Si je veux découvrir le monde et explorer ce qu’il contient, Je risque d’être dépassé à dénoter l’immensité. Plus je découvrirai de choses qui s’ajoutent à ma collection Et plus je vais perdre mon temps dans l’infinitésimal.
Et j’y aurai perdu mon âme et je m’y serai égaré ; L’infiniment grand qui m’entoure ne m’apporte plus de valeur Ou bien c’est moi qui n’en ai plus pour contribuer à l’univers. Ainsi quand le nombre l’emporte, l’art et la qualité se perdent.
Célèbre et mystérieuse lithographie de Maurits Cornelis Escher pour illustrer mon univers en vers sans rime.
Nous sommes tous un peu bizarres, surtout ceux qui lisent mes textes Car, personnellement, les trouve remplis de vers un peu partout. Mais je remercie le hasard qui rassemble dans ce contexte Tout ce que le « bon sens » réprouve : des amis francs qui rient de tout.
Tout tourne autour des capricornes car mon enfance est imbriquée Dans le comportement distant qui se dégageait de ma mère. La vie était loin d’être morne mais l’amour était compliqué Entre cet enfant insistant et cette femme à l’air sévère.
Sûrement cet air rigoureux acceptant la fatalité S’opposant à mes rêveries a créé l’incompréhension Qui faisait rimer langoureux avec sentimentalité Donnant un visage aguerri contre toutes appréhensions.
Mais il reste honnête et loyal avec un esprit authentique, Ce capricorne toujours fidèle à la parole qu’il a donnée. Il ferait un couple royal s’il rencontrait son identique Quitte à lui brûler la chandelle, il saurait tout lui pardonner.
Comme disait Alphonse Allais : « Les montagnes sont bien jolies Mais pourquoi ne pas les avoir plutôt construites dans la plaine ? » Moi, je dirais au pis-aller, que pour y porter les colis, Il vaudrait bien mieux les savoir plus près de La Poste à galène.
Photo de Monte Baldo en Italie. Le poste à galène était l’un des premiers postes radio d’entre-deux guerres.
Exposée au nord, elle tient encore La neige qui mord les murets du fort. Château de Kyburg, j’aime et je savoure Ce silence lourd qui fait ta bravoure !
Le château de Kyburg dresse ses toits enneigés tandis que tout a fondu, 100 mètres plus bas, là où j’habite.
Perdu dans les branches de houx, le vieux Kyburg juste émergé Quand je montais sur les chemins de rencontre des bêtes à cornes. « Biches et cerfs, vous êtes où ? Ne me faites pas gamberger Voyez : je montre blanche main et suis l’ami des capricornes ! »
Si vous avez de bons yeux, entre les branches de houx, à l’arrière-plan se dresse le château de Kyburg. Et si vous aviez les yeux derrière la tête vous auriez aperçu comme moi un jeune cerf apparemment surpris de me rencontrer là.
Bizarrement le capricorne gère, avec du mal, ses loisirs. Comme il pense beaucoup aux autres, il se renferme un peu sur lui. Curieusement ses belles cornes ne captent pas trop ses désirs Mais sont plus adaptées aux nôtres comme ç’en est encore aujourd’hui.
Heureusement, en grandissant, il atteint sa maturité Avec un besoin désireux de ressources dans la solitude. Aussi soyons compatissant malgré toute l’obscurité Tombée sur un cœur généreux qui sait montrer ses aptitudes.
Par un de ces quatre chemins, je m’en irai sur les matins Là où perlera la lumière sur les étoiles de rosée. Et je ferai comme demain qui s’est déjà passé afin Que je retrouve la première idée que j’avais déposée.
Voici que par un sortilège, mon village s’est déshabillé De ce grand couvre-lit glacé et ces patchworks à répartir. Les ruelles blanches comme neige se retrouvent démaquillées ; Même le temps s’est déplacé pour nous aider à repartir.
Que ce soit l’eau qui devient glace, que ce soit l’air qui devient vent, Que ce soit la terre qui croît, que ce soit le feu qui jaillit, Tout l’univers qui se déplace emprunte un mouvement suivant Une synergie qui s’accroît vers une divine saillie.
