

J’aime le jour comme une femme qui me ranime doucement
Dans une robe en rayons d’or et la chevelure fleurie.
À regret, je laisse mon âme repartir vers le firmament
Tandis que l’esprit et le corps s’éveillent au son des guilleris.
J’aime la nuit comme une femme qui m’ouvre ses rêves secrets
Dans l’intimité de sa couche et ses draps moirés de satin.
Dans l’obscurité qui m’affame de mes désirs et mes regrets,
L’âme s’éveille et s’effarouche à l’aveuglette jusqu’au matin.
Tableaux de Kinuko Y. Craft
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