qui donc a commencé ? À qui attribuer, responsabilité Et victimisation ? C’est contrebalancé !
Mais vous restez muets, chacun indifférent, L’un triste et affligé, l’autre au sourire figé. Vous ne reprenez vie quand vous êtes adhérents À celui qui vous porte et que vous dirigez.
Isolé il n’est rien mais, lorsqu’il est porté, Le masque est tyrannique et change le visage. Je connais des personnes qui se sont comportées Comme des comédiens faisant marchandisage.
Un masque à tout moment, pour paraître opportun, Ou bien intelligent, ou bien attentionné. Je vous ai démasqués, vous êtes inopportuns, Le masque est tombé, soyez intentionnés !
Tôt, elles ont appareillé, tôt elles se sont élancées À la poursuite du vent au-delà de l’horizon. Orgueilleuses coques de noix qui osent faire balancer Risques et honneurs confrontés, loyauté et trahison.
Il n’y aura pas de cadeau, la bataille sera rude, Tous les coups seront permis, c’est la loi de la régate. Éperonner l’ennemi, de façon plus ou moins prude, Pour gagner il faut frapper de la meilleure frégate.
Toutes ces voiles au vent, réparties sur l’océan, C’est joli et c’est charmant, ça plait à tous les enfants. L’art de la compétition, bienséant ou malséant, Sera toujours attaché à ces marins triomphants.
De jolis doigts effilés, les mains expertes au filet, Elles réparent les trous de cette toile évidée. Tour à tour à La Rochelle à la lueur de Lanterne Leurs mains travaillent en Chaîne, Saint-Nicolas a filé !
Il a filé le marin, abandonnant son épouse Pour mouiller au prochain port et en retrouver une autre ! Une femme dans chaque port, avec un ou deux papooses. Le marin sème son bonheur là où l’emmène son cotre.
Un cœur de femme éplorée, multiplié à l’envi, Ça forme un réseau de cœurs, comme un filet d’émotions. À chaque fille qui meurt, succombant sous les envies Du marin parti ailleurs, un trou est en formation.
Raccommodeuses de cœurs, vous en avez vu filer Des filles toutes enfilées et des marins défiler. Elles ont l’ouvrage sur le cœur et ont le cœur à l’ouvrage Outillées de compassion et armées d’un beau courage.
J’ai voyagé bien souvent en remontant leur filet. Vérifiez toutes les mailles, vous y verrez accroché L’écho des filles perdues, sans argent, sans stérilet Mais élevant leurs marmots qui vivent à leurs crochets.
On ne voit jamais qu’un œil, tantôt le gauche ou le droit Le matin lorsqu’elle ébauche un regard ensommeillé Le soir quand elle se couche et toujours au même endroit. N’observez jamais les deux, c’est vraiment déconseillé !
Le matin, elle met du fard sur ses paupières rosées. Pour effacer les ridelles, elle dépose du fond de brume. Ses cheveux volent au vent dans des volutes arrosés. Les étoiles de mer palissent devant sa beauté d’écume.
Le soir, elle change de couleur dans sa palette orangée, Le fond de son teint est frais et dilué dans les nuages. Les cheveux ébouriffés sur les nues sont arrangés Et dans son dernier regard, l’est un rayon vert suave.