Ils vont tous bien ensemble, les coques appareillées. Ils sont fiers, ils sont braves, ils bandent vers le ciel. Demain c’est la régate et l’honneur va payer ! Pour la gloire du plus brave, le plus providentiel !
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Tous les chemins que je traverse Laissent des traces dans mes godasses Graines d’amour ou de converse Collectionnées avec audace.
Quelquefois la graine magique Lance un bourgeon droit vers les cimes. Je n’ai plus qu’à, en tout logique, Escalader l’étrangissime.
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Elles sont fières et aguerries, intrépides et timorées, Elles cherchent le mâle en rut, le vainqueur du meilleur bois ! Elles jouent les effarouchées, mais nul n’est sans ignorer Que les cerfs sont ainsi faits et les bibiches aux abois !
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Juste quelques entrechats sur les bancs de poissons. Juste trois petits pas en effleurant les ondes. En aucune façon je ne trouble la boisson De Messire le Loup qui patrouille à la ronde.
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Toutes les maisonnées que j’aime sont bâties dans ces vallons. Elles ne sont jamais les mêmes mais j’y loge et puis, c’est tout. Dans chacune vit une femme, juste vêtue de hauts talons Et quand j’y viens en silence, j’introduis mon passepartout.
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Dans l’orient mystérieux, bien à l’est de l’Eden, Dans les marais brumeux protégés des humains, La fée aux yeux bridés vous apparaît soudaine Lorsque vous cheminez dans les champs de cumin.
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La danseuse en tutu est un peu ingénue. D’abord à petits pas, puis avec entrechats, Elle s’effeuille peu à peu jusqu’à devenir nue Et lorsqu’elle fait ses pointes, ce sont des pieds-de-chat.
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Temps de deuil au sang bleu me fait pleurer les yeux ; La nature n’est plus qu’un tableau daltonien. Où est passé l’Azur, cet ange facétieux Qui colorait mes rêves parfois si plutoniens ?
Je ne vous parle pas d’une couleur passée Mais d’une amie qui marque les souvenirs du cœur. Parmi les soirs d’étés dans des tons compassés Lorsqu’elle allait coucher avec l’astre moqueur.
Je n’entends plus le temps, je n’entends plus le vent. Le vacarme muet des feuilles mortes est creux. Les oiseaux sont en deuil et chantent à contrevent Des liturgies d’adieux au souvenir chancreux.
Je n’aurai pas de rimes, je n’aurai pas de mots Pour vous dire combien ce bleu m’était précieux ! C’était plus qu’un amant, c’était mon cœur jumeau ; Je ne puis que pleurer, le cœur sur les essieux.
Adieu sel de la vie, adieu bleu de mes yeux ! Ce monde n’est plus le mien et je vais m’enfermer Durant tout mon hiver, je serai disgracieux, En veillant sur ses cendres jusqu’à les transformer !
Là où va l’éléphant, je marche droit devant. À nous deux nous frappons la terre gravement. Je suis très fier de lui, il n’est pas décevant. Il est mon inertie et je vais bravement.
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Je vais souvent dans le désert retrouver la dune que j’aime. J’aime arpenter avec passion ce mont de Vénus que j’adore. J’adore aussi m’y arrêter pour mettre au point mon stratagème, Pour la surprendre lorsque je souffle mes soupirs de conquistador.
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Dans ce monde débile où les chats sont trop gris Je veux être en couleurs, je veux vivre ma vie ! Alors, bye bye les neutres, je suis vraiment aigri, Je me casse sur l’heure, je transgresse et je vis !
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Aussitôt qu’il passe à portée, je lui caresse son bourgeon. Il durcit prêt à m’allaiter, et ma bouche fait le plongeon Vers ce téton qu’elle suçote et qu’elle embrasse à tâtons, Puis le mordille et le barbote jusqu’à entendre son ronron !
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Je cours plus vite que le soleil, c’est mon ombre qui me l’a dit. Je démarre sec depuis l’aurore et continue jusqu’à midi. Aussitôt qu’il est rattrapé, l’astre retombe en maladie. Il va bien vite se coucher ; je l’ai battu sans perfidie !
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Le regard immobile et les orbites vides, Les géants nostalgiques continuent à attendre. Les oreilles figées d’émotions impavides, Leurs souvenirs n’ont plus de raisons à entendre.
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Je ne suis pas roseau, je ne suis qu’un petit phare. Quand Neptune se déchaîne, je ne plie ni ne courbe. Mais c’est ma rectitude qui rythme la fanfare Lorsque grondent les vagues de ce pauvre dieu fourbe !
