Ouvre-moi ton cœur, ma petite fleur. Ouvre-moi ton âme, ma petite dame. Connecte l’esprit, nous sommes réunis. Conjugue ton corps, encore et encore.
Je te couvrirai d’or et de camais, Brillants de mille feux autour de tes yeux. Pour cette envolée que j’ai embrassée De Myosotis lapis lazulis.
Donne-moi ta main pour nos lendemains. Donne-moi ton cœur pour notre bonheur. Donne-moi ton âme pour nourrir ma flamme. Donne-moi ton corps encore et encore.
Juste au bord de la mer, quand j’atteignis la grève, Mon imagination m’a noyé dans les rêves. Avant que je ne sombre dans la seconde brève, J’ai vu tout s’effondrer, sans répit et sans trêve.
Les sables ont tremblé et se sont recourbés ; J’ai eu juste le temps de ne pas m’embourber. J’étais impressionné, tellement perturbé Que j’en ai eu l’esprit quasiment masturbé.
Soudain venant des nues, les cumulonimbus Se sont tous regroupés vers les cunnilingus. Un phare obéissant vite à ce stimulus S’est dressé devant moi, debout comme un phallus !
Le paysage enfin s’est ouvert à mes yeux ; J’ai compris qu’on m’offrait le fier vaisseau de Dieu. Je pars à l’aventure au destin ambitieux, J’en suis le capitaine, je vous fais mes adieux !
J’ai trouvé au marché ce vieux cadre oublié. Je l’ai dépoussiéré ; il venait d’un grenier. Je l’ai bien nettoyé sans bourse délier. Il me fait voyager car je suis casanier.
Aussitôt installé, le soir mon plafonnier Devint illuminé éclairant le quartier… Les murs ont envolé, d’abord mon canotier, Puis ils ont dispersé mes dossiers, mes papiers…
Ce matin mon parquet sentait le vieux thonier, La pièce est inondée, j’ai de l’eau plein les pieds… Dans la rue les pavés sont sous un sablier, J’ai même vu passer plein de caravaniers…
Je crois que j’ai fêlé la tête au cafetier ! De ce cadre trouvé je suis embastillé ! Au secours, écoutez le cri du prisonnier ! Prévenez les pompiers et les carabiniers !
Il refleurit encore et encore aujourd’hui. Hier pot-aux-roses il fut, avant qu’il fasse nuit, Ce matin, pot-au-bleu, au soleil, il reluit ; Une fois de plus le miracle s’est produit.
Une source de vie : Le trou vert reverdi ! Comme l’opéra-dit : Le trouvère de Verdi ! Un spectacle éblouit : le couvert resplendit ! Un prodige inouï : le couvercle est rempli !
À cette dimension, l’univers s’accomplit Par circonvolutions, merci Fibonacci ! L’espace-temps doublé par une autre magie : Les sept dimensions, ici, toutes réunies !
Ils s’échouent sur la berge, explosent sur la plage. Les bouteilles englouties délivrent leurs messages. Ils traversent les mers résistant aux roulages, À dure école ils ont fait leur apprentissage.
Regardez leurs assauts après leurs longs voyages : Ils affrontent bateaux, et mille appareillages ! Regardez l’abordage hardi de leur sillage : Ils déferlent intrépides et écument de rage !
Je vous admire, fiers messagers de Neptune ! Vous qui communiquez partout mes infortunes ! Votre courage et votre force sont opportunes ! Vous qui transmettez par le monde ma vraie fortune !
Elle tourne et retourne tout autour de son pot, Elle forme et façonne sans prononcer un mot, Son ouvrage l’absorbe et marque le tempo De ses jours et ses heures passées à l’entrepôt.
Elle manie la terre en fait naître des cruches De la taille d’un œuf et même un œuf d’autruche. Absorbée, occupée comme l’abeille à sa ruche, Elle aime son métier et c’est sa coqueluche.
