Après l’or noir, l’or bleu-blanc-rouge, après l’or vert qui coule à flot, L’homme exploitera l’or humain, nec plus ultra de l’énergie. Tout ce qui vit, tout ce qui bouge alimentera le cash flow De l’économie de demain pour l’extraire de sa léthargie.
Si « labourage & pâturage » valaient nos françaises mamelles, Il manque la « copulation » au rang de couilles nationales. C’est pourquoi, dès leurs plus jeunes âges, nos plus plantureuses femelles Nourriront la population par voies buccales ou anales.
Illustration d’Ausonia sur https://www.artstation.com/artwork/EwL84
La science de l’information demande plusieurs points de vue Pour appréhender les tenants et coincer les aboutissants Et non pas la déformation où tous les malheurs sont prévus Pour nous stresser en méprenant nos sens en les assoupissant.
Observons les guerres par l’angle de ceux qui fournissent les armes ; Analysons les pandémies dans les milieux économiques. Mafia, Religion et Triangle nous invitent à sonner l’alarme À savoir que nos ennemis ne sont que tragiques comiques.
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Pour observer le temps qu’il fait, rien ne remplace un baromètre Mais pour suivre le temps qui passe, il faut l’instrument adéquat. Chaque marin, s’il est parfait, consulte son sirénomètre ; L’appareil le plus efficace, je vais vous expliquer pourquoi :
Mais à quoi pense la sirène tous les matins en se coiffant ? C’est selon la température du courant de la mode en mer ; Selon si les stars dans l’arène s’échangent des mots décoiffant Dont l’ampleur en twittérature s’avale comme une pilule amère.
Les cheveux longs de la sirène exigent une totale attention Pour dénouer toutes les tresses et les peigner comme il se doit. Selon l’actualité sereine, tout se démêle sans tension Mais quand elle en lit les détresses, il lui faudrait plus de dix doigts.
Savez-vous quel est le modèle le plus en vogue dans les musées Qui représente l’étalon plus précieux que l’or outremer ? Point n’y ont été infidèles, ni lassés, ni désabusés, Ceux qui fréquentaient les salons des galéristes de la mer.
Derrière un rideau de peinture se cache la beauté interdite De celle qui figurait l’émule de l’imperceptible Aphrodite. D’autant qu’en-dessous de la ceinture, à l’instar des jambes prédites, Un coup de pinceau dissimule sensuellement sa queue maudite.
Arrêter le flot des pensées revient à arrêter le temps Et la méditation atteint cette limite qui se savoure ; Le cœur permet de compenser l’afflux d’idées intermittent En s’ouvrant au petit matin sur une unique onde d’amour.
La vague d’amour se répand sur l’intégrale nudité De la peau au contact de l’air qui devient amplificateur ; Tout le corps vibre et ne dépend plus que de l’opportunité De ressentir l’Être Stellaire fils d’un Soleil procréateur.
Elle s’est retrouvée piégée entre les quatre dimensions Au moment de passer le mur de la lumière clignotante. Juste une empreinte désagrégée de ses nobles mensurations Témoigne Vénus en armure à la poitrine ballottante.
Jamais les amours impatientes ne peuvent souffrir d’un retard Et Vénus court contre la montre trop vite la plupart du temps. Lorsque la verge est déficiente, elle vient rallumer le pétard À toute berzingue comme le démontre ce cliché fort contrebutant.
Si vous ne voyez pas de formes émerger de votre cloison C’est preuve que votre libido ne connaît nulle dérobade. Mais si surgissent ses difformes ventre et pubis avec toison, C’est que Vénus vient tout de go vous sauver de la débandade.
Diane faisait feu de tout bois, excepté des bois de nos cerfs Qui perdent ramures en automne pour les recouvrir au printemps. Lorsque les biches sont aux abois la nature fait le nécessaire Pour que les mâles heureux entonnent leurs chants d’amour en se pointant.
Or quand le cerf est bien membré des bois de sa nouvelle année, Il baisse la tête soumise quand il voit Diane se ramener. Elle-même, qui passe fière et cambrée sans voir l’animal ricaner D’esquiver ses cornes promises au trophée sur la cheminée.
À chaque rencontre, il parait que le cervidé débrouillard Possède plus d’un tour dans son sac pour mystifier sa prédatrice. De plus l’hiver, il disparaît entre les couches de brouillard Et Diane de tourner casaque pour devenir cultivatrice.
Tableau de Georgy Kurasov sur https://www.facebook.com/Georgy-Kurasov-Art-401561293244767/photos
Parce que c’est plus beau à six mains et plus harmonieux sur sept cordes, Les Parques jouent des ritournelles avec le fil des destinées Afin de voir des lendemains chanter sans la moindre discorde Et afin que se renouvellent des milliers d’échos combinés.
