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  • L’amour bouddhique

    Pas de lumière plus grande que celle de l’amour !
    Ce désir qui nous lie parcourt le tour du Monde
    D’une étoile filante et d’un éclair d’humour
    Qui fait rire la Terre et dont mon cœur abonde.

    Quand mon cœur rit de joie, mon corps est en émoi !
    Dans mes éclats de rire, j’ai la sérénité.
    C’est pourquoi je recherche au plus profond de moi
    Tout ce qui est comique avec félicité !

    Lorsque la femme rit, elle rit à l’amour
    Lorsque son compagnon la pénètre d’humour.
    Le bouddha est rieur et son corps n’est que joie,
    Il en ouvre la porte à tous les villageois.

    Toute la jouissance et la réjouissance,
    C’est avec tout l’humour qu’il vous faut l’honorer !
    Femmes nues et riantes font la luminescence
    Qui fait rire les hommes, les fait s’améliorer !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Exposition de coquelicot

    Pour t’écrire ces lignes j’ai cueilli mille fleurs
    Et dans mon encrier j’ai versé leurs couleurs
    Ma plume est indocile et s’agite d’ardeur
    Insolite et soumise pour t’exprimer mon cœur.

    Étendard écarlate aux couleurs de mon sang,
    Je le verse pour toi et je n’hésite pas
    À mouiller la chemise comme un concupiscent
    Qui ose escalader tes farouches appâts.

    J’en ai fait macérer dans l’eau de mon oubli,
    Je les ai distillées durant toute une nuit.
    J’en ai bu la liqueur dans mon corps anobli
    De leur sang de dragon au soleil de minuit.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La bonne nouvelle

    Je parcours cette lettre qui me relie à toi
    Les sillons de ton encre tracés par tes doigts
    Sont milliers de caresses qui se fondent sur moi
    Et me rappellent encore pour longtemps nos émois.

    Tes rimes sont un chant qui chante à mes oreilles.
    C’est la douce chanson qui sourit à mon cœur.
    Chaque mot s’harmonise comme nul autre pareil.
    Une symphonie d’amour dans un rythme moqueur.

    Aussitôt commencé, là, mon pouls s’accélère !
    Il me tient en haleine et je n’aurai de cesse
    Que de le terminer de mon auriculaire
    Qui en parcourt les lignes de ma main de princesse.

    Demain je t’écrirai juste deux ou trois lignes.
    Je n’ai pas comme toi ma plume qui fleurit.
    Elle est simple et exprime entre les interlignes
    Que je t’aime d’amour Ô toi ma seigneurie.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Rencontre au coucher

    Le moment que j’attends,
    C’est au soleil couchant,
    Car je vais rencontrer
    Celle qui me fait rêver…

    Dès que je m’assoupis,
    Dès que je m’alanguis,
    Je pars dans les plaisirs
    Guidé par mes désirs…

    Dès que mon âme quitte
    Cet esprit qu’elle habite,
    Elle va rencontrer
    Sa sœur pour lui montrer…

    Combien il lui est cher
    D’enlacer leurs deux chairs
    Et connaître l’amour
    En ce beau demi-jour…

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Vénus au levant

    Vénus se fait belle souvent…
    Elle n’a pas son pareil devant
    Tous ses millions de prétendants
    Pour leur offrir un cœur d’enfant !
    Les années passent et, cependant,
    Aucune ne ride sur le devant !
    Juste quelques flèches s’accumulant
    Au cœur d’un carquois séduisant.

    Pourtant je l’ai abandonnée
    Depuis qu’un jour l’heure a sonné
    Où j’ai osé démissionner
    D’un amour disproportionné.
    Car j’ai compris, impressionné,
    Qu’elle m’avait conditionné
    Pour être un valet ordonné
    Où tout lui serait sanctionné.

    Ce n’est pas de gaieté de cœur
    Que j’ai infligé ce malheur
    Et j’en accepte sa rancœur ;
    J’ai fait tout ça à contrecœur…
    J’en ai des Haut-le-cœur moqueurs,
    J’en goûte l’amère-liqueur.
    Dans cette guerre crève-cœur
    Il n’y a ni vaincu ni vainqueur.

