Pour éviter que la censure ne vienne encore me frapper De critiques avilissantes, j’ai demandé à mes nymphettes De ne quitter que leurs chaussures afin de ne pas attraper Une punition humiliante sinon ça va être ma fête.
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Comme les gens bienheureux Dans leurs villages ancestraux Ne rapportent pas d’argent, On les regroupe en cités, On les soumet à des lois, On les attelle à la tâche. On leur consent un salaire Mais ils doivent payer leur toit, Quémander leur nourriture. Puis quand ils sont bien coupés De leurs racines ancestrales, On rationne leur travail.
Quand les peuples sont éloignés, Dans leurs provinces lointaines Aux coutumes étrangères, On leur apporte la guerre, On leur mandate des bombes, On y sème la terreur. Puis on les fait immigrer, Puis on les regroupe ensemble, Puis on les fait travailler. Car ce qui fait fonctionner La machine économique, C’est bien les humains eux-mêmes.
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Écho à un poème que j’avais appris à l’école primaire : Il pleure dans mon cœur Paul Verlaine 1844-1896
Il brille dans mon cœur comme il luit sur la ville Comme une protection qui pénètre mon âme Et la douce liqueur sur les places civiles Balaie ses projections comme petites flammes.
Comme un doux parapluie qui, sur moi, s’apitoie, Quelques vers dans la nuit encore m’ont séduit : « Ô bruit doux de la pluie par terre et sur les toits ! Pour un cœur qui s’ennuie, Ô le chant de la pluie ! »
Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur qui pénètre mon cœur ? Ô bruit doux de la pluie par terre et sur les toits ! Pour un cœur qui s’ennuie, Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison dans ce cœur qui s’écœure. Quoi ! nulle trahison ?… Ce deuil est sans raison. C’est bien la pire peine de ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine mon cœur a tant de peine !
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Les riches, pour devenir plus riches, ont besoin des brebis humaines Pour travailler toute leur vie à actionner la pompe à fric. Lorsque les chantiers sont en friche, ils vont draguer d’autres domaines En important, pour leur survie, les peuples d’Asie ou d’Afrique.
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C’est la reproduction à outrance qui mène les boucs par la queue Pour jouer à saute-mouton avec les brebis impassibles. Il y en a même qui sont en transe, cherchant le même sexe qu’eux. Depuis la guerre des boutons, en amour rien n’est impossible.
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Au printemps, comme aux élections, on promet à tous le beau temps ; En cas de pluie, des parapluies ; après reviendra le soleil. Moi, j’ai ma prédilection pour un climat bien barbotant ; J’aime le temps qu’il fait aujourd’hui et sans me faire tirer l’oreille.
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J’ai fait un saut dans le passé dans les vieux quartiers d’autrefois Où les garçons draguaient les filles au volant de leurs Charleston. Je me suis mis à rêvasser à ces châssis qui, quelquefois, Vous provoquaient, lorsqu’ils oscillent, des sursauts qui vous déboutonnent.
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Voilà qu’on attend le printemps avec son soleil et ses fleurs Et qu’il répond en millibars tombant sous les coups de Pascal. Alors vive le mauvais temps avec ses larmes et ses pleurs Et faisons la tournée des bars en guettant la prochaine escale !
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Je sais bien qu’il est un peu tôt pour hisser bien haut les couleurs, Mais puisque les poissons sont partis, profitons du feu du bélier ! Brandissons les coquelicots pour marquer la fin des douleurs Grâce à la chaleur impartie du soin d’un printemps délié.
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Dès que l’hiver ouvre la porte, il en défonce la barrière Pour dépenser son énergie tellement il est impatient. Ainsi le printemps nous l’apporte, ainsi commence la carrière Du bélier dont la synergie nous laisse un souvenir conscient.
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En ce dernier jour d’hiver, sur la spirale du temps, Je pense aux bourgeons qui claquent sur un rythme insouciant. Aux accords de l’univers qui annonce le printemps, En pointant sur le zodiaque un bélier fort impatient.
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Je vous donne un truc, les gars, sans avoir de goût pervers, C’est sans danger pour la dame, elle ne peut pas se noyer. Pour éviter les dégâts, je lui verse deux grands verres ; Du coup, son regard s’enflamme derrière ses doubles-foyers.