Elle y met tout son cœur, elle crée le bonheur ! Si vous lui demandez elle saura sans erreur Vous modeler un broc d’un style avant-coureur Comme vous n’en découvrirez nulle part ailleurs !
Il est seul à son ouvrage, il y met tout son courage ! Installé sous les ombrages, juste à côté du rivage, Il fait le raccommodage, répare les déchirages Devant un aréopage de barques mises à l’ancrage.
Il contracte le cintrage, apprécie l’équilibrage, Vérifie tous les métrages, allège les rembourrages. Il a connu des naufrages, de violents coups de cirage, Des tempêtes et des outrages, parfois brut de décoffrage !
J’en perçois le déchiffrage des rides sur son visage. J’en dessine un crayonnage après je passe à l’encrage. Pour terminer le centrage de mon petit court-métrage, J’en peaufine le cadrage pour respecter l’arbitrage.
Je n’ai pas trop les pieds sur terre, je suis marin. Je n’ai pas trop les pieds dans l’eau, je suis à terre. De la fenêtre de l’hôtel héliomarin Je vois passer des petits cotres d’Angleterre.
Je me suis enivré d’odeur de romarin. Le sol ondule et les maisons sont de travers. Je vais me faire houspiller par les mandarins Mais je vais fuir par le balcon du presbytère.
J’ai rencontré une vendeuse de tamarin ; Sur son bateau elle m’a proposé un verre, Puis elle m’a servi un plat de navarin. Oubliez-moi, je n’ai plus l’esprit terre-à-terre !
Je les vois tous tordus, je le juge foutus, Ils sont tous distendus comme un malentendu. Mais quels sont ces fichus mâts sûrement mordus, Par je ne sais quel gus, sinistre individu ?
Mais ce n’est qu’un reflet que je vois s’agiter. Je n’ai pas observé que la réalité ! Ce que je vois courbé n’est pas vraiment l’objet, Mais l’image immergée dans une ambiguïté.
Il ne faut pas prétendre à toujours tout comprendre. Car il vaut mieux attendre que se laisser surprendre. Ce qui n’est que méandre et illusion à prendre Permet parfois d’apprendre à connaître et entendre.
Je change de crèmerie pour la popoterie : Impasse papeterie, pressez la sonnerie Pour un charivari à la toile émeri ! On papote et on rit comme des canaris !
Quand le vin est tiré au début de l’été, Il faut rire et chanter et pas se lamenter Si je t’ai invité(e), c’est pour ton amitié Et pour nous préserver un peu d’intimité.
J’avais la cervelle qui faisait des vagues. Arrivait le sac comme un coup de dague, Venait le ressac, comme écho de drague, Comme des chars russes au printemps de Prague.
De la marée haute dont les flots m’emportent, À la marée basse, comme feuille morte, J’avais dans la tête des émotions fortes Broutant mon cortex comme une cohorte.
La vague déferle les vertiges opèrent Des effets de gerbes, perte des repères. La vague s’étale et je désespère. La vague reflue j’appelle mon Père !
Ce n’était pas grand-chose, juste un vieux pot-aux-roses. Pour mes pensées moroses, mes moments de psychose. À toute petites doses ou jusqu’à l’overdose. Priant que ça éclose, pour la métamorphose.
Hier j’étais offensé lorsque tu m’as blessé. J’y ai alors déversé mes mauvaises pensées Arrosées d’un’ pincée des glandes sébacées, Fuyant les opiacées car j’en avais assez.
Je laisse ainsi croupir les mauvais souvenirs. Je les laisse pourrir sans regret survenir. Je laisse ainsi mourir pour ne rien retenir. Je m’en vais me nourrir, je vais m’entretenir.
Le miracle s’opère sans que je désespère. Je m’adresse à ma mère, ma vie n’est plus amère. Je m’adresse à mon père, je n’ai plus de repère. Je lâche mes colères pour que mon cœur prospère.