Échos qui sonnent comme des accords selon les dynasties de gammes Qui se retrouvent, vies après vies, pour continuer leurs jeux de rôles. Si j’ai trop servi de raccord avec toutes mes familles d’âmes, Sans fin j’y demeure asservi au titre de porte-parole.
Je suis cette septième corde qui tremble et vibre en résonance Par toutes les combinaisons que trente phalanges interprètent. En conséquence, je vous l’accorde, j’ai dans le cœur la rémanence De toutes les déclinaisons des caractères qui s’y prêtent.
Lorsque les mers reverdiront sous l’effet de la pollution, Les petits poissons muteront comme nous-mêmes, il y a longtemps. Les sirènes convertiront leurs queues en guise d’évolution Et, sur deux jambes, disputeront un nouveau départ en chantant.
Rendez-vous à la prochaine ère lorsque les pôles auront fondu Laissant les terres englouties créer des mondes inédits. Les derniers humains, pauvres hères, se retrouveront morfondus Parmi la nature aboutie dans une verte comédie.
Depuis on n’sait combien d’années, après la mort du dernier homme, La planète en convalescence panse patiemment ses blessures. Oubliées les villes damnées disparues dans un maëlstrom, Ruines frappées d’obsolescence, terres criblées de meurtrissures.
Mais peu à peu tout recommence ; l’homme n’est plus indispensable. Les animaux coopératifs ont tous rétablit l’équilibre. Mais point de Dieu dont la démence provoque des guerres impensables Mais un système fédératif qui unit toutes espèces libres.
Le singe n’est pas au sommet sinon celui du cocotier ; Personne ne craint plus les loups, on vit paisible au fond des bois. Aucune chair n’est consommée, les œufs bannis des coquetiers Et pour qu’il n’y ait pas de jaloux, les chiens miaulent et les chats aboient.
Illustration d’Icinori sur http://icinori.com/blog-2
Chacun s’inspire des expériences faites par ses prédécesseurs Qui ont eux-mêmes photocopié généreusement la nature. Nature qui, par loi d’invariance, multiplie comme un processeur Parfois ses erreurs estropiées ou ses mutations immatures.
Et moi, je plagie l’univers et toute sa diversité Qui flatte mon cœur d’émotions que j’ai envie de présenter. J’extrais d’un simple fait divers l’invisible curiosité Que je duplique sans précaution pour bien mieux la complimenter.
Mes poèmes n’inventent rien d’autre que la réalité ; Comme un musée à mots couverts qui collectionne l’indicible Pensée perdue pour le terrien mais, pour le rêveur alité, Un vrai trésor à découvert dont chaque vers connaît sa cible.
J’aime percevoir les secrets qu’un tableau de maître renferme Par son décor bien indiscret qui m’interpelle de pied ferme ; Cet arrière-plan rouge sang qui donne toute sa chaleur Au symbolisme rougissant d’une femme mise en valeur.
Ô sang, renfermerais-tu l’âme allouée au féminin sacré Qui agite son oriflamme à chaque étape consacrée ? Premières règles qui invitent à la fonction procréatrice Durant tout le temps où gravitent les ovocytes dans ta matrice !
Et chaque mois tu renouvelles l’énergie de fécondation Par des menstrues qui se révèlent souvent comme une inondation. Cependant parfois le miracle de la vie engendre la vie Dans le suprême tabernacle indispensable à ta survie.
Ô sang comme un fond de garance où coagule ton passé, Tu évacues tes pertes rances comme des échecs compassés. Mais tu es porteur de lumière lorsqu’un homme sait honorer Ta féminité coutumière par des amours revigorées.
Parfois la route de la soie se joue de méandres en lacets Qui donnent un peu le mal de mer mais qui valent bien le coup d’œil. Il faut garder par devers-soi tous ces virages entrelacés Qui apportent un goût doux amer dans un voyage sans écueil.
Et puis Samarcande apparaît se découpant sur ciel d’azur Et ses mosquées, ses mausolées, médersas ornées de faïence. L’inquiétude alors disparaît et change au fur et à mesure Les appréhensions désolées pour un sentiment de vaillance.
L’amour est une dimension de l’espace-temps métaphysique Dont la lumière a pour valeur l’intensité de l’intention Avec deux pôles en extension aux méridiens géodésiques Qui en transmettent la chaleur et les couleurs de sa tension.
Du féminin incandescent au masculin vif et ardent, La synergie devient divine dès qu’un baiser est échangé. L’univers n’a rien d’indécent quand ses étoiles vont s’attardant Vers un trou noir où se devine un futur Big-Bang louangé.
bodypainting & photos de Bella Volen sur https://bella-volen.com/fine-art-body-painting.html
D’une lointaine descendance avec Noé et Emzara, La Reine Rouge sur son trône surveille la montée des eaux Tandis que son chat violet pense à l’aubaine d’un bon débarras Pour les chienchiens à leurs patronnes et leurs délits de sale museau.