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Héros d’un dessin animé ou sorti tout droit d’un théâtre, Le capricorne a deux visages selon celui qu’il veut montrer. Quand son destin s’est abîmé, ses joues prennent un teint olivâtre Tandis que sous de beaux présages, il est plaisant à rencontrer.
On le croit gai, le voilà triste ; on le croit triste, le voilà gai Madame vit à l’intérieur, Monsieur à l’étage inférieur. Mais elle sait se montrer artiste, il sait s’afficher distingué Par cet apparat supérieur ; cet art larmoyant et rieur.
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Sous un manteau de neige, Les monts en canapé. Flocons en sortilège Sur les vallées nappées.
Et le ciel qui framboise Sous le soleil couchant, Assombrit les ardoises De nuit se rapprochant.
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J’aime sentir ma première joie en ouvrant mes yeux le matin Comme le plus précieux des cadeaux que la vie m’offre : la lumière. J’aime l’exprimer à pleine voix sans faire trop de baratin, Partir avec mon sac-à-dos faire une balade coutumière.
J’aime goûter ma deuxième joie en ouvrant la bouche à midi Et ressentir sur mes papilles le sucre, le sel et l’amer. J’aime reparcourir la voie des épices qui remédient À nourrir mon cœur qui grappille la saveur du sein de ma mère.
J’aime goûter ma troisième joie en fermant mon esprit le soir Afin de me reconnecter à toutes mes âmes germaines. J’aime retrouver le choix qui un jour m’a donné l’espoir De vivre et de recollecter toute une expérience humaine.
Pour éviter de ressembler à la voiture de tout le monde, On va jusqu’à customiser même l’esprit du conquérant. Pour cela on va assembler des machins plus ou moins immondes Mais qui pourront atomiser tout détracteur belligérant.
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Juste mettre un nez à la porte, à la surface entre deux mondes, Entre intérieur et extérieur sur la frontière de l’audace. Vais-je attendre que le vent m’apporte une idée qui me corresponde, Ou vais-je, au niveau supérieur, m’extirper de ma carapace ?
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Démonstration de sentiments ? Pas du tout de toute évidence ! Combien faut-il verser de larmes pour obtenir une ouverture Dans ce corps peuplé de tourments et réservé aux confidences Lorsque le cœur sonne l’alarme pour soigner toutes ses blessures ?
Mais qui a la capacité d’affronter la réalité Qui n’est qu’une compétition pour régner en haut d’une tour ? Il faut de la ténacité pour, face aux mensualités, Effectuer ses commissions pour nourrir les siens chaque jour.
Car sa table est en abondance et la faim y est secourue Par le pain qu’ilelle met dans les bouches et le vin versé dans les coupes. Le capricorne aime la danse lorsque les chats ont disparu Et vous ouvrira grand sa couche si vous lui caressez la croupe.
Le bonheur, c’est se réveiller tous les jours dans un paradis Où l’unique objet du désir, c’est d’être là, tout simplement. Le bonheur, c’est s’émerveiller d’un samedi ou d’un mardi, N’importe quel jour à loisir pour vivre un peu, intensément.
Le bonheur, c’est de consommer avec ou sans modération Tout ce que le cordon de vie a apporté dans mon voyage. Le bonheur, c’est d’être assommé par toute ces générations Qui ont consumé leurs envies dans un ultime foudroyage.
Le bonheur se cache en silence, il n’a pas besoin de crier Qu’il est unique à découvrir cette récompense suprême. Le bonheur, dans la vigilance, c’est simplement apprécier La joie que le cœur a d’ouvrir le cœur d’une femme qui l’aime.
Heureusement, le samedi le temps peut bien être à la neige, Les températures descendre sous moins de zéro centigrade. Si ça te dit, si ça me dit, apprécions ce privilège De rester au chaud près des cendres de la cheminée à Belgrade.
Petit oiseau deviendra grand surtout s’il rêve d’un désir Vers cet éternel féminin qui appelle à tous les plaisirs. Délice intense, régal flagrant que celui d’un cœur qui soupire À retrouver sur son chemin l’opportunité à saisir.
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La Marquise de Carabas, alias Alice-la-malice, Avait fixé son rendez-vous au lapin blanc bien de chez nous. Il emporta sa calebasse, remplie de sirop de mélisse, Pour boire ensemble comme des fous et jouer à des jeux coquinous.
Je suis vieux, la tête chenue, Pourtant ma vie paraît très belle. J’n’ai pas beaucoup de revenus, Contre les riches, je me rebelle. Que serai-je bientôt devenu ?
Allô, Monsieur le président, Aidez-moi à trouver le bonheur ! Sinon, Monsieur le président, Je pars avec déshonneur !
J’ai un problème capricornien
Je dois vous parler de mon grand frère Qui travaillait dans les finances. Même s’il n’en a rien à braire, Doit-il pratiquer l’abstinence ? Et moi, dois-je faire le contraire ?
Allô, Monsieur le président, Donnez un peu de votre argent ! Sinon, Monsieur le président, Vous n’êtes pas partageant !
J’ai un problème capricornien
Je dois vous parler de ma sœurette Qui a abusé trop d’amants. Elle vient la nuit dans ma chambrette Et se fait passer pour ma maman. Dois-je lui raconter fleurette ?
Le président m’a répondu : « Mon cher monsieur, je vous ai lu. Ne changez plus jamais votre âge, Changez plutôt de voisinage. Et si vous ne trouvez pas mieux, Allez en Suisse, ils ont des vieux ! »
Directement inspiré du « Courrier du cœur » de Jacques Lanzmann & Jacques Dutronc https:www.youtube.comwatch?v=_1T6sHQJ2ws
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Au mois de janvier, je suis convié Jusqu’en février, chez mon huîtrier. Tout le mois de mars, pour faire la farce Qu’on fourre en avril, sautée sur le grill, Joli mois de mai, avec des gourmets. Dès le mois de juin, je fume du foin Produit en juillet par des antillais. Et si au mois d’août, je suis un peu saoul, Pendant tout septembre, je m’irai étendre Jusqu’au mois d’octobre, jusqu’à être sobre. Enfin en novembre, je quitte la chambre Pour boire en décembre, une goutte de gingembre.
Faites comme moi, sauvez des lapins ! Faites comme moi, pressons le bouton. Plutôt que nourrir ces altiers rupins Arrêtons de tondre le dos des moutons.
Dites comme moi, « comment allez-vous ? » Dites comme moi, « c’est gentil chez vous ! » Plutôt que pester la vie à genoux, Échangeons nos vœux et embrassons-nous !
Plus fort qu’un strip-tease langoureux, vous pouvez, sans prendre de risque, Déshabiller les jolies femmes sans entendre leurs dents grincer. Au cours d’un dîner amoureux, faites-la passer aux rayons X Et, franchement, sans être infâme, vos yeux seront bien mieux rincés !
Pour changer un peu mes excès d’avoir passé la Saint-Sylvestre, J’ai décidé de transformer mes habitudes alimentaires. J’ai convié et annexé la nourriture extraterrestre Afin que je sois conformé au futur proche de la Terre.
Photo du capitaine Kirk et de son second Spock de l’équipe Startrek où, n’étant que cuistot à l’époque, personne ne s’est souvenu de moi.
En même temps qu’en nos campagnes, vit le capricorne des champs, Dans nos villages et dans nos bourgs, vit le capricorne des villes. L’un a construit dans les montagnes son château au soleil couchant, L’autre dans la plus haute tour, summum des protections civiles.
À part ça, quand ils se rencontrent, l’un de la ville, l’autre des champs, Que voulez-vous donc qu’ils se disent ? Ils parlent d’organisation ! Jamais l’un ne va à l’encontre de l’autre, gentil ou méchant ; Il va de soi qu’ils s’interdisent la moindre procrastination.
Tableaux de Yana Fefelova. Pour les adeptes de la procrastination, sachez que c’est l’art de remettre à demain ce que l’on peut faire le jour même.
