
Au commencement fut le verbe qui résonna comme un écho
Créant, au sein de la lumière, les fondations de l’univers.
Il reviendra d’un son superbe et réclamera son écot
Accru sur la valeur première sans qu’il n’y ait de découvert.
Car ce qui est confié à l’homme depuis le jour de sa naissance,
C’est de se connaître soi-même et par là même retrouver Dieu.
Il n’est point besoin de diplôme pour transmettre la connaissance
Mais l’intérêt de l’âme humaine est un don miséricordieux.
Ainsi celui qui collectionne tous les secrets, sans les transmettre,
Se charge d’un fardeau pesant qui l’empêchera de monter.
Tandis que ceux qui affectionnent, aux élèves, d’être leur maître,
Feront le choix satisfaisant qui, lui, leur sera décompté.
Chaque race fait son bilan selon coutumes et traditions ;
Chacun selon où il habite organisera son jardin.
C’est d’ailleurs en assimilant plusieurs langages et transmissions
Que les compétences s’acquittent à progresser dans les gradins.
Au jour du jugement dernier, c’est là qu’on meurt dans les nuées
Si tout ce qu’on a amassé n’est pas dans la fraternité.
Mais chaque fruit, chaque denier que l’on aura distribué
Demeurera la panacée d’une immortelle éternité.
Tableau de Maryvon Riboulet
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