Alors on trie de préférence les animaux de compagnie ; On vire les hippopotames, les affreux et les déficients ; On choisit avec déférence sans faire de zoomanie Ceux qui plaisent à Monsieur-Madame et les distraient à bon escient.
Lui, n’a gardé qu’un chat qui fume en robe noire de havane ; Elle, n’a pris qu’un rhinocéros pour un usage cosmétique Dont elle abuse et se parfume tandis qu’à côté se pavane Une grenouille dont l’air féroce n’est avant tout qu’hypothétique.
L’illusion n’émet pas d’odeur malgré son flacon débouché Qui laisse sentir l’envoûtement dans des volutes embaumées. Point n’ai besoin de décodeur pour voir ce leurre retouché À grands coups de glougloutements pulsés de sa fiole empaumée.
Depuis l’arôme de la pomme, les mensonges sentent le roussi, Les tentations empuantissent et les escroqueries empestent. J’aspire à lire un nouveau tome dans un paradis sans souci Pour que le mal s’anéantisse de lui-même par la malepeste !
Le vin cache sa vérité sous une robe vermillon Qui laisse aviser les rondeurs et tous les charmes de l’alcool. Sa force et sa témérité, comme les ailes d’un papillon, Créeront un trouble en profondeur dans mes esprits cavernicoles.
Depuis la cuite de Noé et l’ivresse de la Pentecôte, Les mots me font tourner la tête dans des promesses politiques En pots-de-vin désavoués qui se décomposent et cocotent Avec demandes et requêtes vers un monde apocalyptique.
« Illusio in unguento, in vino veritas» : Illusion dans le parfum, vérité dans le vin.
Tableaux de Chie Yoshii sur https://www.chieyoshii.com
Parmi les eaux évaporées contenant toutes nos humeurs, Combien retombent et combien restent agglutinées en cristaux sourds De médisances abhorrées qui véhiculent les rumeurs Condensées en vapeurs agrestes au-dessous des nuages lourds ?
Mais ces pensées noires de haine subissent un cycle de pyrolyse ; Elles sont grillées et calcinées par le nettoyage solaire. Quelques insolites phénomènes que le ciel serein diabolise Sont recyclés et vaccinés dans ses eaux de pluies de colère.
Dans mes collines où s’écoulent ces pluies acides et polluées Je vois souvent des mousses oranges dans les ruisseaux s’agglomérer Dont les eaux ruissellent et roucoulent dans les rivières éberluées Où naitront des effets étranges que Dieu seul sait énumérer.
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À Davos, fais comme les romains, lis, écris et parle latin ; Économise l’énergie mais prend ton bain du samedi ! Remets tes soucis à demain et attends le lundi matin Pour glandouiller en synergie sinon te mettre en maladie.
Chez nous, la procrastination est la méthode la plus sûre Pour gouverner impunément sans avoir de comptes à vous rendre. Lorsque la prédestination t’ouvre la voie de la luxure, Baise et jouis opportunément de tout ce qui est bon à prendre.
À l’Élysée, mets-toi à l’aise ; au parlement, joue les absents ; À l’assemblée, fais-toi du blé ; des impôts, exonère-toi ! De temps en temps, fais un malaise ; s’il le faut, charge tes remplaçants ; Tant pis si les temps sont troublés du moment que toi, tu festoies !
Les Romains construisaient des bains avec un système de chauffage par hypocauste. Ils allumaient un feu de bois ou de charbon de bois. Les gaz chauds s’écoulaient sous le sol à chauffer et remontaient à travers des conduits le long des murs creux. Ils utilisaient également des sources d’eau chaude naturelles comme à Bath au Royaume-Uni, à Aix-la-Chapelle en Allemagne, à Budapest en Hongrie, etc.
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Quel sera le comportement des habitués des abysses Quand toutes les eaux monteront à l’assaut des terres inondées ? Prendront-ils leurs appartements parmi les nombreuses bâtisses Que nous leur abandonnerons sans pouvoir les vilipender ?
Ils prendront nos poissonneries pour des tortures piscicoles, Tiendront nos boîtes de conserve pour des sardines locataires, Jugeront nos polissonneries comme stupides cas-d’école. Alors que Neptune leur réserve l’eau promise sur toute la Terre !
Jamais je ne terminerai mes vacances en queue de poissons ; Voici la raison pour laquelle, je me fabrique un train de rêve. Un train de poisson et de raies mais de queues en colimaçon Afin d’éviter les séquelles des fins d’ semaine un peu trop brèves.
Cette année, des poissons-ballons, poissons-clowns et poissons-volants, Tous enchâssés en montgolfière pour filer au-delà des mers ! Je reprendrai bien du galon et des titres mirobolants En tant que capitaine fier d’être un grand rêveur de chimères.