La femme à soixante ans est toujours attirante. Elle a, au fil des ans, acquit l’âme vaillante. Elle va souriant dans sa vie rayonnante. Elle vit patiemment dans la voie souriante.
Elle a, évidemment, une humeur chancelante. Elle a mille tourments mais jamais défaillante. Tous ses millions d’enfants dont elle est bienveillante Lui rappellent tout le temps sa nature accueillante.
J’ai pour elle vraiment une pensée charmante. Elle est belle et pourtant restera flamboyante ! Dans mon cœur cet enfant demeurera brillante Car elle est maintenant à jamais pétillante !
La femme à soixante ans est toujours attrayante. Son cœur a soixante ans, son âme est clairvoyante. Elle offre à ses amants une peau croustillante. Ses soixante printemps la rendent émoustillante !
Vers la gauche il regarde et se tient sur ses gardes, Vers la droite il s’attarde hésitant par mégarde. Le cœur de l’ange hasarde, cet ange, l’âme hagarde, Oscille entre avant-garde et entre sauvegarde.
C’est le prince de l’onde à l’humeur furibonde. D’une allure faconde pour commencer sa ronde Et d’une âme féconde à la même seconde. Son esprit vagabonde, sa nature est profonde.
Ange de l’eau, tu mens ! Tu vis l’atermoiement ! Ange de mer, suspends ta pendule d’argent, Ange de l’océan, tes quarante rugissants, Ange des grands courants, l’éternel louvoiement !
Pour une nouvelle fois encore, la nature meurt et puis s’endort. Dans un ultime dernier effort, elle éteint tous ses miradors. Les fleurs des champs, les boutons d’or, elle les met au coffre-fort. Dans un instant des météores vont sonner l’heure de la mort.
Ne craignez rien ! N’ayez pas peur ! Tandis que tout va s’endormir. Les sentinelles surveillent l’heure et restent en éveil sans faillir. Fidèlement soldats d’honneur ils conservent les souvenirs. Et sauront rendre les couleurs sans les avoir laissé vieillir.
Sachez mourir et renoncer, au bonheur d’un jour, agonir. C’est la confiance, ténacité qui vous fera enfin grandir. Lâchez-prise et abandonnez les fantômes des souvenirs. Vous devez vous en détacher et à vous seul appartenir.
Aujourd’hui, tu es revenue Avec un bouquet de fleurs bleues, Bleues pour la couleur de tes yeux. Hier tu étais une inconnue Mais aujourd’hui, comme un symbole, Tu m’apportes des tournesols. Pour me souhaiter la bienvenue, Tu as ajouté cette étrange, Cette gerbe de fleurs orange. C’était une idée saugrenue, Je les ai dressées dans ce vase Incrusté de rares topazes. Tu m’avais déjà prévenu, Tu aimes les couleurs du temps Ce sont les couleurs des amants. Alors moi je t’ai retenue Je t’ai déposée dans mon lit Comme une perle d’Italie.
Pendant mes rêveries, je perçois des images Comme des photographies, des photos de voyage. Sous une verrerie, l’admirable étalage Me propose des fruits du dernier arrivage.
De toutes les couleurs, infinité de teintes, M’offrant mille saveurs, alcools et absinthe, Associées d’odeurs jasmin et jacinthe, Parfument l’intérieur sans autre contrainte.
Et pendant que je dors d’un bienheureux sommeil J’amasse ces trésors et toutes ces merveilles. Elles nourrissent mon corps avant que je m’éveille Et me rendent plus fort comme nulle autre pareille !
C’est pendant mes voyages quand j’entends les échos, Au hasard des mouillages le soir dans les bateaux, Que les plus beaux ramages depuis l’Eldorado Font les aréopages des airs de Mexico.
Vêtues de coquillages et de fins caracos, Quelques beautés sauvages, sous ces lieux tropicaux, Pratiquent l’effeuillage derrière les paréos, Ôtent leur maquillage, m’ouvrent leur libido.