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C’est une fiction que je m’inventais souvent quand j’étais plus jeune. Je prenais une personne au hasard dans la rue Et je m’imaginais dans son corps. Dans sa tête à elle mais avec mes souvenirs personnels.
Alors commençait le jeu : « Qui suis-je ? Où habité-je ? Qu’est-ce que je vais faire maintenant ? Où dois-aller en priorité ? La police, l’hôpital ? Est-ce qu’on va me croire quand je vais leur dire que je suis amnésique ? »
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Ma petite structure est à peine construite Qu’un rayon enchanteur lui caresse son âme. Cellules miniatures mais déjà si instruites Du soleil enfanteur d’une petite flamme.
Nous nous y sommes mis à deux ; moi, j’ai juste empilé quatre galets dans la forêt de Kyburg.
Hier, le printemps s’est fait gronder pour avoir montré ses bourgeons Qui se dégageaient de son tronc dans un tendre épanouissement. Ce renouveau dévergondé s’en alla à califourchon En arborant son beau plastron à risquer l’évanouissement.
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« Une nature cinq étoiles, un panorama imprenable ! » C’était écrit sur la brochure de l’agence de l’océan. C’était avant que se dévoile la vérité insoutenable Qui exigeait pour l’aventure un héros, que dis-je, un géant !
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L’existence est-elle un palace ou un système « marche ou crève » ? Je ne sais pas qui a raison, la vérité reste en sommeil. Tandis que les corps se prélassent sur l’étal des marchands de rêves, Devant les pâtés de maisons pour s’offrir leur place au soleil.
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À ceux-qui se trouvent insignifiants, un tout petit échantillon ; À ceux qui se trouvent important, autant qu’un éléphant de mer ; Connaissez-vous l’édifiant, le charmant bisou papillon Qui demeure réconfortant, autant que l’amour d’une mère ?
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À peine sorti du berceau, petit à petit s’agrandit Le monde qui se fait tribu, la tribu qui devient village. On laisse tomber le cerceau, on pousse un peu, on s’arrondit ; On gagne un peu en attributs mais on y perd son pucelage.
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Elle paraît si petite, si insignifiante, Mais glissée dans l’auto, elle crée l’accident. Sa piqûre maudite, de portée terrifiante, Fait fuir les zigotos trop gros, c’est évident !
« Si vous avez l’impression d’être trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique et vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir. » – Le Dalaï Lama
Courant les vagues du désert épousant l’empreinte des vents, Je suis ma propre destinée avec mon léopard des sables. Je fuis l’enseignement disert aux formatages décevants Qui offrent une vie prédestinée aux valeurs indéfinissables.
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Puis tout d’un coup, on n’est plus un ; l’univers est une famille Où l’on apprend à partager, trouver sa place et y rester. On est unis, tout un chacun et si parfois on s’écharpille On y demeure avantagé de présider en majesté.
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Ensuite on nous met à l’école avec ses drôles de classements ; Le premier en haut de l’échelle et le dernier en transition. La personne, on vous la décolle pour y déverser le ciment Qui formate ceux qui excellent à briguer les hautes positions.
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C’est une histoire où, solitaire aux premiers instants de sa vie, L’univers semble limité à un cocon bien défini. Après on reconnaît sa mère, on vit à deux, l’âme ravie, Et la vie semble illimitée sur des potentiels infinis.
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Le plus beau cadeau du monde, c’est sans doute ce cœur d’étoile Qui me vient de mes parents et qui brille à l’intérieur. Dès lors, à chaque seconde, sa lumière me dévoile D’autres chemins transparents qui me guident à l’extérieur.
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Préparer la soupe à l’oignon demande un peu de précautions Pour officier dans le secret surtout lorsqu’on est un agent. Avec un masque et deux lorgnons, on pratique une décoction. L’art culinaire, sans regret, devient beaucoup moins astringent.
J’ai lu dans un bouquin scientifique que, comme ce sont les muqueuses du nez qui sont irritées, il suffit d’aspirer par la bouche et souffler par le nez, et ça marche !
