Bons baisers du Cap Horn

Jamais on ne vit de sirène braver les froides eaux australes,
Jamais on ne vit de marin passer le Cap Horn sans accord.
Pour une traversée sereine, il faut un visa magistral
Sinon les vents outremarins le secoueront à bras-le-corps.

Alors place à la tradition. Si l’on sacrifie à Neptune
Une bouteille de vin fin lorsque l’on passe l’équateur,
La Cap Horn a sa condition : il faut, contre mauvaise fortune,
Trouver une sirène qui a faim et l’embrasser en médiateur.

Seule la sirène décide si le marin pourra passer
Selon le goût de son baiser voire de toute la bordée.
S’il n’est pas vrai, elle trucide l’équipage qui va trépasser
Sinon la mer reste apaisée et le passage est accordé.

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