Tous ces enfantillages, tous ces points cardinaux Sont un déverrouillage de mes plaies, de mes maux. Pour fuir le mitraillage des médias, des journaux, Je reprends l’air du large, terres, eaux, feux, zodiacaux.
Une nature aux pommes c’est tout simplement comme : Accorder tous les hommes ; la quiétude « at home » ; La paix avec les mômes sans du mercurochrome ; La paix dans son royaume sous son beau toit de chaume.
C’est un monde d’axiomes ; couples en parfait binôme ; Tout juste un peu de baume mis au creux de la paume L’harmonie sous les dômes et dans les vélodromes ; Ça fait briller les chromes et remiser les heaumes.
J’ai étendu la main pour rallier le ciel. Pour chercher le chemin, le canal sensoriel. Je suis un être humain, mais un être pluriel. J’ai fait mon examen, je me sens fusionnel.
Je sens à travers moi plein de comportements. Ce sont ces petits « moi » qui font complètement Ce qu’ils veulent de moi ; ils sont tous différents. Mon être en cet émoi n’est pas indifférent.
Mais je sens dans mon corps un appui, un support. Et je sens dans mon cœur un canal intérieur. Je perçois mon esprit comme un outil précis. Et je vois dans mon âme : l’émetteur haut-de-gamme !
J’ai étendu la main dans un appel d’amour ; Un divin baisemain qui me répond toujours. Qui crée mes lendemains sous un tout nouveau jour Et construit pour mon train le chemin le plus court.
J’ai répondu présent à ta fête aujourd’hui Je t’avais apporté cette coupe de fruit C’était une attention, juste un acte gratuit Ma participation sans un mot sans un bruit
Pour ton anniversaire, j’avais choisi les fruits Parmi tes préférés, dans les meilleurs produits. Je les avais dressés en corbeille Feng shui, Achetés au marché ce matin à Pertuis.
Quand tu m’as invité, la fête terminée, À finir la soirée tout autour d’un diner, Je pensais partager sans ambiguïté Ces fruits mûrs à souhait avec félicité.
Sans que je m’y attende tu t’es montrée méchante. J’ai lâché les commandes ; ta voix était tranchante. Tu m’as mis à l’amende de manière effrayante. Sévère réprimande ! Destruction foudroyante !
C’est un évènement, une bonne aventure C’est le couronnement, une investiture Voici le firmament, notre candidature C’est notre avènement, juste à notre pointure.
À dater de ce jour, il n’y a plus de tuteur. Nous sommes au carrefour d’une vie de labeur. L’illusion n’a plus cours, j’en suis réprobateur. Les impairs tournent court, pour les triomphateurs !
Je suis co-créateur, si cubiquement votre ! Le bon prédicateur et le bon apôtre. Tous les navigateurs, commandant leur cotre, Seront ce soir vainqueurs, ils seront des nôtres !
J’ai mis mon cœur en cruche, mon esprit en pichet Le corps dans la bouteille car l’âme est consignée Je ne suis plus qu’un fluide qui s’écoule en goulée De la cuve au pichet, du pot au gobelet.
Trouverai-je ma place dans ce monde impossible ? Je ne sais qu’adapter ma personne au possible ! Trouverai-je où aller, où installer ma cible ? M’ajuste aux contenants, je suis très disponible !
Je n’ai pas de rigueur encor’ moins de structure. Je suis juste gazeux, je n’ai pas d’armature. Je suis venu au monde avec une âme pure. Je ne pourrai jamais me faire aux dictatures.
Tous les plaisirs de la vie sont offerts Comme une coupe de fruit pour dessert. Nous traversons notre part de désert, Nous avons tous notre part de misère.
Quelquefois un accident nous empreint De gravité par un choc incertain. Mais si nous savons demeurer sereins, Nous devenons un petit peu plus humains.
La vie, c’est comme une coupe de fruits : Hier amer et sucré aujourd’hui, Hier du pain sec, aujourd’hui des biscuits… Tout est payant mais les coups sont gratuits !