Mon cœur ressemble à la boussole lorsqu’il cherche un nouveau chemin ; Mon âme lui montre le Nord et le corps suit, tout simplement. L’esprit, c’est celui qui console quand le doute arrive demain Et qui écoute l’écho sonore qui le guide inlassablement.
Cette boussole, elle est ailleurs, elle est ici et nulle part. Elle disparaît si je la cherche, elle apparaît quand je suis prêt. Lorsque je me fais rimailleur, ça sonne comme un nouveau départ Qui me tend à nouveau la perche dont je connais tous les apprêts
Souvent je trouve et je découvre là où les autres sont passés, Comme si les chemins se croisaient à chaque nœud de trajectoire. Les pionniers sont ceux qui nous ouvre les expériences à dépasser. Je n’ai pas de quoi pavoiser, nous vivons tous la même histoire.
Ceux qui descendent ou ceux qui montent empruntent les mêmes escaliers, Soit en marchant, soit en courant, l’esprit n’est rien qu’un passager. Parfois on conte, on se raconte en s’arrêtant sur le palier ; Soit en vivant, soit en mourant, l’âme ne fait que voyager.
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Tous ceux qui l’ont appelée « Dieu » n’avaient pas d’imagination Car ils ont cherché le pouvoir qui ordonne à marcher au pas. Mais il serait trop fastidieux d’expliquer la divination Car ce serait comme vouloir tracer un carré au compas.
Or, cette lumière intérieure traduit le lien qui unit tout. Qui réunit toi, moi et nous, avec les morts et les vivants. Écho d’un monde supérieur qui résonnerait de partout, Qui se relie et se dénoue jusqu’à l’enseignement suivant.
Jamais malade ne sera car trop difficile à soigner ! Il prend même un malin plaisir à négliger les traitements Et tout ce qu’on lui prescrira car fort enclin à s’éloigner De ce qui offre des loisirs et il déprime, évidemment.
En revanche il sait prendre soin de tout le monde autour de lui ; C’est sa manière de se soigner auprès de sa petite famille, De ses enfants, de son conjoint, de tout ce qui vit derrière son huis Chacun pourra en témoigner autour d’une bonne camomille.
Quand la nature joue l’artiste avec le soleil et la mer, Chaque fenêtre devient tableau qui ouvre grand les horizons. L’ombre se fait projectionniste en se mêlant aux outremers Et l’œil-de-bœuf devient hublot qui crève le mur des prisons.
Quand la lumière joue aux échecs avec la nuit comme adversaire, La fenêtre devient spectatrice devant les deux maîtres acharnés. Au petit jour, on fait avec mais sur le soir, soyons sincères, Quand vient la lune salvatrice, nous en demeurons tous charmés.
Quand le vent souffle ses répliques tonitruantes sur les châssis, La fenêtre devient auditrice tant que chante le mauvais temps. La nuit, on entend les suppliques qui fusent par les chiens-assis Et les lucarnes retardatrices qui sont toujours à contretemps.
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Beautés du noir et blanc me donnent le vertige, L’appel de l’univers comme un couloir du temps. Les arbres ressemblant aux soldats de prestige Qui veillent tout l’hiver jusqu’aux jours du printemps.
Notre cerveau en permanence structure son environnement, Quitte à transformer les images en objets qui sont reconnus. Ainsi, c’est avec pertinence que nous voyons étonnamment Des têtes ou des jolis visage plutôt que des trucs biscornus.
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Ami, viens trinquer à ma table à la santé du capricorne Qui n’hésite à vider d’un trait que les préparations suspectes ! Bois donc ce nectar délectable qui t’estompera les pensées mornes Et les remplacera par l’attrait d’arômes dont tu te délectes !
Une fois par an n’est pas coutume, il faut montrer de la vigueur Afin de voir la vie en rose sans tomber dans la dépression. Demain remettra le costume aux couleurs qui sont de rigueur, Sans toutefois rester morose en jouant la modération.