Souvent j‘ai beau me concentrer sur un sujet déterminé, Ma pensée subit l’attraction d’un trou béant de digressions. Alors l’objectif décentré dans un flou indéterminé M’entraîne dans une abstraction d’îles pavées de transgressions.
J’y fait naufrage fréquemment pour échapper à la tourmente De choses sérieuses et ennuyeuses où d’autres y trouvent du plaisir Mais j’y découvre subséquemment l’irréalité qui m’aimante Vers d’inattendues et joyeuses opportunités à saisir.
Tous les trésors que j’ai puisés n’ont pourtant aucune valeur, Toute l’eau que j’y ai goûtée ne décante aucune saveur Mais quand le corps a épuisé toute ma précieuse chaleur, Le cœur et l’âme viennent écouter la petite voix du rêveur.
Tableau d’Eric Pedersen sur https://www.boumbang.com/eric-pedersen
Lorsque la lumière s’éteint et lorsque les yeux lâchent prise, Je me reconnecte au réseau de la vie avant la naissance. L’esprit comme un miroir sans tain laisse apparaître des surprises Prédécoupées par les ciseaux de mes anciennes connaissances.
Dans ce monde nu de science et dépouillé de tout langage, Je ne vis aucune expérience mais la légèreté de l’être. Qu’il est bon d’ôter sa conscience et ne garder pour tout bagage Ce qui fond dans la luxuriance des mots dénués de toute lettre.
Les femmes nues sont souveraines ; j’en suis leur aveugle sujet. Je ne m’en fait aucune image à la couleur des sentiments. Chaque nuit j’épouse une reine qui fait de moi son homme-objet ; Mon inconscient lui rend hommage dans mes poèmes les plus cléments.
Je ne rêve ni de saison, ni de lumière particulière, Ni même en teinte dominante mais de stimuli plus discrets. Les yeux n’ont pas toujours raison et d’autres émotions singulières, D’une attention déterminante, suscitent mes désirs secrets.
Des images sentimentales dans des nuances aux bleus de l’âme Forment mes îles enchanteresses peuplées de femmes ingénues. Mes amours expérimentales se matérialisent et s’enflamment Dans une apparence aux caresses de couleurs les plus soutenues.
Tableau de Denis Chernov sur https://www.risunoc.com/2013/06/sovremennyye-khudozhniki-ukrainy-denis.html
J’entendis le réveil sonner au milieu d’un rêve émouvant, Maudissant l’ordre autoritaire qui détonait tel une bombe. Je restais là, tout étonné, de me retrouver mort-vivant M’extirpant des mottes de terre où était enfouie ma tombe.
Un par un, nous nous sommes levés, hommes et femmes ressuscités, Après quelques génuflexions pour nous réveiller tout à fait. Tandis qu’un archange élevé contre toute caducité Suscitait notre réflexion, le cœur et l’âme stupéfaits.
Eh bien voilà, tout recommence. Autres lieux, autres circonstances. Comment sera le paradis ? Est-il vraiment comme on le dit ? Va-t-on revivre une romance ou faire l’amour à distance ? Renaître est-ce une bonne affaire même si, les autres, c’est l’enfer ?
Arcane XX du tarot PreRaphaelite sur http://www.marytcusack.com/maryc/decks/html/Tarot/PreRaphaelite.html
Désormais, nous pouvons l’admettre, Dieu, créant la femme en premier, Était par conséquent femelle puisqu’elle était à son image. Et tout ce qu’elle a pu commettre était forcément coutumier Aux aberrations informelles dont Elle seule nous porte dommage.
Et d’où venaient donc les ténèbres avant que la lumière soit Sinon, de son propre dessein, qu’elle l’emporte sur le mal ? Et je propose qu’on célèbre l’évènement qui va de soi En reconnaissant que les saints sont tous issus de l’animal.
Les voies génitales de Dieu, apparemment impénétrables, Proviennent du Saint Utérus, Sainte Matrice Virginale. Moi-même miséricordieux, je respecte mes vénérables Mères qui m’ont donné le virus de la vision originale.
Illustration de S.V. Mitchell sur https://svmitchell.com/portfolio/drawings
Elle cheminait sans parapluie mais avec une jupe évasée Et proposait à qui voulait son corps pour se mettre à couvert. Quand je l’ai croisée sous la pluie, elle a dit pour m’apprivoiser : « Prenez-moi, Monsieur Riboulet, mes fuseaux vous sont grand-ouverts ! »
Sans penser aux sous-entendus quand la belle vint à ma rescousse, Je lui ai donné tous mes sous pour un peu d’abri en chemin. J’attrapai le pépin tendu en séchant l’eau de ma frimousse, Les yeux fixés sur ses dessous tout juste à portée de mes mains.