Cette flamme éternelle brille dans la lumière. Toujours elle rappelle mes plus fortes prières. Tous mes désirs secrets, mes soifs particulières, Ainsi représentés par cette chevalière.
Tu es mon étendard, le témoin qui annonce Que j’ai déjà reçu mes plus belles réponses. Tu étends mon regard et jamais ne renonce Ni ne s’avoue vaincu et jamais ne s’enfonce.
Chaque fois je te vois tourner vers le soleil ; À chaque heure du jour tu demeures en éveil. Quand les ténèbres tombent, tu te mets en sommeil, Mais quand tu sors de l’ombre, tu sonnes le réveil !
Cœurs de feu, flamboyant, de soleil ! Fleurs de terre, émergeant du sommeil ! Filles d’eau, absorbant la bouteille ! Courants d’air, éclatant sans pareil !
Cœurs de terre, nourrissant mon éveil ! Fleurs de l’eau, séduisant mon oreille ! Filles d’air, suscitant mon réveil ! Flots de feu, scintillant de vermeil !
Cœurs de l’eau, navigant sans pareil ! Fleurs de l’air, butinant les abeilles ! Filles de feu, méditant mes conseils ! Fruits de terre, produisant des merveilles !
Viendras-tu sous la Lune, dans le secret des dunes ? Mon bateau de fortune mouille dans la lagune. La nuit est opportune, j’ai l’accord de Neptune ! Viens sans frayeur aucune, viens, rejoins-moi ma brune !
Ce soir dans la brume sans autre costume, Toi, l’encrier d’écume et moi le porte-plume. Et comme de coutume, cette nuit sous les plumes, Que l’amour nous consume à son plus fort volume !
Celle que j’ai aimée, que j’ai presque épousée, A beaucoup de chagrin depuis que j’ai quitté Son lit et son foyer, qu’elle m’a jalousé. Aussi je reconnais ma responsabilité.
N’ai-je pas de la peine, moi qui ai traversé Océans d’aversions et d’amour transpercé ? Veux-tu voir les raisons qui m’ont bouleversé, Arrêter les griefs qui t’ont controversée ?
Accueillante, avenante, tu m’étais apparue Nimbée de gentillesse et tes mots un peu crus Ne me dérangeaient pas ; ils étaient bienvenus ; Et tu m’as embrassé et montrée toute nue.
Mais petit à petit cette rigidité A grandi et rompu toute l’intimité. Rien ne te convenait ; tu m’as court-circuité Invitant à trahir toute notre amitié.
Savez-vous où est le peintre, le maître de la palette ? Mais où est passé l’artiste, disparu aux oubliettes ? Il a laissé ses couleurs s’échapper de sa mallette Maintenant tout se mélange, tout échappe à sa houlette.
Soudain le bleu de la vague attaque avec les goélettes. Mais quand sonne la retraite, c’est le retour des sablettes, Les dunes de sable jaune dominent sur la plagette ; Puis c’est à nouveau l’assaut commandé par les mouettes.
Puis soudain le jour faiblit, lentement la marée monte. Le sable blond disparait et sans demander son compte ! Puis le soleil qui se couche enflamme le ciel de fonte ; La nuit met son couvre-feu sur ce monde noir de honte.
Mais où est passé le peintre ? C’est lui le vrai responsable ! Savez-vous où est l’artiste ? On recherche le coupable ! Il a laissé ses couleurs dans un chaos effroyable. Maintenant c’est les ténèbres, c’est fini, c’est pitoyable.
J’ai traversé mille dangers, j’ai reçu mille tentations, Mais je n’ai jamais reculé, j’ai accepté l’humiliation. Je continue à avancer malgré les dénonciations. Et je m’attache à progresser en évitant l’aliénation.
