
J’aime entendre le doux silence du parcours à travers le ciel
Des oies sauvages migratrices, fidèles à leur plan de vol.
Le tigre reste en vigilance sur l’événement circonstanciel
Au cas où une instigatrice lui piquerait quelque chose au vol.
Chose fréquente qui plus est depuis notre époque moderne
Où les oies ne respectent plus les biens des auberges d’escales.
Et l’aubergiste est épuisée à cause de ces vieilles badernes
Desquelles l’État a conclu que c’est une évasion fiscale.
Ce qui explique la nudité et la protection rapprochée
De son garde du corps d’élite dont c’est toujours partie remise
Car c’est avec rapidité qu’elles foncent du haut d’un rocher
Et volent avec leurs acolytes culotte, soutif et chemise.
Tableau de Michael Parkes.