
Uniquement le jeudi soir quand les maris sont en tenue,
Tenus de garder leurs secrets entre confréries initiées.
Mais tandis qu’ils vont tous s’asseoir et qu’il serait contrevenu
D’écouter leurs rites sacrés, laissons ces apprentis-sorciers.
Occupons-nous de leurs épouses qui se retrouvent à la piscine
Où elles vont se baigner nues ; ce jour-là interdit aux hommes.
Pas de mari, pas de jalouse, pas d’observation assassine,
Pas de propos disconvenu, tout est décontracté en somme.
Je n’appartiens pas au cénacle des messieurs qui siègent en rond
Ni à la gente féminine, pourtant je suis impardonnable ;
Chaque fois j’assiste au spectacle car j’habite dans les environs
Et j’ai, depuis ma mezzanine, une vue quasi imprenable.
Tableau de Thomas Gatzemeier sur https://blog.thomas-gatzemeier.de