Mais après mon initiation, j’ai l’âme en paix et reposée. J’ai reçu l’illumination, tous les dangers sont oubliés. Mon cœur vit une association, l’esprit serein est détaché. Je suis la réconciliation, je suis vainqueur et je suis prêt !
Il montre un visage impassible, tout en lui parait immobile. Il garde les yeux entre-ouverts mais il entend, il assimile. Il nous regarde à l’intérieur avec la vision dans son cœur. Il nous entend de l’extérieur tout en gardant un air songeur.
Il reste calme, indifférent, mais enregistre tous nos mots. Il prend tout, ne rejette rien, il ingurgite tous nos maux. Il digère en son intérieur et nous décharge des douleurs Il régurgite à l’extérieur toutes nos peurs et nos rancœurs.
Devant ma fenêtre au soleil, j’ai exposé mon idéal : Un bouquet de fleur éclatant, mon altier flambeau floréal. Il illumine ma maison comme une aurore boréale. Il est témoin de ma passion de Marseille jusqu’à Montréal !
Ce bouquet expose un appel, il formule de belles intentions. Un flambeau de fleurs immortelles, un témoignage de l’impossible. Aucune fleur n’est délaissée, chaque fleur a la prétention De réaliser le bouquet et percevoir tous les possibles.
Il montre le côté actif, la destination infinie, Il chasse les peurs et les doutes, il les extrait de votre cœur. Il veille pendant votre sommeil, vos rêves deviennent plus définis Vos rêves se changent en inventions et vous devenez des sauveurs.
Fille du vent, fille de l’air, ton étendard flotte en soupirs. Tant que tu cours, tant que tu vis, ton drapeau vit tes souvenirs. Âme guerrière et chasseresse, les fleurs racontent tes histoires. Fille de feu, fille de l’eau, tous les fruits chantent tes victoires !
Les fleurs t’apportent guérison ; elles donnent un champ d’énergie. Et Il n’existe nul endroit où ce champs-là n’existe pas. Il est présent dans l’ADN et ce processus en surgit. Cette force est omniprésente c’est la fine fleur des repas.
Fille du vent tu es reliée, ton étendard est l’intention Que tu ranimes à l’intérieur et te rapproche de ta source. Car tout le règne végétal est en parfaite proportion Avec les forces de l’écho qui résonnent durant ta course.
Suis bien le vent de l’intuition, ton baromètre intérieur ! Laisse-toi porter dans le vent car la réponse est dans le vent ! La solution à tous tes maux, de tous les problèmes extérieurs, C’est dans l’écho de chaque brise que tu te remets en avant.
Il est au cœur de l’Univers, frontière entre Esprit et Matière. Il engendre avec les étoiles, produit des fruits de ses prières. Il enfante au sein de la Terre, porte des enfants de lumière. Ses bras répandent de l’amour, rallie les âmes en sanctuaire.
C’est l’amour qui coule dans sa sève, elle rallie toutes les branches. Elle conjugue connaissance avec le fruit de ses racines. Elle harmonise la conscience de branches fermes, puissantes et franches. Elle relie la Terre-Mère en nous transmet sa médecine.
Approchez-vous de l’Arbre-Mère, à bras le corps et sans manière ! Réalisez votre intention et multipliez votre chance ! Éliminez le négatif, concentrez-vous sur la charnière, Le cœur même de l’intention, celui qui crée en alliance !
Si nous nous sentons aussi mal et si nous recherchons le stress, Nous créons là des réactions qui retirent toute attention. Gare aux maladies et aux chocs qui vont arriver en excès ! C’est pourquoi il faut activer ses pensées de bonnes intentions.
Si vous êtes de bonne humeur, contactez bien vos intentions, Car, même en crise, vous allez bien, si vous utilisez l’humour ! Prenez conscience de votre stress, ses sentiments plongent en tension. Puis, recherchez quelle pensée redonne sourire, renvoie l’amour.
Tournesols sentinelles, mon armée de lumière, Tous vaillants dès l’aurore, debout sur la clairière. Fidèlement ils servent la cause templière, Soldats du Roi Soleil, la cheville ouvrière.