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Dans mon île imaginaire, tout le monde à la cascade ! Le matin quand on se lève, on va tout nu sous la douche. On s’amuse avec les filles, on leur tend des embuscades, On fait l’amour sur la berge, on les embrasse sur la bouche.
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Mes valises sont magiques, elles contiennent des vacances. J’en possède une « Montagne » et une autre « Sable fin » Et j’y resterai des heures à de très hautes fréquences Dans mon petit paradis, comme un tout petit couffin.
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Connaissez-vous les plumes d’anges ? L’atelier et l’entrepôt ? Vous y verriez chaque fée occupée à son ouvrage. Elles commencent entièrement nues, puis déposent sur leur peau Une par une chaque plume pour faire une robe de mirage.
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L’œil embrasé de Neptune me semble un peu taciturne. Il ressemble à un soleil qui prétend nous réchauffer. Mais si on s’approche un peu de l’obscurité nocturne, Ce ne sont que des démons en train de philosopher.
Tous ceux qui cherchent l’espoir de se montrer au soleil Doivent payer leur tribut à cet archange déchu Qui leur a fait miroiter mille millions de merveilles, À condition de payer à leur bassinet pêchu !
Ce sont de vrais parasites qui survivent de l’espoir De tous ceux qu’ils font rêver en promettant le succès, Qui après avoir craché tombent dans le désespoir De n’avoir ni retombées, ni ouverture, ni accès.
Parfois ils font des tournées, soi-disant près du public… On se retrouve coincé entre les fruits et légumes Au sein des supermarchés à faire, comme une supplique, Des cadeaux aux ménagères dans un climat d’amertume.
Quand vous voyez s’élever ces sémaphores abusés Laisser-les s’époumoner, laissez-les à leur sommeil. Éloignez-vous du halo des promesses désabusées Et croyez en votre cœur, c’est votre intime conseil.
Il se donne à son art, il se donne à sa flamme. Pour réchauffer son cœur et réjouir son âme. L’âme-sœur apparait dans ce cœur de lumière Pour un baiser de feu qui deviendra poussière.
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Lorsque je parviens au sommet, à l’endroit le plus élevé Ce n’est pas encore fini, l’ascension n’est que commencée ! Dieu me fera la courte échelle pour encore me soulever En m’envoyant sa montgolfière et j’en serai ensemencé !
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Dès qu’il est sur ma tête, le monde devient beau. C’est comme une tenture qu’on ouvre sur la fenêtre. Le monde me sourit, les gens sont des flambeaux ! Et moi je redeviens celui qui a su naître.
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Si plaquer un accord engendre l’harmonie, Plaquer son partenaire apporte la discorde. C’est très paradoxal, presqu’une félonie. Va, je ne te hais point, mais renvoie-moi la corde !
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Mon amour est toute prête à être démasquée ; Je me glisse derrière et lui enlève son masque. Lorsqu’elle sera libre, sans vraiment l’offusquer, J’enlèverai tout le reste d’un souffle de bourrasque !
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Cette nature floue est mon environnement. J’y vis dans un brouillard de verbes et de mots Qui troublent ma vision et, quotidiennement, Je chemine à tâtons, j’y vais pianissimo.
Cette entrave à mes pas, peut-être, trop protectrice, Ralentit mes élans et calme mes ardeurs. Mon cerveau est l’éponge d’une âme directrice Qui noie mes émotions d’un médium retardeur.
La bouteille est fondue, elle est contre nature. Sa frontière n’est plus qu’un leurre d’illusion. Tout comme cette pomme qui me paraissait mûre Mais qui, en la mordant, n’était que confusion.
Mais là où tout parait, limites et contraintes, J’ai aperçu des anges, amis imaginaires. Ils ont su me guider parmi les labyrinthes Sans me lâcher la main, étonnants partenaires !
La grappe de ma vie est ainsi vaporeuse : Chaque grain isolé se fond au voisinage. Mais elle m’a apporté une flamme amoureuse Qui m’a désenchaîné des maudits engrenages.
Pour changer du crincrin, je vais jouer du ronron ! Caressons nos violons, accordons nos chatons ! À mon signal, on part, nous nous arrangerons Pour taquiner la corde et miauler à tâtons !
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Le matin quand elle se lève, ma petite fleur est nue. Quelques gouttes de rosée l’habillent comme nuisette. Quand je lui donne un baiser, sur mes lèvres toutes émues, Elle dépose une perle et puis elle fait sa toilette.