J’étais de petite noblesse, j’habitais une gentilhommière, Seul face à ma mélancolie mais toujours prêt à en découdre. Et c’est ainsi que la diablesse éteignit toutes les lumières, Puis tous deux, mouillés dans mon lit, eûmes ensemble un coup de foudre.
Illustration d’Alexandre Mahboubi sur https://www.artstation.com/alex-mabb
Quand l’eau potable et salutaire, puisée aux frais de la princesse En dépit des peuples assoiffés, est revendue aux pays riches, Ceux qui se croyaient propriétaires de leur légitime richesse Se retrouvent le crâne décoiffé au visage réduit en friche.
La goutte fait déborder le vase lorsque, pompée aux antipodes, Elle est transportée par les airs sans probité ni écotaxe. Or à mesure que l’on transvase l’eau aux maisons à digicodes, La Terre deviendra un désert et basculera sur son axe.
Sculpture de Nazar Bilyk sur https://dailygeekshow.com/artiste-statue-pluie/?amp=1
Un jour viendra où les plus lents demanderont aux plus rapides De les aider à avancer dans l’épanchement des réseaux. Les vieux escargots chancelants, sur de jeunes poissons intrépides, Pourront ainsi concurrencer les plus véloces des oiseaux.
Cependant en contrepartie les traînards devront s’adapter Ou à l’inverse ralentiront ceux qui sont constamment pressés. Cette synergie répartie entre ces deux forces impactées Sera cruciale aux environs de la fin d’un monde oppressé.
Tableau d’Ani Mnatsakanyan sur https://www.saatchiart.com/art-collection/Painting-Photography-Collage/Contemporary-Surrealists/782019/103514/view?crlt.pid=camp.1aR0WyDS9qrw&epik=dj0yJnU9TVFpV0tyUVV5MDljdnRsSV93eHJlMTQ5aXFldE03cWYmcD0wJm49cEx0S18wbW1Ma1ExZXlVOGJ2QWZzUSZ0PUFBQUFBR01BZVhz
Chaque jour j’achetais des roses pour les semer à tous les vents, Les voir s’envoler sur la mer d’une vague rouge enflammée. Jusqu’à en avoir la névrose d’associer au soleil levant L’œuvre que mon art éphémère se plaît au ciel à déclamer.
Car j’aime déclarer ma flamme par devant les quatre éléments Comme une vestale d’amour qui veille sur son feu sacré. Plaise à mon cœur, plaise à mon âme de consacrer obstinément Chaque pétale de velours à sa demande consacrée.
Mes roses forment une prière qu’évoquent toutes leurs corolles Par des tons plutôt que des mots et des litanies de couleurs. Les épines restent en arrière, les pétales portent mes paroles Qui me lavent de tous les maux qui ont crié mille douleurs.
Texte inspiré des « Roses de Saadi » de Marceline Desbordes-Valmore
Tableau de Jonas Burgert sur http://improvvisazionipoetiche.blogspot.com/2017/03/la-linea-di-piombo-jonas-burgert-al.html
Belles sirènes dont l’existence n’est connue que des initiés, Vos cousins pionniers intrépides sont partis conquérir l’azur ! Leurs corps prirent la consistance des pluies et des vents nourriciers Et leurs yeux autrefois limpides bleuirent au fur et à mesure.
Sirènes d’air aussi légères que des nuages ascensionnels Et dont les tribus tout entières ont quitté les marées esclaves, Peuplent mes envies passagères et mes rêves les plus passionnels De m’affranchir de la frontière d’une gravité qui m’enclave.
L’une d’elles a croisé ma route lors d’une chute dans les montagnes Et m’a soutenu dans l’éther dans une étreinte anesthésique. Mon corps désormais en déroute du souvenir de sa compagne Me laisse le cœur solitaire et l’âme à jamais amnésique.
Illustration d’Alexandre Mahboubi sur https://www.artstation.com/alex-mabb
Déjà bébé, la femme-fleur, aux pétales tout potelés, Séduit d’un sourire charmant, toujours aux anges évidemment. Premières larmes, premiers pleurs et la voici remodelée À coups de serpes et de sarments que la vie porte vaillamment.
À l’heure des jeunes filles en fleur, on la célèbre sous toutes formes ; Bouquet discret de séduction, bouquet sacré de mariage. Bouquet de toutes les couleurs, gerbe aux nuances uniformes, Bouton d’or en introduction au plus érotique voyage.
La femme-fleur ne fane pas. N’est-elle pas une fleur immortelle ? Fleurette qui s’altère le nuit ressuscitera au matin. Elle s’épanouit sans faux pas sous autant de plis, de dentelles, S’évanouit, puis s’amenuit le soir dans ses draps de satin.
Tableaux de Anna & Elena Balbusso sur https://www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com/2014/02/Anna-Elena-Balbusso.html
Dans la famille Fleur, je voudrais une rose En couleur irisée de gouttes de rosée. Arrosée de mes pleurs sous un soleil morose Au fond d’un cœur brisé et l’âme névrosée.