    Vénus, j’ai le cœur solitaire
    Nos souvenirs peuvent se taire
    Mais leurs sillons creusent un cratère
    Dont nous sommes dépositaires.
    Nous étions trop autoritaires
    Et pas assez complémentaires.
    Notre lignée héréditaire
    Est notre accord testamentaire.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’œil ouvert de Bouddha

    Il est fermé à l’extérieur,
    Il est ouvert à l’intérieur,
    Il a branché toute ma chair,
    Il me connecte à l’Univers,
    Mon esprit est son émetteur,
    Et mon âme son récepteur.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Sérénité Siddhârta

    Tu nous l'as apporté, Merci Ô Siddhârta !
    Tu nous l'as enseigné, Merci Ô Sandana !
    Cette sérénité à présent partagée,
    Cet amour dans le cœur amplifie le bonheur,
    C'est à moi désormais de les distribuer,
    De les distribuer et les fructifier !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’offrande à l’Amour

    C’est l’appel de l’amour, le temps des atours et des attirances
    Le printemps a fleuri les bois, les taillis, de mille fragrances
    Ça donne à tous les cœurs beaucoup de bonheur, beaucoup d’assurance
    Temps de l’espérance avec tempérance jusqu’à délivrance !

    Quand il y a de l’amour, il faut de l’humour, pour faire adhérence.
    Quand la belle a souri, le garçon aussi, ça fait cohérence !
    Ça donne du plaisir, puis ça fait sourire, ça fait communiquer.
    Les parties de fou-rire, c’est comique à décrire, ça aide à forniquer.

    Puis il y a la tendresse, il y a les caresses et les beaux sentiments.
    Les ambiances feutrées, lumières tamisées, les jolis compliments.
    On se dit des mots doux, des bisous dans le cou, et bien évidemment,
    Tout le monde se détend, puis la belle s’étend et même impudemment.

    Après il faut construire et songer à bâtir une maison dorée.
    Accueillir des enfants et des petits-enfants que l’on va adorer.
    Pour vivre en société, en équanimité et magnanimité,
    Développer ses valeurs et le sens de l’honneur pour notre humanité.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Flamme champêtre

    Quand les couleurs s’embrasent d’une flamme vive,
    Quand les eaux des rivières éclaboussent les rives,
    Quand toute la nature se réveille et ravive
    Alors les hommes en chœur et les femmes revivent !

    Cette flamme champêtre lie le ciel à la terre.
    Elle se fait complice dans le cœur du foyer.
    Les maris et les femmes deviennent solidaires
    Et se prêtent assistance par l’amour déployé.

    Frère et sœur montrent aussi l’appui indivisible,
    Ou encore Père-fille, ou la mère et son fils.
    Compatibilité entre sexe est possible,
    La mixité construit et offre un bénéfice.

    Partout dans l’univers, l’énergie se divise
    En deux polarités sans cesse opposées.
    Mais l’union des extrêmes est la seule devise ;
    Pour l’écho créateur, c’est la règle imposée.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’écoute intérieure

    Dans le silence doux de ma méditation
    J’entends tous les secrets et les révélations.
    La nature me parle et mon âme ascensionne.
    L’univers dans mon cœur fusionne et je rayonne !

    Mes sens se multiplient à l’intérieur de moi.
    Un réseau s’établit et il me reconnecte
    À toutes mes entités qui forment tous mes « moi »
    Et je m’ouvre à l’écho que le réseau collecte.

    Ma vision s’amplifie et change de dimension.
    Une ouverture intime accrue à l’infini
    Comme un jeu de miroirs concentrant l’attention ;
    Un laser de lumière où je suis transfini.

    J’ai l’honneur de prétendre que, dans cette vision,
    Je vois dans son ensemble comme l’écho de Dieu.
    Pour extra-sensorielle que soit cette allusion,
    Elle est chère à mon âme, c’est miséricordieux.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Aurore au soleil

    Un champ d’or pur ondule sur sa coiffe flottante.
    Des racines toniques sur sa tête éclatante.
    Forte de ses cheveux, cette femme battante
    Est armée de puissance et délices envoûtantes.

    Deux lapis lazuli incrustés dans ses yeux
    Lancent des éclats d’or dotés de mille feux.
    Miroirs d’une âme noble et d’un cœur merveilleux,
    Ils brillent comme des phares d’un bleu camaïeu.

    Deux rubis magnifiques donnent à tous ses baisers
    Comme un goût de cerise au parfum embrasé.
    Instrument qui prolonge le feu d’un cœur braisé,
    Nul ne peut le combattre, nul ne peut l’apaiser !

