La vague étendue

J’avais la cervelle qui faisait des vagues.
Arrivait le sac comme un coup de dague,
Venait le ressac, comme écho de drague,
Comme des chars russes au printemps de Prague.

De la marée haute dont les flots m’emportent,
À la marée basse, comme feuille morte,
J’avais dans la tête des émotions fortes
Broutant mon cortex comme une cohorte.

La vague déferle les vertiges opèrent
Des effets de gerbes, perte des repères.
La vague s’étale et je désespère.
La vague reflue j’appelle mon Père !

Tableau de Fabienne Barbier

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *