
C’était pendant ma genèse, bien avant que la matière
Se condense au ralenti pour la course de ma vie.
Cette parthénogénèse marqua ainsi la frontière
En créant, sans garantie, ma dualité ravie.
L’une partit la première créer l’avenir de l’homme,
L’autre partit à rebours vers des plans inaccessibles.
L’une créa la lumière et une terre agronome,
L’autre connut des débours et des peines impossibles.
Puis l’ange prit ses étoiles pour les chevaucher sans fin
À travers mon univers en repoussant mes limites.
Le démon saisit mes voiles pour m’escamoter enfin
Dans la froideur de l’hiver dans les fables et les mythes.
Quand la lumière se reflète dans le courant d’une eau pure,
Je m’observé dans ses ombres comme une étoile blessée.
Comme une lueur fluette d’une voie lactée impure
Qui règne dans la pénombre méprisable et délaissée.
Il est temps mes deux camps transmutent leurs énergies
Et que mes extrémités soient sans vaincu, sans vainqueur.
L’obscur et le coruscant vont devenir synergie
Et la magnanimité résonnera dans mon cœur.
Tableau de Maryvon Riboulet
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