
Ce n’était pas grand-chose, juste un vieux pot-aux-roses.
Pour mes pensées moroses, mes moments de psychose.
À toute petites doses ou jusqu’à l’overdose.
Priant que ça éclose, pour la métamorphose.
Hier j’étais offensé lorsque tu m’as blessé.
J’y ai alors déversé mes mauvaises pensées
Arrosées d’un’ pincée des glandes sébacées,
Fuyant les opiacées car j’en avais assez.
Je laisse ainsi croupir les mauvais souvenirs.
Je les laisse pourrir sans regret survenir.
Je laisse ainsi mourir pour ne rien retenir.
Je m’en vais me nourrir, je vais m’entretenir.
Le miracle s’opère sans que je désespère.
Je m’adresse à ma mère, ma vie n’est plus amère.
Je m’adresse à mon père, je n’ai plus de repère.
Je lâche mes colères pour que mon cœur prospère.
Tableau de Fabienne Barbier
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