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Si je franchis ce pont, me trouverai-je en Chine ? À Shanghai ou Pékin ? À Canton ou Hong Kong ? Je ne sais pas encore comment mon pont s’échine… Car il est si frivole et peine sur les diphtongues !
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Quand Neptune claque des doigts, ça fait une grosse vague ! Quand il fait un bras d’honneur, ça fait un coup de tempête ! Il a un fort caractère, qu’il soit sobre ou qu’il divague. Mais il faut se méfier, faire attention quand il pète !
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Partout où souffle le vent, vous apercevrez ma trace ! Le Mistral, c’est mon papa, ma maman, la Tramontane. Mon tonton, le vent des sables, m’a fabriqué ma cuirasse Et ma tata m’a offert mon joli passe-montagne.
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Dans le matin brumeux de l’amour mystérieux Les deux barques ont du mal à rester accordées. On se quitte des yeux, tout devient trop sérieux ! Lâchons prise à la brume avant de se saborder !
Chante fort, mon amie, de ta plus belle voix ! C’est l’écho de ta voix qui sera ma boussole. Moi, la deuxième voix, je chante à claire-voie Pour bien t’orienter, mon joli tournesol.
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Dans le matin jeune où l’aurore naît, Dans la brume jaune des souvenirs passés, Le soleil à peine perce le marais, Rase l’eau dormante d’un air compassé.
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Ce jardin multicolore, échappé de mes pensées, C’est mon vieux jardin secret peuplé de tous mes souhaits. Tous les elfes des forêts, dans des orbes compensés, Se cachent avec les fées dans cet étrange jouet.
J’aime ces couleurs fanées comme une tapisserie De vieux roses et blancs cassés dans un camaïeu de gris. Quelques touches délavées dans une blanchisserie, Quelques touches de pastels sur des couches rabougries.
Mais il y a de la lumière qui jaillit de mon bouquet ! Laissez vos yeux reposer et regarder au-delà. Vous verrez bientôt surgir quelques jeunes paltoquets, Tout un petit peuple allant échanger ceci, cela.
Les fleurs font un beau bouquet lorsqu’elles sont très jolies ! Les roses sont à marier lorsqu’elles sont appareillées. Regardez dans chaque fleur, s’il y a mélancolie, Recherchez son âme-fleur, laissez-les s’ensoleiller.
Ce bouquet de nostalgie n’a pas perdu son éclat ! Chaque fois que je le vois, j’en ressens la même joie Que lorsque j’étais l’enfant qui contemplait ces aplats Et voyait un monde en fête avec tous ses villageois.
Il est triste l’oiseau, son plumage est en fer. Il va encore rouiller sous cette pluie d’enfer. « Y a-t-il une oiselle qui aurait l’antirouille ? Répondez-moi ma mie ou je deviens citrouille ! »
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Le labyrinthe infini des méandres de la vie Offre parfois des couloirs qui sentent le désespoir. Qu’on y croie ou n’y croit pas, la sortie vers la survie Existe quoi qu’il en soit ; et pour ça il faut y croire !
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Quand je pars pour un long voyage, je lance les dés du destin. Parfois ils roulent sur le sable, parfois ils flottent sur la mer. Il n’y aura pas de hasard, je participerai au festin Où m’enverra mon gyroscope pour vivre un amour doux-amer.
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Si peigner la girafe est travail inutile, Laver mon éléphant est bien plus égayant ! À grands coups de jets d’eau, l’exercice est subtil, Personne n’est épargné et c’est très attrayant !
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La première est naturelle, comme Vénus qui s’endort. Elle s’est juste assoupie pour échapper aux soucis. Elle est sereine et discrète, berceuse pour la mandore Dont elle pince, invisible, les quatre cordes adoucies.
La deuxième est plus inquiète et ses gestes sont agacés. Son bras se fait protecteur et sa tête cherche l’ombre. Ce n’est plus dans le sommeil qu’elle cherche à s’effacer, Mais dans la fuite crispée vers l’abîme de la pénombre.
La troisième s’est figée, fondue dans l’incertitude. Elle s’est statufiée à force de tergiverser. Assise sur la fenêtre en quête de sa quiétude, Son mouvement suspendu fuit les secondes versées.
Ô Vénus, non, n’essaie pas d’inventer une seconde Un endroit où échapper à faire ce que tu dois. Peu importe que sera, et pour toi et pour le monde, Le résultat de ton choix car ce qui compte, c’est toi !