Elle a tant revigoré son bel amant tout l’hiver Qu’elle se trouve fort dépourvue quand le printemps est venu. Sourcil vague-évaporée sur un regard de travers, Pour parer aux imprévus, l’été sera bienvenu.
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Seraient-ce les préliminaires à un printemps extravagant Qui me teignent dans un délire d’un ciel d’étoiles au firmament ? Si ces couleurs imaginaires savent me vêtir comme un gant, Je me fais fort de vous sourire toute l’année, évidemment.
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J’en avais tellement semées cet hiver sur toutes les souches, Qu’elles ont germé au printemps et fleurissent sur les chemins. Ces pyramides clairsemées forment une authentique touche De géométrie empruntant l’art sacré du peuple germain.
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Version 2017 On se fait des idées quand on arrive au monde, On se croit très puissant comme un prince de sang Car on est décidé quand la vie nous inonde D’amour attendrissant, serein, réjouissant.
Version 2019 Je ne suis fait beaucoup d’idées une fois venu dans ce monde Car je me croyais très puissant, fils de roi et prince de sang. J’étais fier, j’étais décidé que mes expériences m’inondent D’un amour fort, attendrissant et de succès réjouissants.
La seule trace qui persiste après avoir fait tous ces rêves Reste un chemin de chevalier dont le passage est imprimé En pas de bonheur qui n’existent que s’ils sont inspirés sans trêve Car le succès n’est rallié que si le cœur s’est exprimé.
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La pauvreté est-elle un choix comme le prétendent les riches ? Ceux qui le croient sont déjà morts puisqu’il faut grandir ou mourir. Si l’opportunité m’échoit de choisir l’honneur ou la triche Je n’aurai pas un seul remord à me contenter de m’ouvrir.
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Nous sommes toujours fascinés par la matière flamboyante Qui forme le tissu vivant du feu ardent qui nous rappelle Nos vies passées déracinées par nos conquêtes foudroyantes Mais qui vont toujours de l’avant pareilles à ces flammes rebelles.
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Le flux apporte la lumière, le reflux remporte l’oubli Et tout le cycle recommence à chaque jour, à chaque nuit. Les étoiles pleuvent en poussière parmi les vagues assoupies Qui déferlent leur renaissance tantôt midi, tantôt minuit.
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J’ai demandé à Dieu des sens aiguisés pour le percevoir Mais il a troublé ma vision et endormi mon audition. Car c’est pour créer une essence que je ne peux pas concevoir Mais qui m’ouvre les dimensions sur de nouvelles cognitions.
Cognition : ensemble des processus mentaux qui se rapportent à la fonction de connaissance tels que la mémoire, le langage, le raisonnement, l’apprentissage, l’intelligence, la résolution de problème, la prise de décision, la perception ou l’attention.
Si tu m’avais accompagné par les chemins environnants, Tu aurais aussi assisté aux filles en rouge calicot Qui avaient laissé leurs paniers pour pousser des cris dissonants, Scandant avec vivacité la danse des coquelicots.
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Avec les seins pleins de peinture, elle vous embrasse la toile, Le mamelon nacré de rouge et sa palette aréolée. L’amour y trouve l’aventure, l’art y brille comme une étoile ; Partout le pays, on se bouge pour ses tableaux « olé-olé ».
Hélas, Fabienne est très pudique et ne se montre que de dos Lorsque je la photographie pendant ses belles évocations. Pourtant, ç’aurait été ludique de vous montrer sa libido ; Ç’aurait, avec pornographie, ouvert de nouvelles vocations.
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On parle tellement de ce qui est caché Qu’on ne voit presque plus ce qui crève les yeux. La beauté intérieure n’est pas la panacée Quand elle n’est que palier à l’esprit fallacieux.
C’est pourquoi désormais je vais mettre au grand jour Mon corps de Roméo et ma gueule d’amour. Là où l’hypocrisie n’est rien qu’un abat-jour, La beauté extérieure exprime tout l’humour.
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Anémone de l’air, anémone du temps, Tes pétales s’assemblent en millier de poissons. Anémone de terre, anémone d’étang, Ta spirale ressemble aux fertiles moissons.
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Siffler ces goinfres volatiles, Ceux qui séduisent vos compagnes Avec leurs discours versatiles ?
