La cité à fleur de l’eau

Je n’ai pas trop les pieds sur terre, je suis marin.
Je n’ai pas trop les pieds dans l’eau, je suis à terre.
De la fenêtre de l’hôtel héliomarin
Je vois passer des petits cotres d’Angleterre.

Je me suis enivré d’odeur de romarin.
Le sol ondule et les maisons sont de travers.
Je vais me faire houspiller par les mandarins
Mais je vais fuir par le balcon du presbytère.

J’ai rencontré une vendeuse de tamarin ;
Sur son bateau elle m’a proposé un verre,
Puis elle m’a servi un plat de navarin.
Oubliez-moi, je n’ai plus l’esprit terre-à-terre !

Tableau de Fabienne Barbier

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