L’atlante amarante

Accueillante, avenante, tu m’étais apparue
Nimbée de gentillesse et tes mots un peu crus
Ne me dérangeaient pas ; ils étaient bienvenus ;
Et tu m’as embrassé et montrée toute nue.

Mais petit à petit cette rigidité
A grandi et rompu toute l’intimité.
Rien ne te convenait ; tu m’as court-circuité
Invitant à trahir toute notre amitié.

Et je suis à la rue …
… mais j’ai ma dignité.

Tableau de Fabienne Barbier

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