Je le savais ! J’ai mélangé tout mon carnet Et ma mémoire se fait des plis … et puis des nœuds. Puis tout mon corps désincarné Se prend les pieds dans le tapis … vertigineux.
Du coup mon cœur s’est emmêlé De Valérie, d’Alexandrine … de Véronique, Sur un air de ukulélé Avec Fabienne, avec Sandrine … et Dominique.
Alors ne soyez pas jalouses Si j’ai oublié, ne vous déplaise, … de vous baiser. Comme il se doit les andalouses, Les italiennes et les françaises … toutes embrasées.
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La porte du corps, serait-elle en bois, Issue de la Terre et du minéral ? L’ouvrirai-je encore, renaître une fois Du sein de ma mère dans cette spirale ?
La porte du cœur, serait-elle d’or, Forgée par le feu où brûle l’amour ? La chaude liqueur du volcan qui dort Revient peu à peu forte chaque jour.
La porte aux esprits, serait-elle en fer, Close aux courants d’air ouverte aux envies ? L’aurais-je compris ? Tout est à refaire : Toujours solidaire et vivre sa vie.
La porte de l’âme, serait-elle bleue, Cyan ou bleu marine, où coule l’espoir De forger ma lame, plongée dans le feu, Mue dans la divine, juste trajectoire ?
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Si vous savez planquer vos sous autrement que sous l’matelas, Venez donc les faire couler dans les rivières de chez nous ! Vous en boirez tout votre soûl tous les intérêts que voilà Et peut-être aller roucouler dans des coffres-forts coquinous !
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Tandis que l’oiseau migrateur ne revient pas jusqu’au printemps, J’ai connu l’ange jardinier qui reste et jamais ne repart. Remarquable administrateur, en repiquant et transplantant, Il fait un travail routinier et qui n’accuse aucun retard.
Petites semences d’amour, petites graines de soleil Dormant, protégées par la serre, à l’abri dans la véranda. J’ai vu passer au fil des jours cette main verte sans pareil Cette main sûre de ma mère qui surveillait son agenda.
Les femmes naissent en boutons qui écloront juste au printemps Lorsque les jeunes filles en fleurs décachèteront leur corolle Plutôt que compter les moutons qui les endormiraient cent ans Avant qu’un bel écornifleur les réveille d’une barcarolle.
Les femmes fleurissent au printemps, c’est la nature qui nous le dit Et c’est ce que nous apprenons à notre école de l’amour. On leur donne toujours vingt ans, ni plus ni moins, c’est interdit ! Et puis un jour nous les prenons pour vivre ensemble au jour le jour.
Les femmes mûrissent en été lorsque leurs seins sont bien gonflés Et qu’elles sont prêtes à allaiter le petit enfant à nourrir. Quand l’hiver viendra tempêter ne jouez pas les dégonflés ! Il faudra vous débraguetter et leur refaire l’amour à en mourir.
On a toujours besoin d’un plus petit que soi. Les gros, c’est entendu, on les veut très câlins. En amour le conjoint doit peser le bon poids Et sa croupe dodue, un toucher chevalin
C’est bientôt la Saint-Valentin, préparez vos semis d’amour, À main levée, le cœur léger avec quelques éclats de rire ! Plantez vos pieds de galantins arrosés quatre fois par jour ; Enfin sachez les protéger d’une garantie de sourires.
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Le capricorne a deux visages car, lorsqu’il entre en floraison, Sa carapace m’interpelle et je le crois indifférent. Bien au contraire, c’est l’usage ! Car l’hiver est une saison Où la nature me rappelle qu’il faut taire mes différends.
Sachons donner du temps au temps car il est bon de patienter Et de se laisser infuser par les bienfaits du long sommeil Qui va durer jusqu’au printemps, nul besoin de s’impatienter Mais sentir en nous diffuser la germination de l’éveil.
Derrière un visage impassible qui connait ses sautes d’humeur, Se cache un monde au fond des yeux à condition d’y avoir accès. C’est comme un voyage impossible dont vous entendrez les rumeurs En pénétrant un merveilleux petit havre où se relaxer.