Cette fleur qui grandit d’amour immaculé Refleurit dans mon corps un matin de printemps. Pétales d’organdi où vont s’accumuler P’tits bonheurs en accord au ton de l’air du temps.
Mais la rose se fane sans perdre de beauté, Puis ride son calice et dessèche sa tige. Le jardinier profane lui croit sa vie ôtée ; Le rêveur, sans malice, y voit fleur de prestige.
Tableaux d’Anna & Elena Balbusso sur https://www.tuttartpitturasculturapoesiamusica.com/2014/02/Anna-Elena-Balbusso.html
Chaque année notre mappemonde ressemble à une boule à neige Que les actualités chamboulent dès qu’on a dépassé les fêtes. Et notre pauvre petit monde, si malmené dans ce manège, Nous semble alors perdre la boule à nous donner mal à la tête.
Bien sûr, on change de décor qu’on peint aux nouvelles couleurs Pour nous faire croire au changement et au bonheur qui va s’ensuivre. Mais malgré d’insidieux raccords dissimulés sous les douleurs, Ce sont les mêmes événements qui nous imposent la marche à suivre.
Telle année, une pandémie agite notre planisphère ; Telle autre année c’est une crise qui appauvrit notre panier. Cette année qui sera l’ennemi à montrer pour nous satisfaire ? Peu importe car c’est la surprise qui nous divise pour mieux régner !
Nos gaulois ne craignaient qu’une chose : qu’un de ces quatr’ jours leur échoit Un ciel leur tombant sur la tête à cause de leurs dieux innombrables. Mais depuis la métamorphose du latin en langue de bois, Ce sont nos énarques esthètes qui se montrent indésirables.
À tant faire qu’obéir aux lois qu’ils nous imposent en soutien Aux catastrophes programmées pour le bonheur des hommes riches, Il semblerait de bon aloi de veiller au bon entretien Des avantages amalgamés – cela va sans dire – à de la triche.
Et je propose de planter des poteaux au bord de la mer Pour mieux soutenir l’horizon qui pèse sur l’immigration ; Et nos retraites supplantées au profit des gens d’outremer Et, au cas où, mettre en prison les rebelles à l’intégration.
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J’ai offert mon hélice rose à une sirène helvétique Qui m’a attiré dans le lit de sa rivière aux eaux dormantes. Puis, après ma métamorphose en un nouvel homme aquatique, Je l’ai aimée à la folie, ma douce princesse charmante.
Et mon bateau à la dérive a navigué fidèlement En suivant le sens du courant du Rhin jusqu’à la mer du nord. Il est resté dans ses eaux vives poussé par le ruissellement, Puis vers l’océan concourant au point où défier la mort.
Parfois l’hélice rose tourne dans notre palais englouti Mon bateau en pèlerinage revient à chaque anniversaire. Pourtant jamais je ne retourne vers mon passé inabouti Car je vis dans ce nouvel âge dont ma sirène fut l’émissaire.
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Revenait tous les vendredis la même éternelle question : « Verrais-je sortir la sirène avec ou sans provocation ? » Bien sûr, rien ne le contredit malgré l’étrange suggestion D’un bateau virant de carène comme point d’interrogation.
Pourquoi cette interrogation ? À l’évidence le pêcheur Est amoureux de sa chimère qu’il ne voit qu’un’ fois par semaine. En guise de provocation pour éloigner les empêcheurs, De tourner en rond, victimaire, il ép’ronne tout énergumène.
Enfin seul avec sa sirène, il continue de tournoyer ; Sans doute une danse nuptiale pour conquérir sa dulcinée. Il vivra des amours sereines, n’ayant pas peur de se noyer, Mais pass’ra six journées cruciales à patienter et fulminer.
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Au pays des faux-lapins blancs, les chauds lapins ont le beau rôle ; Les chats faux qui sont échaudés se réfugient à la maison Car dès qu’ils sortent en tremblant, ils passent à la casserole Et force leur est d’échafauder des ripostes en toutes saisons.
On appelle la semaine pascale, la Saint-Barthélemy des chats Car les lapins en chocolat, distribués dans les jardins, Font une chasse radicale – sans faire de prêchi-prêcha – Aux matous sous les pergolas en les fourrant de leurs gourdins.
Tableau de Marta Orlowska sur https://www.behance.net/gallery/4262059/Surreal-Storybook-Ladies
Saurais-je passer, par la foi, du rêve à la réalité Comme passer du noir et blanc à la couleur puis, la 3D ? Il me manque tout à la fois tant à ma sensualité Qu’il me faut des sens rassemblant tout l’univers sauvegardé.
Ou peut-être juste une miette de poussière de création Recueillie au cœur des étoiles d’où tout notre monde est issu. Poser sur mes yeux ces paillettes et partir en récréation Où tous les secrets se dévoilent pour créer ce que j’ai conçu.