Faire un choix, ce n’est pas fuir, abandonner ou trahir, C’est simplement s’impliquer, c’est confier son essence Pour faire une expérience, sans se laisser envahir. Mais il y a toujours le choix de partir dans l’autre sens.
Tellement transparente à ce monde irréel, Elle a laissé ses rêves, son univers intime. Envolées les racines, envolé le réel Qui abritait son monde à sa famille ultime !
« Adieu mon père, adieu ! Adieu ma mère, adieu ! Mon corps est caverneux et mon cœur sonne creux. L’esprit désintégré et l’âme éparpillée, Tout comme une grenade déjà dégoupillée. »
Tu ne sais où aller, tu ne sais qui tu es. Une feuille d’automne emportée par le vent. Tu as quitté la branche même qui t’a tuée. Le rêve est terminé et l’éveil décevant.
« Plus rien n’a de substance, plus rien n’est important ! La maison de mon père a été balayée ! Le jardin de ma mère n’est plus réconfortant ! Le retour en arrière est cruellement rayé ! »
Mais tu respires ici ces arômes nouveaux ! Tes yeux clairs s’écarquillent et c’est le renouveau ! Ce garçon si timide qui t’a souri tantôt Va apaiser ton cœur et t’offrir son manteau.
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Quand je suis au bout du chemin, même si l’océan m’arrête, Je sais que l’univers entier me prépare un nouveau passage. Je ne sais pas où il commence, mais mon intuition très discrète Va me montrer demain matin, où commencera mon voyage.
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Arrivé à Marseille une valise en main, L’esprit dans le voyage, la tête encore ailleurs, Il n’a plus de racine, ne sait pas si demain Trouvera domicile ni sera travailleur.
Privé de ses racines comme un unijambiste, Privé de ses entrailles comme crève-la-faim, Privé de ses poumons sous les regards racistes, Privé du maître cœur et proche de la fin.
Mais là tout recommence et ses pieds le dirigent. Il va tout reconstruire et pourra se nourrir. Il respire la mer et ce port qui l’érige Au rang du conquérant qui ne saurait mourir.
Il trouvera compagne et un foyer nouveau. Nourrira un amour, récoltera les fruits, Soufflera un espoir dans le sain renouveau, Aimera ce pays, cet appel à autrui.
Il n’a d’autre patrie que son corps éclaté. Si son cœur a brûlé, c’est dans la renaissance. Ses viscères arrachés au passé relaté Ont été remplacés d’une vraie quintessence.
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Éternelles sentinelles, vous êtes prêtes avant l’aube. Au premier rayon qui perce, vous êtes au garde-à-vous ! L’œil bien fixe et grand-ouvert, attentifs jusqu’à vos lobes ! Guettant toujours le parcours du soleil au rendez-vous.
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Au fur et à mesure de ma progression, La route de l’automne change les couleurs. La belle forêt verte subit sa dépression. Elle rouille et jaunit et pleure sa douleur.
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C’est à l’instant Aurore, qu’on voit les virtuoses. Artisans de lumière et chasseurs de rayons, Ils capturent le soleil à sa métamorphose Lorsqu’il renaît à peine après son réveillon.
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Sous les couleurs du temps je vais prendre ma source Je prends la vie en rose, je prends l’amour en vert Je plonge dans le rouge et je remplis ma bourse Je m’enduis de violet et de bleu pour mes vers.
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Sur mon vélo-soleil, je file à l’horizon. Les rayons de ma roue sont rayons de soleil. Chaque coup de pédale m’apporte le frisson ! Le moteur c’est mon cœur, le pilote, c’est l’éveil !
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C’est à la pleine lune qu’on voit les connaisseurs. Ils pêchent dans la mer tous les morceaux de lune, Les pierres philosophales de diverses épaisseurs Qui feront des heureux pour la bonne fortune !
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Il se cache et se dérobe et s’enfuit sous les tentures, Il se glisse sous tes robes et se perd dans la nature. Ton minou est très pudique et ne se dévoile pas, Sauf en soulevant ta tunique vers tes délicieux appâts !
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Il faut se voiler la face si nous voulons vivre nus, Ou se couvrir tout le corps pour permettre à l’œil de voir. Mais si j’ajoute une fleur à la bouche de l’ingénue, Je lui ôterai ses voiles et saurai la percevoir.
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Je connais cet instant intemporel et pur. La première arrivée d’un rayon de soleil. Violant l’air du matin d’une intention impure Mais dont jouit la terre qui sort de son sommeil.
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