Imaginez la couverture un peu austère d’un vieux livre Mais qui, une fois entrouverte, vous révèle tous ses secrets. Alors partez pour l’aventure dans un monde où il fait bon vivre, Même si cette découverte demande du temps à consacrer.
Après avoir longtemps ramé parmi les maigres rabougris, Je suis enfin de la partie de ceux qui montrent leurs envies. Debout les morts, les opprimés qui priaient que je sois amaigri Et que mon esprit paresseux boive son vin jusqu’à la lie !
Tout est crypté dans l’univers, les règles changent chaque jour, Les constantes sont variables et tout est en anamorphose. Bien souvent dans les faits divers, paraît une faille que je savoure Qui m’explique que c’est bien le diable si j’y comprenais quelque chose.
Enigma était une machine électromécanique portable servant au chiffrement et au déchiffrement de l’information des messages secrets de l’armée allemande pendant la deuxième guerre mondiale.
Tirer les rois, ça va de soi, cela attire aussi les reines, Bien saupoudrées de saccharose qui donne des lèvres sucrées. Si en amour j’avais le choix de téter chaque souveraine, Je commencerai par la rose et goûterai sa fleur sacrée.
En écartant la garniture, j’aime tâter la pâte ferme D’un sein que je vais honorer en suçotant son mamelon. Et si une progéniture devait naître dans neuf mois fermes, J’aurai plaisir à adorer ses nichons gros comme un melon.
La meilleure c’est pour la faim, plat principal de résistance. La langue dans son abricot profond jusqu’à trouver la fève. Comme un bébé dans son couffin je goberai en appétence Ce que contient son calicot et sa culotte qui parachève.
Tableaux « El Rincón De Mis Desvaríos » de John William Godward.
Alors qu’ils sortaient de l’école qui faisait leur apprentissage, Melchior, Balthazar et Gaspard, les trois espiègles petits princes, Racontaient mille fariboles tout en obstruant le passage Comme trois petits salopards qu’ils étaient. « Crotte, zut et mince ! »
Disait la petite Fanny, qu’ils avaient plantée à la porte, En cherchant comment se venger de ces vilains petits voyous. Elle s’écria « Qu’elle avanie et que le diable les emporte ! », Leur donna du pain à manger mais en y cachant un caillou.
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Comme il n’est pas démonstratif et qu’il ne montre pas sa joie, Les occasions de faire rire le capricorne sont bien rares. Mais soyez un peu attentif et guettez le son de sa voix Vous verrez alors un sourire, juste un petit, il en est avare.
En fait, sa joie, c’est d’être ensemble, dans sa famille et dans ses terres Car cela vaut un vrai trésor encore plus précieux que l’or. Et si ses enfants lui ressemblent, en beauté, pas en caractère, C’est le soleil qui, dès l’aurore, donne sa santé et l’honore.
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L’âme du monde, qu’est-ce que c’est ? L’esprit qui relie tout et chacun. Quand les hommes parlent de divinité, Ils évoquent sans le savoir l’âme du monde.
Parce que les hommes demeurent forts et durs ; Et le seul lien avec l’âme du monde réside dans leur intuition. C’est pourquoi ils ont besoin des femmes Car elles les orientent afin qu’ils deviennent justes.
Je n’ai pas tenu leur chandelle et n’ai pas connu leurs enfants Mais je sais qu’ils ont parcouru les terres d’autres continents. L’un a suivi les hirondelles vers l’orient à dos d’éléphants, Le deuxième aurait concouru au rang de peuple prédominant.
Tout ce que bâtit la troisième n’est pas cité dans la chanson Mais je sais qu’elle était une fille qui savait les orienter. Elle écrivit leur requiem dont elle se fit l’échanson. Afin que votre foi vacille, exprès pour désorienter.
Résumé : Adam et Ève n’ont point été chassé du Paradis divin ! Dieu les a juste peints en noir et leur a éteint la lumière. Heureusement, avant l’été, Lucifer, un jour, les prévint Et, à la bougie, plein d’espoir, ils regagnèrent leur chaumière.
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