Tableaux d’Elena Kotliarker sur https://fineartamerica.com/featured/queen-lillie-elena-kotliarker.html?epik=dj0yJnU9YkMxN3ZHN2h3bW5ZbzNkTWhPWGc1M0EwQnROZHpjMVcmcD0wJm49ZDdyamdiZnFfNFROZDB3WmRXU1RyQSZ0PUFBQUFBR01lenN3
Pour fêter la fin des vendanges, les petites-filles de Demeter S’incarnent en Vénus callipyge aux fortes fesses en étau Qui bénissent les fûts en vidange, prêts à boire le sang de la Terre Des grains qui donnent le vertige par leurs arômes végétaux.
L’honneur vient à la plus charnue de nous entraîner au foulage Sous l’action de cuisses costaudes et de puissants coups de mamelles. Puis de petits démons cornus enivreront tout l’entourage Dans l’antique transe rustaude d’une sainte liqueur femelle.
Tableau de Frantisek Kupka alias Frank Kupka et François Kupka
Admettons un Dieu féminin qui aurait créé en son sein Toutes les étoiles de l’Univers, les cieux, le Soleil et la Terre. Des nonnettes et des nonnains et tous les anges sacro-saints L’auraient accouchée en hiver dans une froideur planétaire.
C’est à la naissance du monde que la lumière s’est déclenchée Car l’enfant-cosmos apparut beau comme un astre, bien entendu. Et Lucifer, la bête immonde, n’était qu’ampoule mal branchée Dont la clarté a disparu par trop de satan répandu.
Sculptures d’Adam Martinakis sur https://www.martinakis.com
La Reine Blanche sans-culotte débattait de révolution Tandis que le Roi de Carreaux cherchait à noyer le poisson, Sa Reine Noire dans la menotte et l’autre cherchant des solutions, En se grattant d’un air faraud l’ menton d’un’ drôle de façon.
À force de circonlocutions répétées comme un perroquet, Il s’égarait dans des impasses et des échecs en escaliers. À force de circonvolutions, il ne pouvait même plus roquer Malgré ses tours de passe-passe et ses assauts peu cavaliers.
Mais le Roi perdit sa chemise, troublé par la Reine impudique Et répudia sa Dame Noire au profit de sa conquérante. Or pour honorer sa promise, son jeu devint plus méthodique Et l’on retînt dans les mémoires une Reine Blanche prépondérante.
Dans ma comporte de vendange, toute blottie, la fée des vignes, Toute endormie durant l’attente de la grand’fête du foulage. Aussi innocente qu’un ange, elle attend là, superbe et digne, D’aller s’immerger sous la tente dans le pressoir qui la soulage.
Car il faut voir ses jambes nues teintées du raisin rouge sang Qui lui remonte tout le corps des pieds jusqu’aux yeux insatiables. Comme elle est belle l’ingénue dont les spectateurs rougissants La portent au livre des records du vin de charme appréciable !
Hallali sur la lie-de-vin et dans un lit des plus divins Car la fatigue du travail exige repos compensateur. Que fallait-il donc qu’il advint afin que l’amour intervint ? Un peu d’ivresse, vaille que vaille, et de breuvage tentateur !
« Alice au pays des merveilles » ? Un conte cousu de fil blanc ! Lewis Caroll avec talent mais en nous trompant l’a dépeint ; Sous prétexte qu’il nous éveille aux casse-têtes les plus troublants, Mathématiquement parlant, il n’était autre qu’un chaud lapin.
Ainsi au début de l’histoire, pour apaiser ses arrogances, Il prend la fuite pour attirer sa proie sur son propre terrain. Puis, par la suite, il est notoire de constater les manigances Qu’il sème pour lui soutirer le fruit blotti entre ses reins.
Le chat évoque son ego et sa passion des stratagèmes ; L’heure du thé ? Liquide intime pour l’endormir de ses faveurs. Les jumeaux expriment tout de go la dualité du système Entre le bourreau et sa victime afin d’en être son sauveur.
Tableau de Steven Kenny http://art-et-cancrelats.blogspot.com/2011/09/steven-kenny.html
Dans une autre histoire inédite, Lewis déguisé en lapin Troque son cœur et sa raison pour deux loups lubriques et vicieux. Son stratagème s’accrédite par la manière dont le grappin S’abat sur ses défloraisons au cours du conte malicieux.
Dans cet épisode inconnu, un chaperon rouge revêt Alice Et les deux bêtes lui font la cour d’un appétit concupiscent. Mais sous la cape, notre ingénue, entièrement nue avec malice Les séduira par le concours de son piège-à-loup turgescent.