    Quant à ses autres charmes, ils resteront cachés
    Car à peine sa robe sur ses pieds est lâchée,
    À ses seins, tu succombes comme papier mâché,
    À son cul, tu t’effondres et là… elle est fâchée !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’amour démasqué

    Enlève un peu ton masque et montre-toi sans fard !
    J’ai percé ta muraille, perçu ta beauté rare.
    Pas besoin d’artifice sur tes sudoripares !
    Naturelle tu plais, exposée sous mon phare.

    Tu t’accroches à mes rimes, ma jolie ballerine.
    À mes vers tu arrimes ton œil aigue-marine.
    Ton masque un peu déprime ta jolie figurine.
    Vois, je te le supprime, ma belle Alexandrine.

    Je sais bien que tu changes sans relâche de masque.
    Tu ne veux rien montrer de ton âme fantasque.
    Pour l’arracher de force il faut une bourrasque
    Mais la peur te maintient enfermée sous ton casque.

    Ton œil gauche est ouvert, ton œil droit est couvert,
    Ton esprit recouvert, ton âme à découvert.
    Moi, je suis le trouvère qui a vu entr’ouvert
    Ton cœur nu comme un ver ce soir à Vancouver.

    Elle a quitté son masque triste, elle se tourne, elle s’anime.
    Elle ose enfin changer de rythme, un changement un peu subtil.
    Elle préfère se dévoiler. Être au grand jour, plus anonyme !
    Elle s’accroche à mon bonheur et se raccroche à mon pistil.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • Le baiser audacieux

    Ce baiser est pour toi, toi qui m’ouvre les bras.
    Je te donne mon souffle, je ne respire pas.
    Quand tu m’offres ta bouche, mon cœur vole en éclat
    Et mon âme est déjà partie au Canada !

    Je parcours de mes mains ton corps incandescent.
    La chaleur envahit mon sexe tumescent.
    En réponse à tes seins, mamelons turgescents,
    Je les oints de ma bouche ; baiser effervescent.

    Et pour joindre à l’extase nos deux corps découverts,
    Je brandis comme langue mon phallus de trouvère.
    Je l’enfonce dans la bouche de ton sexe entrouvert
    Et on t’entend gémir d’ici à Vancouver !

    Tableau de Fabienne Barbier

  • L’Amante attirante

    Ta démarche m’a plu, sortant soudain des nues ;
    Ton parfum m’a ému, chère et tendre ingénue.
    Je t’ai tendu les mains, déposées sur un sein
    Puis, autour de tes reins caressant ton bassin.

    Comme une vraie sirène, ton doux chant m’hypnotise ;
    Je ne sais pas comment mais, ton charme m’attise.
    Et c’est plus fort que moi, ma nature profonde,
    Si je suis attiré comme une âme seconde.

    Tu te moques de moi et souvent m’humilie.
    Tu ne m’appelle jamais et me laisse avili.
    Tu fais semblant de dire que tu ne penses qu’à moi,
    Mais tu me laisses seul et sans le moindre émoi !

    Enfin un jour tu prends un futile prétexte
    Qui m’envoie promener d’un grotesque contexte.
    Tu me laisses tomber, disant que j’ai la rage ;
    Moi, je reste sonné sans force et sans courage.

    Tableau de Fabienne Barbier

  • La flamme bleue des arbres

    Hissez haut vos couleurs, habitants de la Terre !
    Montrez vos énergies, colorez l’atmosphère !
    Il est temps que vos rêves en couleurs se révèlent,
    C’est votre âme que j’aime et que mon cœur recèle.

    Si lundi tout est gris, moi je vois tout en rose.
    Le mardi me sourit quand les gens sont moroses.
    Mercredi tout fleurit parmi les lauriers-roses.
    Jeudi charme mon cœur et balaie la névrose.

    Vendredi le soleil à la cime des arbres
    Donne aux murs des maisons des chatoiements de marbre.
    Samedi si la pluie vient mouiller la nature,
    Dimanche ravira comme un coup de peinture.

    Que vos cœurs soient témoins et même récepteurs !
    Que votre esprit travaille et renvoie les couleurs !
    Afin que votre corps soit un révélateur !
    Et que l’âme transcende un divin émetteur !

    Tableau de Fabienne Barbier