
Vers la gauche il regarde et se tient sur ses gardes,
Vers la droite il s’attarde hésitant par mégarde.
Le cœur de l’ange hasarde, cet ange, l’âme hagarde,
Oscille entre avant-garde et entre sauvegarde.
C’est le prince de l’onde à l’humeur furibonde.
D’une allure faconde pour commencer sa ronde
Et d’une âme féconde à la même seconde.
Son esprit vagabonde, sa nature est profonde.
Ange de l’eau, tu mens ! Tu vis l’atermoiement !
Ange de mer, suspends ta pendule d’argent,
Ange de l’océan, tes quarante rugissants,
Ange des grands courants, l’éternel louvoiement !
Tableau de Fabienne Barbier
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