Partout sur la planète, des Alpes à la Cordillère Ils forment une chaîne, solide cordelière. Prêts à intervenir, main sur la poudrière, Juchés sur les bruyères, la fleur mise en œillère.
Elle embrasse, elle enlace, elle serre, elle étreint, La plage aux deux bras d’or au silence restreint. La vague arrive en force et puis elle s’astreint Elle s’amplifie puis, déferle avec entrain.
Mille feux s’illuminent quand explose la vague. Mille étoiles scintillent comme au fil de la dague. La plage aux deux bras d’or s’étend sur la madrague Et le soleil se lève à l’heure de Copenhague.
Prince trahi, prince oublié, prince déchu, Prince échappé, tu t’es enfui, tu t’es perdu. Ici prend fin ton odyssée inattendue. Abandonné et rejeté, tu es fourbu.
Sur cette plage aux eaux sauvages tu cherches en vain Un magicien ou un oracle ou un devin, Quelqu’un qui sait où tu poursuivras ton chemin… Est-il écrit ? Qu’a donc tracé ton écrivain ?
Bientôt le ciel se lèvera sur ton destin. Tu cesseras de fuir comme un fou clandestin. Tu vas trouver, l’intuition guide ton instinct. Ton avenir se concrétise, devient distinct.
Elle apparut dans un regard couleur de feu. Sa jolie voix portait un timbre mélodieux. Une âme espiègle s’agitait derrière ses yeux. Son cœur d’enfant teintait son sourire malicieux.
Dès le début elle a joué avec le feu M’a entraîné dans ses délices capricieux Hypnotisé par ses beaux iris camaïeux Je me suis immergé dans ses pièges moelleux.
Corps de sirène, Cœur de silex, Être amoureux, L’âme conjugue et se consume avec le feu. Seins envoûtants, fesses ardentes, sexe odieux, Tu me tourmentes et tu me tentes et c’est l’adieu.
Il est né ce matin, le petit port nippon Dans le creux des bassins, ce havre cache-tampon Il est né de la terre, accouché sur les ponts Le soleil est son père, dressé comme un lampion.
Le pays de la mer et du soleil levant. Un pays de montagne, une source de paix. Dans les temples shintô le mythe est loin devant, Au cœur de la nation et dans l’art de l’épée.
Pas de philosophie, pas de rite, pas d’écrits. Une force puissante frémit, spirituelle. Son âme mystérieuse se tapit dans les cris De joie et d’émotion du cœur perpétuel.
Sur son front l’escarboucle, Couronne sur ses boucles, Observe les humains D’un œil sur leur chemin. Cette pierre précieuse Dont elle est la bailleuse Est bien dissimulée Dans les bras des marais. Quand la vouivre est partie Si le pirate hardi Veut la subtiliser Elle reste aux aguets Des trésors souterrains Aujourd’hui et demain.
Heureuses sont les barques, après un beau voyage, De venir s’échouer enfin sur cette plage Après avoir conquis de leur accastillage Mille-et-une contrées d’un adroit convoyage.
Elles ont ramené mille-et-un coquillages Incrustés dans leurs coques comme des corbeillages. Elles attendent là, pour leur déshabillage, Jusqu’à être appelées pour le prochain mouillage.
Elles rêvent souvent de terribles pillages Elles fantasment et crient en chœur « à l’abordage !» Ces vaisseaux animés portent dans leur sillage Mille-et-un rêves encore et bien plus davantage !
Le départ est donné, toutes se précipitent Dans la fièvre enflammée de la course-poursuite. Toutes n’ont qu’une idée qui dicte leur conduite : C’est de renouveler la flore décrépite.
Voyez-les s’activer ! Elles font les trois-huit Pour tout illuminer quasiment tout de suite ! Car c’est leur destinée, leur offrande gratuite, D’offrir l’amour inné de leur nature instruite.