Illustrations de Chelsea Greene Lewyta sur https://www.escapeintolife.com/artist-watch/chelsea-greene-lewyta
Il est là où il ne faut pas et n’est pas là où on l’attend Mais quand le maître est écrivain ou la maîtresse, femme de lettres, Alors le chat n’est pas sympa et devient suppôt de Satan Ou égérie de droit divin selon le souffle à lui transmettre.
Celui de Shakespeare, coquin, était un matou choupinou ; Le chat scénique de Molière manifestait beaucoup d’humour ; Ceux des auteurs américains dorment toujours sur leurs genoux Et ceux des femmes romancières miaulent sur les romans d’amour.
Du vide est venue la lumière et la parole, source de vie, Créées dans le cœur des étoiles où un dieu forgea son empire D’une symphonie de matière dans un tempo inassouvi Dont les anges ont tissé la toile pour le meilleur et pour le pire.
Et je sens l’écho dans mon cœur comme une vibration fantôme Accordée au verbe divin dont mon âme se fait l’essence ; Petit esprit alambiqueur qui aspire à être l’atome Qui constituera le levain pour élever la connaissance.
Mon cœur d’étoile s’est ouvert lorsque j’ai brisé la coquille De mes contrôles et mes limites qui m’occultaient ma subconscience. Par cet interstice entrouvert de fêlures qui me fendillent, Je vois l’origine des mythes et l’insoutenable omniscience.
J’ai longtemps cherché l’héroïne qu’était l’idéal féminin Parmi les brunes et les blondes, les rousses aux cheveux embrasés. Un marc gorgé de caféine au malt saturé de tanins M’a révélé des furibondes âmes-sœurs à apprivoiser.
J’ai pris les chemins de traverse parmi les mondes fantastiques À la recherche de ma promise bien loin de mes contrées natales. J’ai pérégriné de converse avec des filles bombastiques Mais j’y ai mouillé ma chemise sans trouver la femme fatale.
J’ai vécu avec une meuf qui m’a capturé dans sa toile Et m’a conservé vingt-six ans pour élever nos deux enfants. Mais en traversant le Pont-Neuf, la tête ailleurs dans les étoiles, J’ai fait un plongeon suffisant pour fuir ce foyer étouffant.
Justement, dans les hautes sphères, au-delà des chaînes alpestres, J’ai rencontré ma dulcinée, artiste-peintre passionnée. Dans cette nouvelle atmosphère, au milieu des vallées sylvestres, Mes pauvres ailes calcinées ont pu se reconditionner.
Le pied du mur voit son maçon, le clair de Lune voit son poète, Le lac voit son temps suspendu et le ciel ses chasseurs d’étoiles. Je collecte ainsi ma moisson de petits bonheurs où je souhaite Redécouvrir l’inattendu et ses mystères qui s’en dévoilent.
La plume en guise de canot sur une étendue insipide M’offre toujours un imprévu qui crève l’écran de l’azur. L’encre en manière des canaux s’agite en vagues intrépides Qui, d’un reflux de déjà-vu, grandissent au fur et à mesure.
Pareil à Morphée qui m’endort, ma muse m’envoûte et m’emmène Derrière les coulisses terrestres vers les royaumes de l’invisible. L’esprit paré de toison d’or redécouvre maints phénomènes Que mon cœur et mon âme orchestrent en aventures imprévisibles.
Illustrations d’Akira Kusaka sur https://akira-kusaka-illustration.tumblr.com
Ce n’est pas l’homme qui bousille chaqu’ jour un peu plus sa planète Mais Dieu qui a créé le monde avec maintes contradictions. Métrosexuels en bas résille, femmes modernes et proxénètes Ne seront plus jugés immondes mais victimes à leurs addictions.
Car Dieu nous a créé le mal pour en devenir dépendant Au point de tuer père et mère et bien plus si affinités. Ce côté obscur animal, tapi à notre corps défendant Dans notre chair douce et amère, nous marque de sa divinité.
Alors après tout bousillons, dégénérons, multiplions Puisque tel est notre objectif et la raison de notre vie ! Merci, Ô Dieu, et oublions avec tes anges trublions Ce prétendu « bien » subjectif qu’ Tu nous baratine à l’envi !
Tous ceux qui m’imposent les mains ne l’ font pas pour ma guérison Mais pour m’obliger à me taire au cœur du troupeau de moutons Et remettre sur le droit chemin – à défaut de mettre en prison – Rebelles et contestataires, fiers et prognathes du menton.
Hélas Dieu aime tout le monde ce qui oblige tout chrétien, Tout musulman, bref tout déiste à abuser de Sa Puissance. Toutes les religions immondes ne signifient que le maintien Des multitudes populistes dans le respect, l’obéissance.
L’imposition est un impôt de bonne foi qui nous endort Par aréopage d’anciens, à toutes pensées, rétrogrades. La crédulité est un pot pire que la boîte de Pandore Où croyants et politiciens entassent les maux les plus crades.