
Ta démarche m’a plu, sortant soudain des nues ;
Ton parfum m’a ému, chère et tendre ingénue.
Je t’ai tendu les mains, déposées sur un sein
Puis, autour de tes reins caressant ton bassin.
Comme une vraie sirène, ton doux chant m’hypnotise ;
Je ne sais pas comment mais, ton charme m’attise.
Et c’est plus fort que moi, ma nature profonde,
Si je suis attiré comme une âme seconde.
Tu te moques de moi et souvent m’humilie.
Tu ne m’appelle jamais et me laisse avili.
Tu fais semblant de dire que tu ne penses qu’à moi,
Mais tu me laisses seul et sans le moindre émoi !
Enfin un jour tu prends un futile prétexte
Qui m’envoie promener d’un grotesque contexte.
Tu me laisses tomber, disant que j’ai la rage ;
Moi, je reste sonné sans force et sans courage.
Tableau de Fabienne Barbier
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