Les oiseaux du front me serinent Avec leur plumage bleu-marine. Ils vous plongent le bec dans la farine, Et vous en mettent plein les narines.
D’autres aux jolies ailes d’oisillons, Aux ramages en microsillons, Honnêtes, juste un tatillon, Mais se brûlent comme des papillons.
Très haut, d’aval jusqu’en amont, Voyez ces beaux oiseaux-démons Qui vous chient sur le pantalon Leur fiente à grand coup de canon.
D’autres volent en escadron, D’autres volent comme larrons, Sans vous en laisser un micron Car ce sont eux les vrais patrons.
D’autres, dans leur belle chemise, Chantent d’une voix insoumise, Détournant la terre promise Qui passe par leur entremise.
Mais fi de ces piafs greluchons Et leurs programmes de cabochon Qui font vite leur balluchon Quand l’espoir devient pâlichon !
(Écrit pendant la campagne électorale de 2017. Toute ressemblance avec des personnages publics, – ceux qui relèvent leur jupe lorsqu’ils valsent et que nous payons mais qui nous font écoper – serait un véritable coup de théâtre.)
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Les amis de nos amis sont nos amis, en théorie ; Les ennemis de nos ennemis sont prédateurs, en pratique ; Les victimes de nos victimes sont de la chair démocratique ; La vie animale ou végétale est une escalade d’allégories.
(Dessin de Mordillo.
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Dans un battement d’ailes, la vie reprend son cours, Par les millions de fées qui vont ensemencer Avec les hirondelles qui prêtent leur concours Les fleurs ébouriffées dont l’heur est commencé.
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Pourquoi attendre des jours heureux quand on peut avoir tout de suite Une palette de couleurs dans une bleue fluorescence ? Si le présent est chaleureux, le passé est toujours en fuite Et l’avenir est sans douleur d’une éternelle renaissance.
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Il faut se méfier des effets d’une forte imagination, Même si croire et espérer influencera le destin. Sinon le cœur est stupéfait de voir avec consternation Qu’un appétit démesuré ne fait pas toujours son festin.
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Quand les poissons veulent passer prudemment d’amont en aval, Ils prennent les caisses prévues en forme de colimaçon. Regardez-les tous se presser pour joindre leur rencard naval Et au final, pas d’imprévu, tout finit en queue de poisson.
À Kollbrunn, la Töss subit de nombreuses cascades qui empêchent les poissons de remonter le courant et donc ceux-ci disparaissent. Alors on a aménagé ces caissons-escaliers pour leur faciliter le passage. Pour les courageux, j’ai l’explication en allemand.
Chez les empereurs, on est bien choyés, On fait bien de naître en ce mois des fous. Il n’y a pas d’erreur, le meilleur foyer, Faut le reconnaître, c’est d’être le chouchou.
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À force de cacher son corps, à force de cacher son cœur, L’apparence devient trompeuse et c’est l’habit qui fait le moine. C’est pourquoi encore et encore je me ferai le chroniqueur Des imbécilités pompeuses dont fleurit notre patrimoine.
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Quand je fais un peu d’humour, j’arrive à vous faire rire ; Mais si j’explique le rire, tout redevient trop sérieux. C’est comme faire l’amour, ça me fait le cœur sourire ; Mais s’il me fallait l’écrire, ce serait trop laborieux…
Tous ces accidents de parcours, qui sont le roman de ma vie, M’auront préparé à apprendre tout ce qui vient de l’extérieur. Pas besoin de trop longs discours pour voir que ces chemins suivis M’auront bien aidé à comprendre le miroir de mon intérieur.
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Après avoir fait la nouba, à son réveil, on fait la pause. Le premier mars s’est bien passé, on est paré des deux côtés : Le côté masculin combat, le côté féminin se pose, On essaie de se dépasser par un démarrage en beauté.
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Fini le gris de février, debout les gars, en avant Mars ! Aujourd’hui, on fait place au jaune, le printemps nous file un rencard. Désormais le calendrier, à coup de giboulées éparses, Avec ses nymphes et ses faunes, remise l’hiver au placard.
Faune : divinité champêtre mi-homme, mi-bouc, chez les romains.